logo
Saype: l'artiste-graffeur est de retour à Villars, grandeur nature

Saype: l'artiste-graffeur est de retour à Villars, grandeur nature

24 Heures21-07-2025
Événement Land Art

Saype est de retour à Villars, grandeur nature
L'artiste-graffeur sur herbe a posé une nouvelle empreinte sur les pentes du Chamossaire. C'est la quatrième fois qu'il y œuvre.
Florence Millioud
«Vers l'horizon», la nouvelle fresque éphémère de Saype a été réalisée sur 2500 m² dans la région du Grand Chamossaire à Villars.
Saype
Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk
En bref : L'artiste Saype crée sa quatrième fresque éphémère sur les pentes du Chamossaire.
Pendant quatre jours, avec son équipe, il a travaillé intensément de 8h à 21h.
Les visiteurs reviennent chaque année pour découvrir ses créations biodégradables.
L'adrénaline n'est pas encore redescendue: à l'autre bout du fil Saype est toujours sous stress, dans son trip. On le comprend à ses petits rires où se mêlent la fierté, l'enthousiasme et le relâchement d'un coureur de fond qui vient de franchir la ligne d'arrivée. Le look hip-hop en plus – il graffait déjà à 14 ans – il vient de livrer le quatrième chapitre de son histoire avec les hauteurs de Villars. «Vers l'horizon», un petit aventurier, prêt au départ, peint sur l'une des pentes du Grand Chamossaire.
En 2023, au Parc Bourget à Lausanne, Saype répète les traits de l'oeuvre qu'il va ensuite peindre.
CHRISTIAN BRUN
«C'est vrai, quand on a terminé, plein de choses se mélangent dans l'esprit. Je suis d'abord content de voir l'œuvre finie, réussie, et de constater qu'elle raconte bien l'histoire qu'elle doit raconter. Mais c'est sûr, ajoute-t-il, il y a aussi de la fatigue. Du relâchement. Parce qu'on est toujours un peu sous pression. Entre la météo. Le matériel. Le temps qui file.» Et plus encore quand Saype le prend pour échanger avec les promeneurs. «Ce matin encore (ndlr: samedi), je dirais qu'une bonne trentaine de personnes se sont arrêtées pour discuter. Et comme je suis plutôt bon client pour ça, je prends du retard dans le boulot.»
Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos
Une fois lancé, son pistolet à peinture en mains, l'artiste a des repères, toute sa concentration, des gestes maintes fois répétés sur papier, comme dans sa tête. Et l'œuvre devient! Elle se dessine grandeur nature. Magique. Telle une empreinte venue d'ailleurs, en catimini. Sans souffler mot du timing serré de sa création, ni de la réalité du terrain en pente qui y ajoute un côté sportif. Saype en rit. Juste avant de décliner ses horaires de stakhanoviste: quatre jours in situ, pistolet à peinture en mains de 8 heures à 21 heures. «ça fait vite de belles journées», rigole-t-il.
A Villars, la famille est nombreuse
Même si à Bretaye, il joue en terrain connu. Et pas uniquement parce qu'il ne cille pas comme n'importe quel Français fâché avec la toponymie étrangère lorsqu'on lui demande s'il se sent… Villardou. Pour un chalet? Il verra. Se marre. «Pourquoi pas?» À force de revenir année après année, l'intégration est en cours comme cette saison 4 d'une histoire lancée en 2022. Souvenez-vous de «Vers l'équilibre», la jeune fille concentrée sur la réalisation d'un cairn. Puis des deux dessinateurs du «Soleil a rendez-vous avec la lune» chacun posté sur une montagne (2023). Ou encore de la rêveuse de «L'étoile polaire» (2024).
Saype à Villars: L'artiste-graffeur sur herbe a posé une nouvelle empreinte sur les pentes du Chamossaire. C'est la quatrième fois qu'il y œuvre.
Une famille qui s'annonce nombreuse, paritaire, heureuse: bien dans ses baskets, le petit dernier part à l'aventure dans «Vers l'horizon» nourrit des savoirs et des expériences de ses aînés. Bien sûr la question taraude l'artiste, il a conscience qu'on l'attend toujours surprenant. Même s'il s'est trouvé un langage singulier, même s'il sait laisser une trace tout en œuvrant avec l'éphémère, la pression ne retombe pas. Au contraire!
«C'est tout le défi de l'artiste, tenir le cap, savoir se renouveler sans complètement changer d'univers. J'essaie, souffle-t-il, d'apporter une touche nouvelle tout en restant dans une sorte de continuité.» A Villars, la constance s'affirme thématique, autour de l'enfant qui se construit avec, en sous-texte, le monde plus sincère qu'il aimerait pour futur. Mais aussi géographique. Et temporelle.
Saype, peintre de l'éphémère
Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos
Le monde pour musée – et pour décor de sa chaîne de mains qui se serrent ou de ses histoires humaines – Saype revient dans les Alpes Vaudoises attiré par cet aimant… le Grand Chamossaire. «C'est un lieu dingo, la vue, les autres montagnes, les couchers de soleil magnifiques. On se réjouit à chaque fois de revenir et c'est aussi devenu la logique de fond de ce projet, un travail qui s'inscrit dans la durée avec une histoire qui se suit d'année en année.» Et c'est un peintre vivant avec l'éphémère de ses œuvres biodégradables… qui le dit!
En août 2016, Saype avait imaginé un berger au repos sur 10 000 m² de pâturages à Leysin, du côté de la Berneuse. Il a mis au poiint une peinture biodégradable à base de caséine (une protéine laitière).
Chantal Dervey
«J'avoue, poursuit-il, avoir un peu hésité quand la station m'a demandé de revenir après le succès de la première édition. Il y avait la peur de lasser. Mais c'est comme si on avait créé un rendez-vous: les gens reviennent, ils me le disent. C'est un truc de dingue auquel je ne m'attendais pas.» La spontanéité de Saype est presque juvénile! La parenté avec les gosses qu'il peint, évidente. «Peut-être. On dit que les œuvres qu'on crée sont une extension de nous. Alors oui… je me revois devant mon cairn. Ou avec mon bloc de dessins.»
Newsletter
«Dernières nouvelles»
Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
Se connecter
Florence Millioud a rejoint la rubrique culturelle en 2011 par passion pour les gens de culture, après avoir couvert dès 1994 la politique et l'économie locales. Historienne de l'art, elle collabore à la rédaction de catalogues d'exposition et d'ouvrages monographiques sur des artistes. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

À Locarno, Willem Dafoe révèle le secret de ces personnages qu'on adore détester
À Locarno, Willem Dafoe révèle le secret de ces personnages qu'on adore détester

24 Heures

timean hour ago

  • 24 Heures

À Locarno, Willem Dafoe révèle le secret de ces personnages qu'on adore détester

Accueil | Culture | Cinéma & séries | Monstre sacré du cinéma américain célèbre pour avoir incarné de sacrés monstres, l'acteur était invité par Locarno. Entretien tout sourire. Publié aujourd'hui à 11h57 Willem Dafoe à Locarno: «J'ai 70 ans et tout fonctionne encore. Je me sens comme Popeye: «I Yam what I Yam!» Samuel Golay. Avec un tel visage en lame de couteau, l'écran du festival courait le risque d'être tranché en deux. Il a tenu bon. Willem Dafoe est un monument du cinéma américain qui aime Locarno, et réciproquement. Jeudi 7 août, il était sur la Piazza Grande, en chair et surtout en os, vedette de «The Birthday Party», huis clos insulaire aux couleurs fauves et aux passions sombres que le festival présentait en première mondiale. Sur l'affiche du film, le nez infiniment aquilin, les yeux terriblement aigus dissimulés derrière une invraisemblable paire de Ray Ban seventies sont la marque de fabrique d'une sacrée gueule. Le comédien de 70 ans a souvent joué les méchants, et même ses rôles de gentils font peur. Son personnage de Marcos Timoleon, armateur grec en double angoissant d'Onassis, n'est pas de ceux qui l'extirperont de la fosse aux serpents… Alors, quand on le retrouve peu avant la cérémonie dans son hôtel au cœur de Locarno, on marche sur des œufs. Scoop: Willem Dafoe est un monstre… de gentillesse. Aimez-vous jouer sur la force expressive de votre visage, aux traits parfois très durs et inquiétants? Je n'y pense jamais, mais les gens en parlent, donc je suis conscient de son pouvoir. Quand je passe devant un miroir, je me sens souvent comme un gosse qui se dit: «Putain, c'est qui ce vieux?». Ou alors: «C'est qui ce gros dur?» (Rire) Un acteur développe forcément un regard aliéné sur son propre physique. Je n'adore pas les miroirs, mais je me vois à l'écran et j'y suis un personnage de cinéma. Du coup, dans une certaine mesure, je disparais dans cette abstraction. Ce n'est pas qui je suis, ce n'est pas vraiment mon visage, ni mon corps, c'est une image. Jeudi 7 août, Willem Dafoe arrive à la première mondiale de «The Birthday Party» sur la Piazza Grande de Locarno. Luca Chiandoni C'est la raison pour laquelle, dans le film, vous le montrez nu si facilement? J'ai toujours fait des trucs nu au théâtre, ce n'est pas un problème d'en faire dans un film. J'ai 70 ans, je ne suis pas un fan de la salle de fitness, mais je suis en forme. J'ai toujours été une personne physique, un danseur. Et puis, vous savez, se mettre nu est un pouvoir, c'est devenir la personne la plus puissante dans la pièce. Bien sûr, quand je me vois à l'écran, je remarque que j'ai le cul qui pendouille un peu, mais en même temps, toutes proportions gardées, je me trouve encore pas mal. Je tiens debout et tout fonctionne encore. Je me sens comme Popeye: «I Yam what I Yam!» En plus de 150 films, vous avez incarné des flics honnêtes, des soldats intègres, des marins nigauds. Même Van Gogh et Jésus-Christ! Pourquoi les gens vous associent plus facilement à des rôles de méchant? Le public aime les sales types parce qu'ils font des choses que nous ne pouvons pas faire! Ils ne peuvent s'en empêcher: ils le font. Donc, ils sont cool! (Rire) C'est un plaisir coupable de les voir faire des choses horribles parce qu'au fond, nous sommes socialisés et nous ne nous autorisons pas cela. Mais nous avons ça en nous aussi. Ce côté obscur. Parmi vos méchants, quel est votre préféré? Bobby Peru, dans «Wild at Heart» («Sailor et Lula», 1990) est assez génial. Ce mec est un vrai méchant. Même à moi, il me fout la trouille. Selon votre définition, le mal serait une forme de sociopathologie criminelle. Or, dans «The Birthday Party», votre personnage croit agir pour le bien des autres. Il chante cette rengaine des Animals: «I'm just a soul whose intentions are good, Oh Lord, please don't let me be misunderstood…» J'ai lu récemment le point de vue d'un professeur de théâtre qui expliquait à ses élèves: souvent, nous faisons des choses que nous n'aimons pas vraiment faire, mais nous les faisons par peur de ne plus exister. Cela va au-delà de la morale. Il y a soudain cette terreur viscérale qu'il convient d'agir afin de valider le sens de sa vie, quel qu'en soit le coût pour les autres. Marcos est très sensible à cela: il a créé un empire, il est pragmatique, il travaille dur et croit subvenir aux besoins des siens – le mensonge patriarcal classique. «Je vais prendre soin de toi, que tu le veuilles ou non, parce que je sais ce qui est bon pour toi!» Et cela conduit à des drames. On n'est pas obligés de l'approuver, mais il faut comprendre que chaque mauvaise action a un côté angélique, et chaque bonne intention un côté obscur. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Comme Marcos, pensez-vous aussi… À laisser un héritage? Une œuvre? Si je peux me vanter d'une chose – mais il ne faut pas le faire, parce que ça gâche tout – c'est d'être plutôt doué pour vivre le présent. Je ne planifie pas tellement ma vie. Une grande partie de notre malheur vient d'attentes déraisonnables. Trop penser à l'avenir crée de l'anxiété. Trop remuer le passé crée de la dépression. Donc il faut vivre entre les deux. C'est ridicule, c'est un truc de hippie, mais je pense que c'est vrai: il faut savoir être là. Pleinement. Et c'est aussi la clé de la création. Le cinéma est très coûteux et demande une planification folle, et souvent les résultats ne correspondent plus aux projets, une fois mis en opération. Les meilleurs cinéastes sont ceux qui savent s'adapter et sont capables d'ajuster leurs attentes, de rester ouverts à l'expérience. Et c'est aussi une loi de la vie. Chaque fois qu'on commence à trop anticiper ou à trop réfléchir, je pense que c'est contre-productif. C'est un credo que vous appliquez à votre travail d'acteur? Oh, absolument! J'ai besoin qu'on me dirige – ou plutôt qu'on me guide. L'une des raisons pour lesquelles je ne suis pas réalisateur, c'est que je n'aime pas les responsabilités. Je suis très responsable dans la vie, mais je ne veux être responsable dans mon art. Je veux trouver ma voie sans avoir de vue d'ensemble. Un cinéaste doit diriger un groupe, avoir une vision et tenter de l'exécuter. Je ferai de mon mieux pour l'incarner au moment où la caméra tournera, mais c'est une activité très différente. Marco Abram Le film que vous présentez à Locarno se déroule en 1975, sur une île. Un monde purement analogique, où l'unique moyen de communication est une ligne téléphonique et un télex. C'est une nostalgie particulière? Écoutez… Vous devez être très prudent quand vous abordez ce sujet, parce que vous ne voulez pas ressembler à une vieille grue qui radote et pleurniche sur les méfaits des nouvelles technologies. Ce truc (il pointe du doigt le smartphone sur la table, qui enregistre la conversation) est la plus grande révolution de tous les temps. Il a changé notre façon de penser et nos relations avec les autres. On voit le monde à travers ça. C'est tellement séduisant! Tout le monde est accro. J'ai le mien, je l'ai laissé dans ma chambre. Politiquement, cependant, beaucoup de choses entrent en jeu qui me font très peur. Un monde artificiel, déformé, une compétition virtuelle qui efface l'expérience physique et l'interaction sociale. Quand je vois des familles au restaurant, et j'en vois de plus en plus, où chaque membre est plongé dans son écran, ça me fend le cœur, mais ça m'inquiète plus encore. Ces années 70 que montre le film, ce mélange de couleurs pastel et chaudes, cette vie de bohème, ces odeurs que l'on devine, ce sont les seventies que vous avez connues? Mes années 1970 furent celles de mes débuts d'acteur. Je faisais des tournées, je vivais dans des endroits différents, c'était passionnant. Puis je suis allé à New York. La ville était dure, mais elle connaissait une explosion dans les domaines de la musique, de la danse, du théâtre, du cinéma. Mais… j'étais jeune! Donc ambitieux. La force de la jeunesse, son inconséquence, y était pour beaucoup, mais il faut reconnaître que New York vivait une époque bénie. Beaucoup de gens créaient en amateurs, ils ne pensaient pas à leur carrière. Le plaisir seul comptait. On ne se souciait pas de monétiser ses activités ni d'acheter une maison ou d'avoir des enfants. Nous étions en chute libre et on y trouvait de la joie. On réparait les conneries de la génération précédente. Donc on peut parier que cela reviendra un jour. Davantage autour de Locarno François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Les cinq artistes à ne pas rater au Venoge Festival cette semaine
Les cinq artistes à ne pas rater au Venoge Festival cette semaine

24 Heures

time2 hours ago

  • 24 Heures

Les cinq artistes à ne pas rater au Venoge Festival cette semaine

Accueil | Culture | Festivals | Du 13 au 16 août aura lieu la 30e édition du rendez-vous musical de Penthaz. Voici notre sélection d'artistes à ne pas manquer. Publié aujourd'hui à 10h05 Le public du Venoge Festival ici lors du concert de The Dire Straits Experience le 17 août 2023. KEYSTONE/Laurent Gillieron Le Venoge Festival fête cette année ses trois décennies d'existence. Pour souffler ses bougies, une trentaine d'artistes et de formations sont attendus du 13 au 16 août à Penthaz. En voici cinq à ne pas rater. SCH, le mercredi 13 août À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. On ne présente plus SCH , patron du rap francophone. La fin de l'année dernière a été chargée pour le Marseillais entre la sortie de «JVLIVS III: Ad Finem», conclusion de sa saga en quatre albums, commencée en 2018, et une tentative d'attentat à son encontre en décembre. Un proche de l'artiste avait perdu la vie. 2025 signe son retour à la scène. Et à Penthaz, il sera en bonne compagnie avec Gazo, Sakage, Jok'air et Luidji, programmés le même soir. SCH se produira le mercredi 13 août à 21 h 30 sur la Mainstage. UB40, le jeudi 14 août À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le grand public les connaît surtout pour «Red Red Wine» ou «Falling in Love With You». Mais, fort de quarante-cinq ans de carrière et d'une vingtaine d'albums, UB40 aura plus à proposer à Penthaz. Ce qui explique le succès des reggaemen de Birmingham? «Je n'en ai aucune idée. Nous avons eu beaucoup de chance, notre succès a été très rapide, nous avait répondu le guitariste Robin Campbell en marge du Zermatt Unplugged en mars dernier. Comme une bande de copains, nous avons simplement créé la musique que nous aimions jouer et écouter.» UB40 se produira le jeudi 14 août à 20 h 20 sur la Mainstage. Sean Paul, le jeudi 14 août À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Caraïbes toujours, le roi du dancehall Sean Paul fera son retour en terres vaudoises, un an après son passage à Paléo. La foule s'était alors pressée devant la scène Vega pour le concert du Jamaïcain. À Penthaz, le papa de «Get Busy», «Temperature» ou «We Be Burnin'» aura droit aux honneurs de la grande scène. Ce qui ne devrait pas déplaire aux enfants des Nineties qui le découvraient sur MTV au tournant du millénaire. Sean Paul sera le jeudi 14 août à 23 h 05 sur la Mainstage. Vendredi sur Mer, le vendredi 15 août À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. On aurait trouvé dommage qu'elle soit programmée un autre soir du festival. En cette soirée numéro 3, la Genevoise Vendredi sur Mer présentera les titres de son dernier album «Malabar Princess». Un opus qui marque son retour en Suisse après ses années parisiennes. C'est «un mélange des deux premiers albums, nous racontait-elle en avril dernier. Il conserve la confiance vocale acquise sur le deuxième et intègre des sonorités pop, pop rock et parfois disco, qui rappellent le premier.» À observer en live. Vendredi sur Mer se produira le vendredi 15 août à 17 h 30 sur la Riverstage. Eddy de Pretto, le samedi 16 août À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. C'est pour sa participation à «Cœur maladroit», premier album de Marine, la gagnante de la saison 12 de la Star Academy, qu'il a fait parler de lui en juin. Eddy de Pretto, figure désormais installée de la scène française, lui a écrit deux titres. Mais ce sont bien ses chansons à lui que l'artiste proposera au public du Venoge Festival. De «Kid» à «personne pour l'hiver» en passant par «Fête de trop»: les grandes banalités et les petits drames de la vie entre chant, rap et parlé-chanté. Eddy de Pretto sera le samedi 16 août à 23 h 15 sur la Riverstage. D'autres actus en lien avec le Venoge Festival Lea Gloor est journaliste au sein de la cellule digitale depuis février 2025. Elle est titulaire d'un Master en journalisme de l'Université de Neuchâtel depuis 2014. Plus d'infos @LeaGloor Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Le capitaine Bouillon privé de navigation sur le lac de Joux
Le capitaine Bouillon privé de navigation sur le lac de Joux

24 Heures

time3 hours ago

  • 24 Heures

Le capitaine Bouillon privé de navigation sur le lac de Joux

L'humoriste «gourou» de la Revue de Thierrens s'est fait voler le bateau avec lequel il emmenait ses copains au Paradis des Dames. Publié aujourd'hui à 09h03 L'humoriste, Denis Meylan de son vrai nom, s'est fait voler son bateau au port de L'Abbaye, sur le lac de Joux. Il ne lui reste que la chaîne d'amarrage et le moteur, qui était attaché à un arbre avec un cadenas à vélo. Yvain Genevay En bref: Voilà une blague dont Denis Meylan, alias «Bouillon», se serait bien passé. Autour du 20 juillet dernier, un ou des inconnus ont volé le petit bateau que l'humoriste laissait depuis des années à L'Abbaye, au bord du lac de Joux . «Ce n'était pas un bateau, c'était un morceau de poésie», corrige avec sa grosse voix celui qui a grandi sur les rives du lac. «Et le pire, c'est qu'ils n'ont même pas pris le moteur!» Un comble effectivement, alors qu'il y a quelques jours, nous relations les déboires d' un Vaudois s'étant fait voler quatre fois de suite ses moteurs en quelques mois. Au Paradis des Dames L'unique fonction du bateau de Bouillon était d'emmener les copains juste en face, sur une petite plage bien connue des Combiers et accessible uniquement par l'eau: Le Rouget, connu dans la région sous le nom de Paradis des Dames. «Peut-être parce que les garçons aimaient bien aller avec leurs copines dans ce coin tranquille. J'ai toujours entendu ce surnom, mais je n'ai jamais eu d'explication officielle. Par contre, j'y ai emmené quasiment tout le Jorat et pas mal de gens de la Vallée. On allait y faire des grillades et boire du péteux avec de l'eau jusqu'à la taille» Dûment immatriculée et assurée, la petite embarcation ne pouvait toutefois porter que 640 kg. «Ce qui pouvait vite être atteint avec les glacières bien remplies et quelques gros à bord», rigole le capitaine qui n'est, lui-même, pas vraiment une demi-portion. «On n'a jamais chaviré, mais il y a eu des débarquements assez chaotiques.» Une «tortue» au lac de Joux Une plainte a évidemment été déposée, mais c'est surtout l'aspect émotionnel qui touche celui qui, pour une fois, n'a pas envie de rigoler. «Après des années de passion pour la montagne, j'avais trouvé celle pour les lacs. J'ai fait presque tous les lacs suisses avec mon zodiac sur le toit de ma voiture.» Pour le mettre à l'eau, cette force de la nature le portait simplement sur son dos, comme l'illustre une photo dans son livre «Mes amis, mes passions… et plus si entente!» paru en 2022. «Les gens disaient: «C'est quoi cette tortue au bord du lac de Joux?» Et les autres répondaient: «C'est seulement Bouillon avec son zodiac sur le dos!» La photo de Bouillon avec son Zodiac sur le dos insérée dans un livre paru en 2022. DR Avec les années, ces escapades lacustres se sont toutefois progressivement réduites, jusqu'à l'amarrage permanent au bord du lac de Joux. Les sorties au Paradis des Dames devraient toutefois bientôt reprendre puisque le «gourou» de la Revue de Thierrens s'est commandé un nouveau bateau. «Mais ce ne sera pas tout à fait pareil: avec ce vol, c'est un peu de liberté et d'insouciance qui se sont envolées…» D'autres vols de bateaux ou de moteurs Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Sylvain Muller est journaliste à la rubrique Vaudoise depuis 2005. Il est responsable du bureau d'Echallens et couvre à ce titre l'actualité du district du Gros-de-Vaud. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store