Dernières actualités avec #parquet


Le Figaro
17 minutes ago
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Lille : une enquête ouverte après la mort d'un nourrisson à l'hôpital
L'hôpital et le parquet ont annoncé l'ouverture d'une enquête après le décès d'une petite fille de cinq jours à la maternité du CHU de Lille. Une enquête a été ouverte après le décès d'une petite fille de cinq jours à la maternité du CHU de Lille, a-t-on appris ce mercredi auprès de l'hôpital et du parquet, la famille du bébé dénonçant le comportement d'un enfant visiteur dans le service. Les faits se sont déroulés vendredi au sein du service néonatologie de l'hôpital Jeanne de Flandre, l'une des principales maternités de la région. Le parquet de Lille a indiqué qu'une enquête était ouverte et «des investigations en cours». Elle a été ouverte pour «violences sur mineur de 15 ans», a indiqué une source proche de l'enquête. «Un évènement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant, non lié aux soins mais survenu au sein des locaux de l'hôpital Jeanne de Flandre, s'est produit vendredi 11 juillet en fin de matinée, dans l'unité de soins courants de néonatologie, mettant immédiatement en jeu l'état de santé et le pronostic d'une enfant hospitalisée», écrit le CHU dans un communiqué de presse. Publicité Un soutien psychologique mis en place «Malgré tous les efforts des équipes de réanimation engagés aussitôt et menés depuis lors, l'enfant (une fillette âgée de cinq jours) n'a malheureusement pas pu être sauvée», poursuit le communiqué. Dans des déclarations à la Voix du Nord et à France 3 Hauts-de-France, la famille du nourrisson pointe le comportement d'un garçon de six ans, frère d'un autre bébé hospitalisé à Jeanne de Flandre, qui est d'après eux entré dans la pièce où se trouvait le bébé, né prématuré. La cousine du père rapporte à France 3 que le nourrisson a été retrouvé nu, au sol, le crâne ensanglanté. «Des mesures de stricte limitation des visites au sein des unités de néonatologie du CHU de Lille ont été prises à titre conservatoire», écrit l'hôpital, indiquant avoir également mis en place un soutien psychologique. «Les circonstances du drame restant à éclaircir», le CHU indique avoir saisi le Procureur de la République et lancé une enquête administrative interne.


Le Parisien
6 hours ago
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Pyrénées-Atlantiques : un homme déjà condamné pour violences mis en examen pour le meurtre de sa compagne
Un homme de 39 ans, déjà condamné pour des violences envers sa compagne , a été mis en examen pour « meurtre par conjoint », a-t-on appris mercredi du parquet de Pau, confirmant une information de la presse locale . Une information judiciaire a été ouverte mardi et l'homme incarcéré dans l'attente de sa présentation vendredi à un juge des libertés et de la détention. Lundi, peu après 1 heure du matin, le mis en cause a appelé les secours, indiquant que sa compagne de 37 ans ne respirait plus, alors qu'elle se trouvait chez lui, dans un appartement à Orthez ( Pyrénées-Atlantiques ). L'homme de 39 ans a admis « avoir mis une gifle assez forte à la victime vers 16 heures, mais précise que celle-ci était consciente. Il dit l'avoir surveillée pendant la soirée et met en avant le fait que cette dernière a pris des médicaments », a indiqué mercredi le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry. Un certain nombre de médicaments ont été retrouvés sur les lieux, précise le magistrat. Une autopsie sera réalisée jeudi par l'institut médico-légal de Toulouse pour déterminer les causes exactes de la mort. Le mis en cause, défavorablement connu par la justice avec neuf condamnations à son casier pour des affaires de stupéfiants et des violences aggravées, a été condamné en mars 2023 à six mois de prison avec sursis probatoire renforcé pendant deux ans pour violences conjugales envers la victime. Il avait aussi reçu une interdiction d'entrer en contact avec elle. Il n'avait pas fait l'objet de nouveau signalement ou de plainte de sa compagne depuis, précise le parquet. En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19 % par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre 2024.


Le Parisien
8 hours ago
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Rhône : un motard ivre, sans permis et sans assurance écroué pour homicide routier après avoir tué un ado en draisienne
Il était sous l'empire de l'alcool, n'avait pas de permis de conduire, et sans assurance. Le chauffard à moto qui a percuté et tué un jeune conducteur de deux-roues dimanche à Vénissieux , près de Lyon (Rhône), a été mis en examen et écroué, annonce le parquet. C'est à l'intersection de deux avenues de Vénissieux que l'adolescent de 17 ans, au guidon d'une draisienne électrique, a été renversé dimanche par un homme à bord d'une moto. Il avait été dans un premier évoqué qu'il conduisait une trottinette électrique. Malgré les tentatives de réanimation, le jeune homme est décédé sur place. Dans un premier temps, il avait été envisagé qu'une voiture avait également été impliquée dans cet accident mortel : la voiture aurait dévié de sa trajectoire pour éviter un bus et aurait touché la moto qui aurait été projetée contre le deux-roues de la victime. Mais c'est seul que le conducteur de la moto a été présenté à un juge d'instruction mardi, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte des chefs d'homicide routier aggravé par deux circonstances : conduite en état alcoolique et sans permis de conduire. Le suspect n'avait pas non plus d'assurance. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire. La création de l'infraction d'homicide routier a été votée au début du mois par le Parlement, permettant de poursuivre les responsables d'accidents mortels accompagnés d'une ou plusieurs circonstances aggravantes.


Le Figaro
8 hours ago
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Après l'évasion rocambolesque dans un sac à linge, le détenu lyonnais et son complice présumé présentés à un juge
Les deux hommes interpellés lundi, seront présentés mercredi à un juge en vue de leur mise en examen, a annoncé le parquet de Lyon, qui va demander leur placement en détention provisoire. Retour à la case justice après quelques heures de liberté. L'homme évadé de la prison de Lyon-Corbas dans un sac à linge et son codétenu complice présumé, qui ont été interpellés lundi, seront présentés mercredi à un juge en vue de leur mise en examen, a annoncé le parquet de Lyon. Les deux hommes «seront présentés dans la journée à un magistrat instructeur» dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour «évasion en bande organisée» et «participation à une association de malfaiteurs», précise dans un communiqué le parquet, qui va demander leur placement en détention provisoire. L'homme de 20 ans qui s'était évadé vendredi a été interpellé lundi matin à Sathonay-Camp, dans le nord de Lyon, et son co-détenu complice présumé a été arrêté plus tard dans la journée à la gare de Marseille. Le jeune évadé, natif de Mayotte, était en détention provisoire à la maison d'arrêt de Lyon-Corbas, suspecté du «meurtre en bande organisée» d'un trafiquant de drogue et d'«infraction à la législation sur les armes», dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Paris. Publicité Évadé au nez et à la barbe des surveillants Selon le directeur de l'administration pénitentiaire, il a pu s'évader en se cachant dans un gros sac à linge emporté par son codétenu complice présumé qui était libérable. Il s'agit d'un procédé «extrêmement rare, que nous n'avons jamais connu dans cette administration», a commenté à BFMTV Sébastien Cauwel, directeur de l'administration pénitentiaire. «Ils étaient trois en cellule, l'un de ses cocellulaires était libérable vendredi matin et il a profité de la complicité de ce cocellulaire pour se cacher dans un gros sac de linge», et sortir en même temps que ce complice, aux yeux et à la barbe des surveillants, a-t-il précisé. Son absence n'a été constatée que samedi matin. À lire aussi «La vérité est imprescriptible» : 50 ans après l'assassinat du juge Renaud à Lyon, son fils demande la saisie du pôle cold-case pour percer le mystère Il y a eu «manifestement toute une série de dysfonctionnements» «graves» et «inadmissibles», a estimé M. Cauwel, précisant avoir lancé une enquête interne et l'ouverture d'une inspection de l'inspection générale de la justice demandée par le garde des Sceaux.


La Presse
a day ago
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Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour « coup d'État »
Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour « coup d'État » (Brasilia) Le parquet brésilien a demandé mardi à la Cour suprême de condamner pour « coup d'État » l'ancien président Jair Bolsonaro, qui clame son innocence et dont le procès a provoqué une crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis. Agence France-Presse Après plusieurs journées d'audience, le parquet s'en est tenu à la thèse selon laquelle l'ex-chef de l'État d'extrême droite et sept de ses collaborateurs de l'époque ont essayé d'assurer leur « maintien autoritaire au pouvoir par des tentatives de perturber violemment l'ordre démocratique », peut-on lire dans son communiqué. Jugé pour tentative de coup d'État, M. Bolsonaro, qui a exercé la fonction suprême de 2019 à 2022, encourt jusqu'à 40 ans de prison. Il est accusé d'être le « leader d'une organisation criminelle » ayant conspiré pour son maintien au pouvoir, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, remportée par l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Menaces américaines « Après avoir vérifié l'implication des individus dans les faits », le procureur général a conclu qu'il était « nécessaire qu'ils soient condamnés […] pour organisation criminelle armée », « tentative d'abolition de l'État démocratique », « coup d'État » ainsi que pour d'autres délits en lien avec des dommages causés aux biens publics, a précisé le parquet. Le sort de M. Bolsonaro et de ses anciens associés est entre les mains du juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, menacé de sanctions par Washington pour ses décisions contre des plateformes américaines de réseaux sociaux. Le procès intenté à l'ex-chef de l'État a en outre provoqué la colère de Donald Trump, qui accuse le Brésil de « chasse aux sorcières » et a annoncé des droits de douane de 50 % à partir du 1er août sur les produits brésiliens importés. Le président américain est un allié de Jair Bolsonaro. Par ailleurs, le député brésilien Eduardo Bolsonaro, un des fils de ce dernier, s'est installé aux États-Unis, où il cultive d'étroites relations avec le camp républicain. Il y encourage le gouvernement à sévir contre les autorités brésiliennes, juges compris. « Attaquer les institutions publiques » De son côté, Jair Bolsonaro affirme qu'il est victime d'une « persécution politique » destinée à l'empêcher de se représenter à la présidentielle de l'an prochain, bien qu'il soit inéligible jusqu'en 2030 pour avoir diffusé de fausses informations sur le système électoral. Devant la Cour, Jair Bolsonaro, qui se dit innocent des faits lui étant reprochés, a simplement reconnu avoir envisagé « un dispositif constitutionnel » pour empêcher l'investiture de Lula. L'ancien président a « instrumentalisé l'appareil d'État et délibérément mis en œuvre un plan visant à attaquer les institutions publiques et le processus de succession » à l'élection présidentielle, a en revanche conclu le parquet. Ce plan a échoué faute de soutien de la part des commandants des forces armées. Lula a quant à lui affirmé qu'il chercherait à négocier avec Washington pour éviter les droits de douane, tout en condamnant « l'ingérence » de Donald Trump dans le système judiciaire brésilien. Il a également annoncé que le Brésil pouvait décider d'opter pour la « réciprocité » face à « toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale ».