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« Jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf » : Quentin Merlin euphorique après la victoire arrachée par Rennes face à l'OM

« Jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf » : Quentin Merlin euphorique après la victoire arrachée par Rennes face à l'OM

L'Équipe12 hours ago
Très vite réduit à dix, Rennes a trouvé les ressources nécessaires pour s'imposer en toute fin de match contre l'OM, ce vendredi soir (1-0) pour la reprise de la Ligue 1. Quentin Merlin, le latéral du Stade Rennais et ancien Olympien, a particulièrement savouré.
« Qu'avez-vous pensé de ce match ?On a été solidaires, combatifs, avec beaucoup d'ambitions, sans relâchement. Dans ma carrière, je n'ai jamais fait une victoire aussi dure, aussi incroyable. Les émotions étaient incroyables pour notre premier match de Championnat, à 10 contre 11, avec le scénario à la fin, alors qu'on subit beaucoup dans le match. La victoire à la fin, c'est la libération. Quand je vois les courses qu'a faites Moussa, il n'a jamais rien lâché, toute l'équipe a eu un supplément d'âme. Mais c'est le premier match. Il faut en faire 33 comme ça, c'est le plus dur. Il faut être régulier, continuer de travailler comme ça.
Comme avez-vous trouvé la lucidité pour réaliser votre passe décisive à la 91e après tant d'efforts ?Les courses que l'on fait à la fin, c'est l'entraînement. Le prépa physique, le coach, les adjoints sont à fond sur l'intensité à chaque séance. C'est là qu'on les remercie parce qu'on voit que le travail paie à la fin. Des joueurs ont « crampé » mais n'ont jamais lâché. Il faut continuer, c'est fou.
A 10 contre 11 pendant une heure, Rennes surprend l'OM dans le temps additionnel en ouverture de la Ligue 1
Quelque chose s'est créé ?Pour le premier match, c'est un très bon match. C'est un match référence dans la combativité, la générosité, tout ce qu'on a humainement en nous. On a les valeurs, celles qu'on a transmises sur le terrain, sont celles du club. Ambition, générosité, solidarité.
« Je pense qu'on est des joueurs qui ne trichent pas »
Qu'avez-vous pensé de l'ambiance ?Top. Quand tu joues contre, c'est différent. Mais j'ai toujours apprécié jouer dans ce stade. Et jouer pour ce club, cet écusson, c'est un truc de ouf. Beaucoup de supporters vivent pour le club, sont là à chaque match, sont avec nous et ne nous lâchent pas. C'est aussi une récompense pour eux.
Avez-vous l'impression, Valentin et vous, d'avoir retourné le public rennais ?Ça passe par les prestations qu'on fait sur le terrain. Val et moi, je pense qu'on est des joueurs qui ne trichent pas. C'est ça qui fait notre force. Est-ce qu'on a retourné les supporters ? On verra dans la durée mais on est très contents. On est tous les deux fiers d'être rennais et on va continuer comme ça à travailler fort. »
Habib Beye : « Un groupe presque héroïque »
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L'Équipe

time12 minutes ago

  • L'Équipe

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Avant de s'asseoir sur un banc, les 18 entraîneurs de Ligue 1 ont tous été joueurs un jour. Seulement en jeunes, dans les tréfonds du football amateur ou brillants chez les pros, chacun à son histoire. Les gardiens : Sage et Martinez Novell, spécialistes du poste, pas du haut niveau Orpheline d'Alain Casanova et de Philippe Montanier ou plus récemment de Francesco Farioli, la Ligue 1 retrouve en Pierre Sage et Carles Martinez Novell des anciens gardiens, même amateurs. Portier, notamment au CS Belley (Ain), le coach du RC Lens s'est vite reconverti comme entraîneur à l'orée des années 2000 avant de grimper les échelons progressivement. Celui du TFC a suivi une trajectoire quasiment identique. Dans le but à Llerona, à une trentaine de kilomètres de Barcelone, Martinez Novell a vite emprunté une autre voie : « J'étais assez bon, j'ai été appelé deux fois en sélection catalane de jeunes, mais avec ma taille (1,72 m), c'était impossible de devenir un grand joueur. Petit à petit, ma vocation de coach a pris de plus en plus de place »,nous racontait-il en décembre dernier. Les latéraux droits : duel de Premier League Les coaches de l'élite sont, pour la plupart, des milieux de terrain - on le verra très vite. Mais en défense, curiosité : quatre anciens latéraux occupent désormais la zone technique. Deux à droite, deux à gauche. Habib Beye, en poste au Stade Rennais depuis le 30 janvier, est une tête bien connue des suiveurs du Championnat entre ses passages à Strasbourg (1998-2003) et Marseille (2003-2008). Formé au PSG et international sénégalais à 45 reprises (1 but), Beye a aussi arpenté son couloir pendant quelques saisons en Premier League (Newcastle et Aston Villa). Un Championnat dans lequel il a croisé Liam Rosenior en 2007-2008, alors que l'Anglais portait les couleurs de Reading. L'entraîneur des Alsaciens, 219 rencontres de Championship et 141 de Premier League au compteur, aura réalisé une belle carrière. Les centraux : une paire Fonseca-Digard Avant de devenir un entraîneur réputé, Paulo Fonseca promenait son allure sur les terrains de D1 portugaise. Du Maritimo à Guimaraes, l'entraîneur de l'OL a effectué toute sa carrière au pays. Le Lusitanien, arborant tantôt un bouc douteux et une longue chevelure domptée par un serre-tête, est accompagné de Didier Digard en charnière. Aujourd'hui sur le banc du HAC, le club dans lequel il a été formé, l'ancien milieu de terrain a aussi dépanné un cran plus bas sur la fin, entre Nice et le Betis Séville. Les latéraux gauches : les abonnés de la D2 S'il a aussi joué dans l'entrejeu, Franck Haise est devenu au fil du temps un spécialiste du couloir gauche, exclusivement en Ligue 2. Entre Rouen, Laval, Beauvais et Angers, le technicien de l'OGC Nice s'est mué en spécialiste de la division avec 287 matches. Alexandre Dujeux, récemment prolongé jusqu'en 2027 par le SCO, fait encore mieux avec 348 rencontres dans l'antichambre de l'élite, disséminées entre Châteauroux, Ajaccio, Tours, Le Havre, le Red Star et Troyes. Avec l'ESTAC et encore des cheveux, il découvrira même la Ligue 1 avec 20 apparitions lors de la saison 2005-2006. Le double pivot : le duo Roy-Hütter mate la concurrence Une carrière 100 % autrichienne. Avant de se lancer dans une brillante carrière d'entraîneur qui l'a mené en Suisse et en Allemagne avant le Rocher, Adi Hütter a été un milieu de terrain reconnu dans son pays. C'est à l'Austria Salzbourg (ancêtre du Red Bull Salzbourg) que Hütter passe la plus grande partie de sa carrière, atteignant même la finale de la C3 en 1994. « Il ne vous disait pas comment jouer : il vous montrait comment jouer. C'était clair qu'il devait devenir entraîneur », nous racontait un ancien coéquipier au sujet de l'international autrichien (14 sélections, 3 buts) « Il avait le talent, mais aussi la volonté et la discipline » : reportage dans le village autrichien d'Adi Hütter À Brest, il tient les rênes depuis janvier 2023. Mais avant de mener les Finistériens vers la C1, Éric Roy était un milieu de terrain qui est resté à la porte des Bleues à une époque de féroce concurrence devant la défense, avec les Deschamps, Petit, Boghossian, Vieira, Karembeu, etc., alors même que Makélélé n'était pas convoqué et que Desailly jouait en charnière. Entre l'OL (1993-1996) et l'OM (1996-1999), la rugueuse mais élégante sentinelle aura marqué les pelouses de l'Hexagone tout au long de la décennie 90. Relégué sur le banc par nos deux titulaires, le coach du FC Metz Stéphane Le Mignan n'a joué, dans les années 90 et dans les divisions inférieures, qu'avec des clubs de sa Bretagne natale (US Montagnarde, Stade Pontivyen, SC Locminé et Vannes OC). Stéphane Gilli (Paris FC), passé par le centre de formation du Nîmes Olympique, s'est vite reconverti en décidant de suivre le technicien bosnien Mecha Bazdarevic dans ses différents projets. Olivier Pantaloni (Lorient) a crapahuté sur le continent (ASSE, Martigues) avant de passer l'essentiel de sa carrière avec l'ACA (1994-2020). Les milieux offensifs : De Zerbi et Pelissier, privés d'élite Dans le Rhône, Roy n'aura fait que croiser Bruno Genesio. L'entraîneur du LOSC, capable aussi de jouer dans le couloir droit, a enchaîné 107 matches avec son club formateur (1989-1993) avant d'être prêté une saison à Nice en D2 puis de terminer par une dernière saison dans l'élite à Martigues, au terme de laquelle il prendra sa retraite avant ses 30 ans. Dans l'axe, le choix se porte sur Christophe Pelissier, éternel meneur de jeu de divisions inférieures. Jamais plus haut que le 3e échelon, l'enfant de Revel a flirté avec le monde pro à l'AS Muret. Hormis quelques parcours en Coupe, Pelissier n'a pas vraiment pu montrer au grand public son style élégant et sa patte droite. Sur le flanc gauche, un autre élément créatif en la personne de Roberto De Zerbi. Formé à l'AC Milan, l'Italien a bourlingué dans la Botte (Serie B, Serie C) balle au pied. « C'était un petit génie, comme tous les gauchers, avec une grosse personnalité. Il était plus mûr que les autres », nous confiait en mars un ancien coach. L'entraîneur de l'OM « était au-dessus du lot, pas seulement par son niveau de jeu, mais aussi parce qu'il nous replaçait sur le terrain et créait du lien dans le vestiaire », souffle-t-on. La reconversion était toute trouvée. Du « gamin très agité » à l'entraîneur « exigeant mais reconnaissant » : voyage en Lombardie sur les traces de Roberto De Zerbi Le buteur : Luis Enrique peut jouer partout Pas de vrai avant-centre dans notre équipe mais un faux 9 que le coach qu'il est devenu n'aurait pas renié. Capable d'évoluer dans le coeur du jeu, sur les ailes comme dans l'axe, Luis Enrique est sans conteste la star de ce onze. Formé au Sporting Gijon, il n'a connu ensuite que deux clubs en carrière... le Real Madrid et le FC Barcelone. 213 matches avec le premier, 300 avec le second auxquels s'ajoutent 62 sélections avec la Roja. Son gros volume de jeu lui a permis d'enchaîner les matches et de marquer en pagaille avec plus de 150 réalisations chez les pros.

De retour à Canal+, Stéphane Guy devrait commenter la Premier League
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L'Équipe

time42 minutes ago

  • L'Équipe

De retour à Canal+, Stéphane Guy devrait commenter la Premier League

En juin dernier, Stéphane Guy avait obtenu l'annulation de son licenciement de Canal+ après quatre ans et demi de procédures. Le commentateur doit réintégrer le service des sports de la chaîne cryptée ce lundi et commenter Manchester City-Tottenham le samedi 23 août. Stéphane Guy doit officiellement faire son retour à Canal+ ce lundi. Licencié par la chaîne cryptée en décembre 2020 pour s'être approprié l'antenne selon sa direction, le journaliste-commentateur avait obtenu l'annulation de ce licenciement auprès de la Cour d'appel de Paris en juin dernier. Dans L'Équipe du 20 juillet dernier, le directeur des sports Thomas Sénécal avait assuré que Canal+ « exécuterait bien sûr cette décision », tout en précisant qu'il n'avait pas encore échangé avec son salarié sur ses missions. Cette saison, Stéphane Guy devrait finalement commenter la Premier League, d'après les plannings internes de la chaîne cryptée. Un Championnat qu'il connaît bien et qu'il a accompagné de longues années sur Canal+. Comme indiqué par le blog En pleine lucarne, il est censé débuter au micro le samedi 23 août, à 13h30, au commentaire de Manchester City-Tottenham. On ne sait pas encore si Stéphane Guy pourrait également être sollicité au commentaire des Coupes d'Europe, notamment la Ligue des champions dont les affiches sont accompagnées par d'autres commentateurs : Paul Tchoukriel et François Marchal.

Ligue 1 : «Mon groupe a été héroïque», Habib Beye aux anges après la victoire de Rennes
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Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Ligue 1 : «Mon groupe a été héroïque», Habib Beye aux anges après la victoire de Rennes

L'entraîneur rennais a savouré la victoire des siens ce vendredi soir contre l'OM (1-0) et salue son groupe «héroïque». Vainqueur de Marseille (1-0) après avoir joué une heure à dix, Rennes a été «fantastique» mais pas encore «héroïque», a estimé l'entraîneur des Bretons, Habib Beye, après l'ouverture de la saison de Ligue 1. «L'ensemble de mon groupe a été, je dirais, presque héroïque, mais c'est surtout qu'il a été fantastique. Parce que les héros, c'est sur la (durée) d'une saison, ce n'est pas juste sur un 'one shot'», a expliqué le technicien après le match. «J'ai surtout dit à mes garçons que (leur prestation du soir...) était le standard requis pour qu'on soit une équipe qui compte cette saison», a-t-il précisé. On «savait, dans la préparation, qu'on n'aurait pas forcément la possession du ballon», a-t-il souligné. Publicité Satisfait de Rongier «Par contre, on savait aussi, et je l'avais dit à mes garçons, qu'on serait en capacité de leur faire très mal et de leur poser de gros problèmes» en contre, a-t-il ajouté. Si le carton rouge reçu par le jeune défenseur Abelhamid Aït Boudlal peu après la demi-heure de jeu a changé la donne, «on est resté concentré sur notre plan de jeu et sur la stratégie qu'on avait mise en place». «Jusqu'au bout, je savais qu'on aurait des opportunités et cette opportunité a souri à Ludovic Blas», lors de la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée en jeu, a-t-il poursuivi. Beye est aussi revenu sur le choix de confier le brassard de capitaine à Valentin Rongier, arrivé de Marseille cet été mais surtout qui a passé 18 ans au FC Nantes, club honni sur les bords de la Vilaine. Le milieu de terrain a d'ailleurs été la cible de banderoles hostiles du Roazhon Celtic Kop, le principal groupe de supporters rennais, avant d'animer finalement le «clapping» de célébration devant le même kop, après la victoire. Valentin «correspond à l'identité qu'on veut avoir dans ce club et il est déjà un rouge et noir, il l'a montré ce soir avec la pression qui glisse sur lui parce qu'il a l'expérience pour ça et je suis très content du rôle qu'il a rempli ce soir et très content du capitaine qu'il sera pour cette équipe», a tranché Beye.

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