
Affaire Bétharram : 17 nouvelles plaintes, dont 10 pour des faits sexuels, seront déposées ce mercredi
l'affaire Bétharram
comptera au moins 217 plaintes.
17 nouvelles plaintes vont être déposées
, ce mercredi 23 juillet, auprès du procureur de la République de Pau pour « violences physiques », « violences sexuelles » et « viols », a annoncé le collectif des victimes de l'institution Notre-Dame de Bétharram dans un communiqué de presse, consulté par Le Parisien.
Ces 17 plaintes additionnelles, dont 10 pour des faits de nature sexuelle, seront déposées « par le biais d'Alain Esquerre, victime et lanceur d'alerte sur ce dossier », portant à 217 le total de plaintes dans cette affaire, « sans compter les nombreuses autres plaintes déposées directement dans les commissariats et gendarmeries de France non comptabilisées par le collectif », poursuit le communiqué.
Parmi ces 17 nouvelles plaintes, plusieurs d'entre elles concernent, entre autres, des « violences physiques » et des « actes de torture », précise le collectif qui cite plusieurs exemples, dont une « scène de tabassage par deux surveillants, dont le surveillant général, d'un élève de 15 ans » ou encore un enfant de 12 ans « obligé » de dormir « dans son lit plein d'urine suite au refus du surveillant de le laisser aller aux toilettes ».
D'autres plaintes, elles, relatent des « piqûres d'eau », des « punitions collectives » ou encore des violences contre un enfant de 10 qui a eu la « lèvre fendue suite à un coup porté au visage par le surveillant général des petits ».
D'autres plaintes, elles, seront déposées pour des « violences sexuelles » et des « viols », poursuit le collectif qui cite une « tentative d'agression sexuelle et séquestration d'un mineur de 17 ans par le surveillant général », une « agression sexuelle et des violences répétées sur un enfant de 14 ans par le surveillant général », le « viol d'un enfant sur une table » et des « viols réitérés sur un enfant de 12 ans par un prêtre non identifié ».
Plusieurs de ces plaintes concernent le Père Carricart, accusé d'attouchements, d'agressions sexuelles et de viol sur des enfants de 10 à 15 ans.
Depuis le début de l'enquête, le père Carricart est visé par 32 plaintes dont 27 pour agressions sexuelles et viols, précise le communiqué, qui cite aussi le père Segur, visé par 13 plaintes dont 10 pour agressions sexuelles et viols, et Damien Saget, un ancien surveillant de l'établissement, visé par 105 plaintes dont 34 pour agressions sexuelles et viols.
Parmi les 217 plaintes, 19 adultes, dont quinze prêtres (quatorze d'entre eux sont décédés), trois surveillants et un professeur de sport, et trois anciens élèves, mineurs au moment des faits, sont mises en cause pour des faits de violences sexuelles ou de viols dans cette affaire. Douze adultes, eux, sont mis en cause pour des violences physiques. Au total, 31 adultes sont incriminés, ajoute le collectif.
À ce jour, sans compter les 17 plaintes déposées ce 23 juillet, seules deux plaintes ne sont pas prescrites. Elles ont conduit à la mise en examen, le 21 février, d'un ancien surveillant de l'établissement pour « agression sexuelle sur mineur de quinze ans en 2004 » et «
viol sur mineur
de quinze ans par personne ayant autorité commis entre 1991 et 1994 ».
Un autre surveillant et un prêtre
placés en garde à vue
avaient, en revanche, bénéficié de la prescription, dans ce dossier où les sévices dénoncés s'étalent de 1957 à 2004, avait alors indiqué le parquet.
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