
Anaïs Grangerac, nouvelle animatrice de «Ninja Warrior» : «Nous avons testé quelques obstacles avec Denis Brogniart»
L'esplanade de la Pantiero à Cannes a accueilli le décor pharaonique du tournage de la neuvième saison de « Ninja Warrior » entre le 26 et le 31 mars dernier. Près de 200 participants ont pris part à la compétition dont un athlète non-voyant. À l'issue des phases de qualification, les candidats envoyés en phase finale seront opposés à des compétiteurs venus des États-Unis, d'Australie, du Japon, de l'Angleterre, de l'Allemagne, d'Espagne et d'Italie.
Après le retrait d'Iris Mittenaere, c'est Anaïs Grangerac qui a rejoint Denis Brogniart et Christophe Beaugrand à l'animation de « Ninja Warrior ». L'animatrice nous raconte comment elle a vécu cette nouvelle expérience et revient sur son parcours depuis ses grands débuts dans les coulisses de « The Voice » il y a dix ans.
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LE FIGARO. - Comment s'est effectué le choix de TF1 pour remplacer Iris Mittenaere dans « Ninja Warrior » ?
Anaïs GRANGERAC. - C'est arrivé quelques semaines avant le début du tournage, TF1 m'a appelé pour m'informer qu'Iris ne serait finalement pas disponible pour « Ninja Warrior » et que j'étais un choix évident pour eux. Au sein du groupe, je suis identifiée comme la « madame bien-être » et par mon côté coach sportif. Ils connaissent également mon relationnel, ils ont pu le voir notamment dans « The Voice ». Donc les dirigeants de TF1 étaient ravis de me proposer de rejoindre l'émission.
À Cannes, vous avez travaillé aux côtés de Denis Brogniart et de Christophe Beaugrand…
Avec Christophe, nous nous connaissons depuis longtemps et nous nous adorons. Avec Denis, nous nous sommes croisés plusieurs fois mais c'était la première fois que nous travaillions ensemble sur une émission. Ça s'est super bien passé. J'ai été très bien accueillie par les garçons et je me suis très bien sentie.
Votre rôle dans ce trio d'animation est-il différent de celui d'Iris Mittenaere ?
Nous avons gardé la même organisation en alternant les rôles. J'ai pu commenter les épreuves en direct en me servant de ma modeste expertise technique du crossfit et me rendre auprès des participants. J'ai travaillé en amont sur les profils des candidats pour bien connaître le casting. Les gens savent que je suis quelqu'un d'assez pétillant, énergique et dynamique. Je reste authentique et bienveillante.
Vous verriez-vous participer à « Ninja Warrior » ?
Cela me plairait, même si le parcours est très difficile et que je n'ai pas les capacités des candidats que j'ai pu voir. Avec Denis, nous avons testé quelques obstacles, nous n'avons pas pu nous en empêcher. Nous nous sommes lancé une petite compétition l'un contre l'autre. Nous n'avons pas le droit de faire la plupart des obstacles pour des questions d'assurance.
« Je suis assez perfectionniste et j'ai longtemps eu le syndrome de l'imposteur » Anaïs Grangerac
Quel regard avez-vous sur votre parcours à la télévision depuis votre première apparition dans les coulisses de « The Voice » ?
Le fait de revenir dans « The Voice » l'année dernière, là où tout avait commencé, m'a permis de boucler la boucle. Quand je m'autorise à regarder en arrière, j'ai beaucoup de fierté et de bienveillance. Tout ce que j'ai pu faire était sain et logique. Je suis quelqu'un qui est beaucoup dans l'anticipation et qui ne se satisfait jamais de ce qu'elle a. J'ai été élevée dans la méritocratie, je n'avais aucune relation dans le monde de la télévision et personne ne m'a jamais aidé à avancer. J'ai dû beaucoup travailler et saisir les opportunités. Mais je n'aurais jamais pensé devenir animatrice.
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Qu'envisagiez-vous professionnellement lorsque vous étiez étudiante ?
Je ne savais pas exactement. C'est pour ça que je suis partie en classe préparatoire littéraire puis à la Sorbonne parce que c'était encore assez généraliste. Je savais que je m'orienterais vers des métiers de la communication parce que j'aime naturellement m'exprimer et échanger avec les gens. En dehors de quelques petits boulots, j'ai rapidement travaillé dans le domaine de la télévision. Je suis rentrée chez TF1 en stage de fin d'études. Vincent Panozzo et Matthieu Grelier m'ont mis le pied à l'étrier en me mettant devant une caméra, je me suis rendu compte que j'étais à l'aise et que ça me plaisait.
À quel moment avez-vous pris conscience que l'animation allait devenir votre métier ?
Assez rapidement après ma première expérience dans « The Voice », au moment où W9 m'a proposé d'animer des émissions. Les choses se sont déroulées naturellement, je ne me suis pas posée de questions. J'ai acquis ma légitimité au fur et à mesure des années. Je suis assez perfectionniste et j'ai longtemps eu le syndrome de l'imposteur. Je ne sais pas quel a été le déclic, peut-être au moment de devenir maman. Ce qui m'a confortée dans l'idée que j'avais ma place, c'est le fait de me voir confier de nouveaux formats et de m'y épanouir. C'est avec l'expérience que l'on prend confiance en soi.
Le fait de devenir maman en novembre 2021 a-t-il changé des choses dans vos aspirations personnelles et professionnelles ?
J'ai toujours accordé beaucoup d'importance à l'équilibre entre ma vie pro et ma vie perso. Après ma grossesse, j'ai très vite repris le travail parce que je pouvais me le permettre et parce que mon mari était là. Les gens qui me connaissent savent que je suis restée la même depuis que je fais de la télé et je suis persuadée que ce sera toujours le cas dans 10-15 ans. J'ai été hyper bien élevée, je suis très ancrée, je connais mes valeurs et mes priorités et j'adore mon métier.
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