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Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois
Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois

24 Heures

time3 days ago

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Non, les guérisseurs ne sont pas au-dessus des lois

Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion Les accusations de viols contre un rebouteux fribourgeois, que «24 heures» révèle aujourd'hui, doivent nous ouvrir les yeux: il faut mieux encadrer les médecines parallèles. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h31 Quand la médecine montre ses limites face à la maladie ou au mal-être, il peut représenter le dernier espoir. Le guérisseur voit arriver à lui des personnes en détresse. Vulnérables. Certains abusent de leur position. C'est écœurant. Et, hélas, pas si rare. Plusieurs condamnations ont été prononcées ces dernières années pour des abus perpétrés par des guérisseurs romands. Dernièrement, le magnétiseur star Denis Vipret a été accusé d'attouchements par cinq femmes, dans une enquête de la RTS . Il conteste ces allégations et bénéficie de la présomption d'innocence. Aujourd'hui, nous présentons les agissements d'un rebouteux fribourgeois, qui aurait violé des femmes entre 2007 et 2022 sous des prétextes thérapeutiques. Il sera jugé cette semaine. Cette nouvelle affaire, terrible, nous incite à nous arrêter sur ces médecines parallèles. Non pas pour juger ses adeptes – des services hospitaliers ne font-ils pas appel à des «coupeurs de feu»? Mais pour soutenir les victimes. Si une part de mystère demeure dans ces pratiques, même si on est libre d'y croire, la frontière doit être claire entre ce qui est acceptable ou pas lors des séances. Comme en médecine, le cadre doit être strict – et il reste du chemin à faire sur le plan légal. Ce n'est pas si simple: comment interpréter le geste d'un thérapeute non conventionnel? C'est souvent bien après l'acte que la victime réalise qu'il y a eu un abus. Apprenons à l'écouter. Incitons-la à se confier à une structure spécialisée. Et que la justice soit forte contre ces guérisseurs abuseurs. Les rebouteux accusés d'abus sexuels Eric Lecluyse est rédacteur en chef de «24 heures» et de la rédaction romande de Tamedia depuis décembre 2024. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ), il était auparavant rédacteur en chef du quotidien neuchâtelois «ArcInfo». Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Un autre guérisseur fribourgeois aurait fait quatorze victimes
Un autre guérisseur fribourgeois aurait fait quatorze victimes

24 Heures

time3 days ago

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Un autre guérisseur fribourgeois aurait fait quatorze victimes

Après Denis Vipret, qui aurait commis des attouchements, un rebouteux fribourgeois est accusé par quatorze femmes. Cet agriculteur est poursuivi pour une série de viols et de contraintes sexuelles. Publié aujourd'hui à 06h25 L'accusé, qui pratiquait des «massages énergétiques», expliquait à ses victimes que les actes sexuels préconisés étaient exclusivement à but thérapeutique. Manuel Perrin En bref: L'affaire, qui sera jugée ce mercredi par le Tribunal pénal de la Veveyse à Châtel-Saint-Denis, est un nouveau coup dur pour les adeptes des soins énergétiques en Suisse romande. Après les accusations d'attouchements par cinq ex-patientes du célèbre magnétiseur broyard Denis Vipret , révélées récemment par la RTS , un autre guérisseur fribourgeois de 58 ans – que nous nommerons Olivier – est aussi dans le viseur de la justice. Incarcéré depuis trois ans dans l'attente de son procès, cet agriculteur est poursuivi pour une très longue série de viols et de contraintes sexuelles présumés sur quatorze femmes, identifiés en cours d'enquête, durant une quinzaine d'années. Elles avaient entre 20 et 51 ans. Certaines bénéficient toujours d'un suivi thérapeutique. De nombreux abus sexuels Toutes les victimes n'ont pas fait appel à la justice. Huit d'entre elles n'ont pas déposé de plainte pénale, notamment celle avec laquelle le Fribourgeois a entretenu une relation de couple pendant deux ans ou encore une trentenaire qui aurait avorté à la suite d'un «soin thérapeutique». Quatre des six plaignantes seront présentes à l'audience. Elles retrouveront celui qui prétendait pouvoir soigner tous leurs maux grâce à ses dons, et ce, gratuitement. «Deux de mes mandantes ont été dispensées de comparaître: elles n'arrivent tout simplement pas à être confrontées à l'accusé, même en présence d'une paroi de séparation», explique Me Jacy Pillonel. L'avocate ajoute que «l'une d'elles fait des cauchemars avec la voix de l'intéressé depuis l'audition de confrontation au Ministère public .» Pas le premier procès Les faits en cause dans cette affaire concernent les années 2007 à 2022. Au milieu de cette période, en mai 2016, Olivier a déjà été reconnu coupable d'actes sexuels commis sur une personne incapable de discernement ou de résistance, «pour des faits similaires», selon la justice. Le Tribunal de Romont l'avait alors condamné à une peine pécuniaire avec sursis. Ce qui ne l'aurait pas empêché de récidiver, selon les victimes. Dix des nouveaux cas présumés d'agressions par le rebouteux ont eu lieu après sa condamnation. Son risque de récidive serait par ailleurs toujours «moyen à élevé», selon une expertise de la psychiatre et psychothérapeute Deborah Castagnoli. La doctoresse se dit favorable au prononcé d'une mesure thérapeutique ambulatoire pour soigner un trouble de la personnalité «non spécifié». Soi-disant rebouteux L'acte d'accusation de la procureure Catherine Christinaz relève les situations de vulnérabilité dans lesquelles se trouvait chacune de ces quatorze patientes, qui étaient souvent redirigées chez Olivier par des membres de leur famille ou des amis. Comme cette jeune Valaisanne toxicomane victime de deux viols dans son enfance – et dont le père venait de se suicider, qui ressentait fréquemment le besoin de téléphoner au guérisseur fribourgeois. Presque «comme une drogue», selon elle. Ou cette quadragénaire aux idées suicidaires, mobbée à son travail. «L'accusé a été très malin», reprend Me Pillonel. «Il mettait d'abord ces femmes en confiance, en prétendant qu'il a des dons, et en leur disant qu'elles pouvaient lui parler de leurs problèmes auxquels tout le monde doit faire face un jour ou l'autre dans sa vie.» Certaines ont expliqué que le rebouteux autoproclamé les avait rencontrées fortuitement, et qu'il serait parvenu à les convaincre qu'elles souffraient de blocages internes, de kystes ou de maladies graves, comme un cancer du sein ou de l'utérus – alors qu'il n'en était rien. Victimes fragilisées De la même manière, Olivier, qui est aussi père de famille, aurait abusé de la crédulité des plus fragiles en allant jusqu'à leur faire croire qu'il était entré en contact avec certains de leurs proches défunts, lesquels lui auraient indiqué que ces prétendus soins étaient la voie à suivre pour leur guérison. Les séances de soins avaient souvent lieu dans un container attenant au domicile du Fribourgeois, sis sur le domaine agricole familial, et dont la porte aurait été verrouillée dans certains cas. Parfois, le soi-disant guérisseur donnait rendez-vous à ses patientes dans des hôtels. Et certaines acceptaient qu'il se rende chez elles. Soins énergétiques La plupart du temps, il ne devait être question que de massages «énergétiques». L'accusé aurait expliqué à ces femmes que les actes sexuels qu'il préconisait étaient exclusivement à but thérapeutique. Et que si elles refusaient, de coûteuses opérations s'ensuivraient. Voire «un drame». Avec plusieurs, des documents ou messages de consentement aux soins étaient rédigés et/ou signés. Des rapports sexuels complets, la plupart du temps non protégés, auraient ainsi été entretenus pour débloquer un dos, une nuque, un ventre, ou déboucher des tubes utérins. D'autres pratiques extrêmes auraient également été consenties pour soigner des maux imaginaires, pour «libérer» d'anciens traumatismes. Selon l'accusation, le guérisseur tentait de les persuader qu'elles avaient aussi un don, et qu'elles devaient absolument lui soigner d'importantes douleurs urinaires en le masturbant. Magie noire Plusieurs victimes ont indiqué que le quinquagénaire leur parlait de magie noire et qu'il allait jusqu'à affirmer que c'était la cause de leurs maux. Ou à suggérer faussement à une plaignante que des individus jaloux voulaient sa mort et que les soins énergétiques qu'il prodiguait étaient le seul moyen de l'en protéger. «Encore aujourd'hui, l'une de mes mandantes a peur qu'il parvienne à lui faire du mal, à elle et à ses enfants, lâche Me Pillonel. Il disait en outre à ses patientes de ne parler à personne de ses actes, ou de supprimer les messages qu'ils s'échangeaient.» Pour asseoir son emprise, Olivier a assuré à plusieurs d'entre elles qu'il travaillait pour la police – en qualité de gendarme ou de «détective» –, qu'il était envoyé en mission pour l'ONU , ou qu'il était parvenu à soigner l'épouse de son médecin traitant, prétendument atteinte d'un cancer du sein. Pas de commentaire Face aux enquêteurs du canton de Fribourg, le rebouteux déclaré aurait répété que les actes sexuels qu'il préconisait à titre de soin thérapeutique lui auraient été enseignés dans le cadre d'un cours suivi en Thaïlande. Contacté, son défenseur Me Guillaume Hess dit réserver ses déclarations pour le procès à venir à Châtel-Saint-Denis. Les rebouteux accusés d'abus sexuels Newsletter «La semaine fribourgeoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Fribourg, chaque vendredi. Autres newsletters Benjamin Pillard est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2019. Il couvre en particulier les faits divers et l'actualité judiciaire des cantons romands. Auparavant, il a travaillé durant sept ans au sein de la rédaction du «Matin». Plus d'infos @benjaminpillard Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pédocriminalité en ligne : « Il faut entre 19 secondes et 45 minutes pour piéger un enfant »
Pédocriminalité en ligne : « Il faut entre 19 secondes et 45 minutes pour piéger un enfant »

Le Parisien

time3 days ago

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Pédocriminalité en ligne : « Il faut entre 19 secondes et 45 minutes pour piéger un enfant »

L'affaire Cottineau , du nom de cet assistant familial de la région nantaise, suspecté d'avoir orchestré les viols filmés de plusieurs enfants en bas âge, montre de la plus atroce des manières une vérité que les enquêteurs spécialisés dénoncent depuis longtemps : les images dites de « pédopornographie » , qui circulent à vaste échelle sur Internet, ne sont pas seulement des preuves accablantes des penchants pédophiles et criminels de ceux qui les consultent ou qui les collectionnent. Ils sont aussi des preuves, terribles, de sévices endurés dans la vie réelle par les enfants sur les images. Des jeunes victimes suppliciées à l'autre bout du monde, ou à domicile. « Pédopornographie » : le terme toujours présent dans le Code pénal, qui colore d'une connotation ludique l'exploitation sexuelle d'enfants forcément non consentants, hérisse Véronique Béchu. La commandante, en disponibilité depuis peu de la police nationale, tient à bien nommer le mal. « Ce sont des contenus pédocriminels, il faut dire les choses », martèle-t-elle. Cette bataille sémantique sera l'un de ses combats à la tête de l'Observatoire des violences numériques nouvellement créé par l'association e-enfance, et qu'elle vient de rejoindre.

À Angers, un homme accusé de viols sur mineurs se suicide en prison
À Angers, un homme accusé de viols sur mineurs se suicide en prison

Le Parisien

time6 days ago

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À Angers, un homme accusé de viols sur mineurs se suicide en prison

Suicide dans une prison d' Angers . Un homme, placé en détention provisoire pour des faits de viols sur mineurs , s'est donné la mort à la maison d'arrêt d'Angers, a annoncé jeudi le procureur de la ville. Le 3 juillet, un homme de 48 ans, originaire de la région de Saumur , avait été placé en garde à vue par des gendarmes et avait été entendu sur des faits de viols et viols aggravés commis sur trois mineurs entre janvier 2024 et la fin d'année 2025. « Le mode opératoire décrit par les plaignants était toujours identique : le mis en examen attirait ses victimes en vendant des Puffs (produits de vapotage jetables) sur les réseaux sociaux et entamait une relation de confiance avec les mineurs avant d'obtenir des rapports sexuels avec eux », a déclaré Éric Bouillard, procureur de la République d'Angers, dans un communiqué de presse. Samedi, le parquet d'Angers a ouvert une information et le mis en examen a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt. C'est ce mercredi 9 juillet, peu après 1 heure du matin, que « le mis en examen a été découvert sans vie dans sa cellule. Comme c'est toujours le cas dans une telle hypothèse, une enquête pour recherche des causes de la mort est ouverte et une autopsie sera pratiquée dans les prochains jours », a indiqué le procureur, précisant que l'hypothèse d'un suicide était « privilégiée ». L'information judiciaire visant les faits qui lui étaient reprochés se poursuit, elle aussi,, notamment pour identifier d'éventuelles autres victimes, a ajouté le magistrat.

Angers : accusé de viols sur mineurs, un homme se suicide en prison
Angers : accusé de viols sur mineurs, un homme se suicide en prison

Le Figaro

time6 days ago

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Angers : accusé de viols sur mineurs, un homme se suicide en prison

Cet homme de 48 ans avait été placé en garde à vue par des gendarmes le 3 juillet pour des faits de viols et viols aggravés commis sur trois mineurs entre janvier 2024 et la fin d'année 2025. Un homme, placé en détention provisoire pour des faits de viols sur mineurs, s'est suicidé à la maison d'arrêt d'Angers (Maine-et-Loire), a annoncé jeudi le procureur de la ville. Le 3 juillet, un homme de 48 ans, originaire de la région de Saumur, avait été placé en garde à vue par des gendarmes et avait été entendu sur des faits de viols et viols aggravés commis sur trois mineurs entre janvier 2024 et la fin d'année 2025. «Le mode opératoire décrit par les plaignants était toujours identique: le mis en examen attirait ses victimes en vendant des 'Puffs' (produits de vapotage jetables) sur les réseaux sociaux et entamait une relation de confiance avec les mineurs avant d'obtenir des rapports sexuels avec eux», a déclaré Éric Bouillard, procureur de la République d'Angers, dans un communiqué de presse. Publicité Samedi, le parquet d'Angers a ouvert une information et le mis en examen a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt. Mercredi, vers 1H20, «le mis en examen a été découvert sans vie dans sa cellule. Comme c'est toujours le cas dans une telle hypothèse, une enquête pour recherche des causes de la mort est ouverte et une autopsie sera pratiquée dans les prochains jours», a indiqué le procureur, précisant que l'hypothèse d'un suicide était «privilégiée». L'information judiciaire visant les faits qui lui étaient reprochés se poursuit, elle aussi, notamment pour identifier d'éventuelles autres victimes, a ajouté le magistrat.

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