logo
Angers : accusé de viols sur mineurs, un homme se suicide en prison

Angers : accusé de viols sur mineurs, un homme se suicide en prison

Le Figaro10-07-2025
Cet homme de 48 ans avait été placé en garde à vue par des gendarmes le 3 juillet pour des faits de viols et viols aggravés commis sur trois mineurs entre janvier 2024 et la fin d'année 2025.
Un homme, placé en détention provisoire pour des faits de viols sur mineurs, s'est suicidé à la maison d'arrêt d'Angers (Maine-et-Loire), a annoncé jeudi le procureur de la ville. Le 3 juillet, un homme de 48 ans, originaire de la région de Saumur, avait été placé en garde à vue par des gendarmes et avait été entendu sur des faits de viols et viols aggravés commis sur trois mineurs entre janvier 2024 et la fin d'année 2025.
«Le mode opératoire décrit par les plaignants était toujours identique: le mis en examen attirait ses victimes en vendant des 'Puffs' (produits de vapotage jetables) sur les réseaux sociaux et entamait une relation de confiance avec les mineurs avant d'obtenir des rapports sexuels avec eux», a déclaré Éric Bouillard, procureur de la République d'Angers, dans un communiqué de presse.
Publicité
Samedi, le parquet d'Angers a ouvert une information et le mis en examen a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt. Mercredi, vers 1H20, «le mis en examen a été découvert sans vie dans sa cellule. Comme c'est toujours le cas dans une telle hypothèse, une enquête pour recherche des causes de la mort est ouverte et une autopsie sera pratiquée dans les prochains jours», a indiqué le procureur, précisant que l'hypothèse d'un suicide était «privilégiée». L'information judiciaire visant les faits qui lui étaient reprochés se poursuit, elle aussi, notamment pour identifier d'éventuelles autres victimes, a ajouté le magistrat.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Une mesure forte » : le préfet des Bouches-du-Rhône veut expulser des délinquants de leurs logements sociaux
« Une mesure forte » : le préfet des Bouches-du-Rhône veut expulser des délinquants de leurs logements sociaux

Le Parisien

time27 minutes ago

  • Le Parisien

« Une mesure forte » : le préfet des Bouches-du-Rhône veut expulser des délinquants de leurs logements sociaux

C'est une mesure rare, rendue possible par la récente loi contre le narcotrafic adoptée en juin dernier. Le préfet des Bouches-du-Rhône, Georges-François Leclerc, a annoncé ce vendredi avoir enclenché dix procédures d'expulsion visant des locataires de logements sociaux impliqués dans des affaires de délinquance. Dans un communiqué, le représentant de l'État précise que les personnes ciblées vivent à Marseille et dans des communes situées autour de l'étang de Berre. Elles sont accusées d'avoir « gravement troublé l'ordre public » dans leur quartier, notamment par des faits de trafic de drogue, de menaces ou de violences à l'encontre des forces de l'ordre, ou encore de rodéos urbains à répétition. « L'immense majorité a été condamnée, voire incarcérée », indique la préfecture. Les procédures sont engagées auprès de plusieurs bailleurs sociaux du département. Elles s'appuient sur la loi du 13 juin 2025, qui autorise désormais l'expulsion de locataires dont les comportements « dégradent les conditions de vie des autres habitants ». Cette initiative s'inscrit dans une volonté affichée du gouvernement de lutter plus sévèrement contre les trafics de drogue et leurs effets dans les quartiers populaires. « Il s'agit d'une mesure forte, en réponse à des actes qui empoisonnent la vie des habitants respectueux des règles », insiste Georges-François Leclerc. Les expulsions, si elles sont validées par les juges, pourraient intervenir dans les prochains mois. Elles sont toutefois susceptibles de recours, notamment devant les juridictions administratives.

Toulouse : quatre mois après la disparition de Chloé, 14 ans, le parquet ouvre une information judiciaire
Toulouse : quatre mois après la disparition de Chloé, 14 ans, le parquet ouvre une information judiciaire

Le Figaro

time27 minutes ago

  • Le Figaro

Toulouse : quatre mois après la disparition de Chloé, 14 ans, le parquet ouvre une information judiciaire

L'adolescente, qui s'intéressait à l'islam, n'a plus donné signe de vie depuis le 6 avril. Elle n'a plus donné de signe de vie depuis le 6 avril dernier. Près de quatre mois après la disparition de Chloé, une adolescente de 14 ans, le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire contre X pour de multiples infractions, a appris Le Figaro auprès du vice-procureur. L'enquête est notamment ouverte pour enlèvement, séquestration, violence et viol sur mineur de moins de 15 ans, le tout pour des faits s'étalant du 31 mars au 4 avril 2025. La jeune fille aurait tout bonnement quitté le domicile familial où elle vit avec ses parents, qui essaient de retrouver leur enfant. Dans une interview accordée à La Dépêche du Midi le 9 juillet dernier, la mère de Chloé indique avoir scruté les réseaux sociaux, inspecter les quartiers sensibles de Toulouse et distribué des tracts, jusqu'à présent sans succès. Malgré un problème de santé dû à une opération de la hanche, la famille évoque une jeune fille joyeuse qui s'est peu à peu intéressée à l'islam. Lorsqu'elle a commencé à parler de voile, ses parents s'y sont fermement opposés. Publicité Retrouvée après une première fugue L'automne dernier, les parents découvrent un homme caché dans leurs toilettes, un homme sans papiers de 28 ans qui s'avère être le petit ami de leur fille. Peu après, Chloé fait une première fugue avant d'être retrouvée évanouie, couchée dans son urine à un arrêt de bus. Après un séjour aux urgences psychiatriques, où aucunes traces d'alcool, de drogue ou de relations sexuelles ne sont détectées, les soignants évoquant un profond malaise, elle est renvoyée chez elle. «Ni sa psy, ni les policiers, ni nous, ne voulions qu'elle sorte. Mais faute de place, les médecins l'ont renvoyée chez nous. Et Chloé, à la première occasion, est partie en courant», a confié la mère de l'adolescente à La Dépêche. Depuis ce 6 avril, aucune nouvelle. L'enquête ouverte pour disparition inquiétante patine. Le père de la jeune fille publie de nombreux messages sur LinkedIn pour faire en sorte que les recherches continuent. Selon lui, Chloé aurait été formellement identifiée à Bordeaux fin juin et il y a peu à Paris, gare de l'Est. Elle se ferait appeler Inaya, nom qu'elle avait choisi en commençant à s'intéresser à l'islam, et se présenterait comme ayant 19 ans. D'après lui, son apparence physique n'aurait pas changé. Il s'agit d'une fille d'1m50 et de 72 kilos aux yeux très bleus. Elle a une cicatrice de 20 cm sur la hanche droite, un appareil dentaire et peut aussi porter des lunettes ou des lentilles. Chloé est également en situation de handicap suite à des problèmes neurologiques et souffre de fragilité psychologique.

« La France n'a pas de double standard » : dans les coulisses de la décision de Macron sur la Palestine
« La France n'a pas de double standard » : dans les coulisses de la décision de Macron sur la Palestine

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« La France n'a pas de double standard » : dans les coulisses de la décision de Macron sur la Palestine

Avant la lettre adressée ce jeudi 24 juillet par Emmanuel Macron à Mahmoud Abbas , président de l'Autorité palestinienne, dans laquelle il annonce que la France reconnaîtra l'État de Palestine en septembre, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, c'est une autre missive qui a tout débloqué. Celle qu'a adressée, le 9 juin, le responsable palestinien au chef de l'État et au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane — les deux dirigeants étaient alors censés coprésider une conférence au siège de l'ONU à New York sur la solution à deux États, palestinien et israélien. Dans sa missive, le vieux chef palestinien condamne l'attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 , prend des engagements pour un désarmement du mouvement islamiste et sa mise à l'écart de la gouvernance du futur État palestinien, lequel, écrit encore Abbas, n'aura pas vocation à être militarisé. Enfin, il s'engage à une réforme profonde de l'Autorité palestinienne, aujourd'hui affaiblie et délégitimée, et à la tenue d'élections en 2026.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store