Dernières actualités avec #mineurs


24 Heures
4 hours ago
- Politics
- 24 Heures
Zurich veut interdire les opérations de changement de sexe chez les ados
La conseillère d'État en charge de la Santé Natalie Rickli demande à la Confédération d'interdire les interventions irréversibles pour protéger les mineurs. Publié aujourd'hui à 14h48 Selon certains parents d'adolescents trans, les traitements médicaux sont «trop hâtifs» (photo d'illustration). Getty Images/Alexander Shelegov Le canton de Zurich ne veut pas de chirurgie de changement de sexe pour les moins de 18 ans. La directrice de la Santé Natalie Rickli (UDC) demande à la Confédération d'interdire les interventions irréversibles pour mieux protéger les personnes mineures. Des pays comme la Grande-Bretagne ou la Finlande n'autorisent pas les opérations irréversibles de changement de sexe sur les moins de 18 ans, ont souligné lundi devant les médias les représentants de la direction de la Santé du canton de Zurich. En Suisse, il manque en revanche des règles claires. Des parents d'adolescents transgenres ont exprimé des réserves, la plupart du temps de manière anonyme. Selon eux, les traitements dans ce domaine sont trop hâtifs. C'est pourquoi le Canton a mené une enquête approfondie. La direction de la Santé a demandé un avis de droit sur les possibilités d'interdire ces traitements irréversibles au niveau cantonal. Mais la marge de manœuvre des cantons est limitée: Zurich appelle donc la Confédération à créer des règles juridiques nationales. À lire aussi sur les parcours transgenres ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
7 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Près de Lyon : le couvre-feu pour mineurs instauré par le maire de Mions suspendu par la justice
Le tribunal administratif de Lyon a suspendu l'arrêté de couvre-feu à destination des mineurs de moins de 17 ans, pris pour l'été par le maire de Mions. L'édile justifiait cette mesure par l'augmentation des incivilités dans la commune. Les jeunes Miolands pourront se déplacer comme bon leur semble cet été. L'arrêté de couvre-feu pris par le maire de Mions pour les mineurs de moins de 17 ans non accompagné le soir a été cassé par le tribunal administratif de Lyon, à la suite d'une requête de la ligue des droits de l'homme. Dans sa décision consultée par Le Figaro, le juge administratif estime que cette mesure est disproportionnée et émet des doutes sur sa légalité. Le maire, Mickaël Paccaud (LR), dénonçait une vague d'incivilités pour justifier cette mesure. Devant le tribunal administratif, la commune a rappelé les «18 faits distincts survenus entre le 1er février et le 21 mai 2025». «Des comportements tels que des attroupements bruyants, la consommation de stupéfiants, des insultes envers les forces de l'ordre, des rodéos urbains, des dégradations massives ou des jets de projectiles, ayant nécessité des interventions multiples jusqu'à 23 heures, parfois 23 heures 30». Publicité Mesure disproportionnée Des incidents «de faible gravité pour la ligue des droits de l'homme» alors que «seuls trois cas de tapage se seraient produits» entre 23 heures et 6h, soit la plage horaire visée par l'arrêté du maire. Ils seraient l'apanage d'à peine une dizaine de jeunes, comme le reconnaît la commune. La ligue des droits de l'homme pointait donc le caractère disproportionné de la mesure visant l'ensemble des mineurs de cette commune de l'est lyonnais peuplée de 14.000 habitants. À lire aussi Près de Lyon, le maire de Mions assure que «l'antisémitisme n'a rien à voir» avec sa démission Les arguments de la commune sur le faible périmètre concerné, dans le centre-ville, ou la régularité de ces «actes de délinquance» allant jusqu'à des tirs au mortier et des dégradations n'ont pas suffi à démontrer le caractère proportionné de l'arrêté, qui a été suspendu par la justice. Le juge a émis des doutes sur la légalité du texte, relevant que la situation pouvait être réglée par les dispositions légales et pénales existantes.


Le Figaro
3 days ago
- Le Figaro
«Toujours plus, toujours pire» : quand les jeunes sombrent dans la «boulimie» de contenus pédocriminels
ENQUÊTE - De plus en plus d'adolescents, parfois à peine sortis de l'enfance, consomment des photos et vidéos d'exploitation sexuelle de mineurs. Portés par la banalisation du porno violent, certains jeunes franchissent les lignes rouges sans en percevoir la gravité. Derrière l'écran, des victimes bien réelles. Quand elle décroche son téléphone pour joindre la ligne STOP dédiée aux personnes attirées sexuellement par les enfants, cette mère de famille est sous le choc et extrêmement inquiète. Céline* vient de surprendre son adolescent, qui se pensait seul à la maison, happé par les contenus pédocriminels qui défilent sur l'écran de son ordinateur. Ce genre d'appel au secours que nous rapporte un psychiatre au Centre de ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS) de Montpellier est de plus en plus fréquent. «Ces photos et vidéos sont en plein essor et attirent des consommateurs toujours plus jeunes qui deviennent addicts alors qu'ils sont eux-mêmes encore mineurs», expose Lisa-Lou Wipf, vice-procureure en charge du parquet des mineurs à Paris. Installée dans les derniers étages de la tour de verre du tribunal judiciaire, la magistrate est au cœur des enquêtes sur les moins de 18 ans, victimes ou auteurs d'infractions. De son expérience, elle tire un constat sans équivoque : le profil des consommateurs de contenus mettant en scène des enfants a changé. «Il y a dix ou quinze ans, le consommateur était un homme relativement âgé, vivant seul, sans vie sexuelle ou maritale et plutôt désocialisé. Aujourd'hui, on trouve une grande diversité de profils, des gens insérés socialement et de tous âges, notamment des jeunes adultes et adolescents. Il y a une véritable décomplexion autour de cet interdit», remarque-t-elle.