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Après «Questions pour un champion», France Télévisions bouleverse la diffusion de «Slam»

Après «Questions pour un champion», France Télévisions bouleverse la diffusion de «Slam»

Le Figaro5 hours ago
Proposé quotidiennement à 17h25 sur France 3, le jeu animé par Théo Curin va disparaître le week-end et changer d'horaire en semaine. Explications.
Après l'arrêt de la diffusion en semaine de « Questions pour un champion », c'est au tour de « Slam » de voir sa programmation réduite à partir de la rentrée. La saison dernière, le jeu animé par Théo Curin depuis un an - à la suite du départ de Cyril Féraud - était à l'antenne chaque jour à partir de 17h25. Dès septembre, la production d'Effervescence disparaîtra les samedis et les dimanches.
Comme pour « Questions pour un champion », la raison de ce changement est économique. « Il y aura deux émissions en moins par semaine pour 'Slam' et cinq de moins pour 'Questions pour un champion' », a souligné la Simone Harari Baulieu, présidente d'Effervescence auprès de Télé-Loisirs . « Nous aurions aimé que cela continue mais nous comprenons que France Télévisions soit dans une situation de restriction budgétaire et d'efforts demandés à tous. »
À lire aussi L'émission «Questions pour un champion», émulation des jours heureux, doit continuer de vivre !
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Changement d'horaire pour « Slam »
Autre changement pour « Slam », dès le 1er septembre, les émissions diffusées du lundi au vendredi ne débuteront plus à 17h25 mais à partir de 18 heures après le jeu « Duels en familles ». Un horaire beaucoup plus concurrentiel qu'auparavant pour l'émission de Théo Curin qui a fidélisé près de 1,1 million de téléspectateurs la saison dernière. Les samedis et dimanches, « Questions pour un champion » sera à suivre à partir de 18h05.
« Sur le divertissement et les jeux, notre ligne consiste à privilégier les nouveaux formats français, a déclaré Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions. 'Questions pour un champion', une très ancienne émission, n'est ni un format français, ni une nouveauté. On a pris le risque de privilégier les nouveautés françaises au détriment des anciens jeux pour nous renouveler. »
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Accusé de soutenir le Hezbollah, Mo Chara a dû se présenter devant un tribunal mercredi, à quelques jours d'un concert au festival Rock en Seine. Des centaines de soutiens l'attendaient, drapeaux palestiniens ou irlandais en main. Il est accusé d'« infraction terroriste » pour avoir arboré un drapeau du Hezbollah lors d'un concert en novembre 2024. À quelques jours d'un concert au festival francilien Rock en Seine, qui a retenu l'attention du ministère de l'Intérieur, le rappeur Mo Chara du trio nord-irlandais Kneecap comparaissait mercredi à Londres. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Des centaines de manifestants se sont rassemblés pour l'occasion devant le tribunal judiciaire de Westminster, certains scandant « Free Palestine », d'autres brandissant des drapeaux palestiniens et irlandais. Ou des pancartes appelant à « Libérer Mo Chara », encadrés par un cordon de police. Selon le Guardian, les forces de l'ordre ont arrêté un homme à l'extérieur du tribunal, en raison d'un soutien hypothétique à un groupe interdit baptisé Palestine Action. Keffieh autour du cou Mo Chara, arrive au tribunal de Westminster, le 20 août 2025. JUSTIN TALLIS / AFP Publicité Après l'audience, les soutiens de Mo Chara ont applaudi leur champion qui est reparti libre, le juge ayant ajourné une décision jusqu'au 26 septembre, après trois heures de discussions. À cette date, le magistrat indiquera si une action pour « infraction terroriste » doit être bel et bien engagée. «Cette histoire est plus importante que moi» Durant l'audience, Mo Chara n'a pris la parole que pour décliner son identité. Liam Og O Hannaidh - son nom en gaélique - a été inculpé le 21 mai pour s'être couvert d'un drapeau du mouvement islamiste libanais pro-iranien, classé terroriste au Royaume-Uni, pendant un concert à Londres. Il lui est également reproché d'avoir crié « Allez le Hamas ! Allez le Hezbollah ! ». Lors d'une première audience en juin, les avocats du rappeur ont affirmé que son inculpation avait eu lieu hors du délai légal de six mois. C'est ce point qui a été principalement discuté à l'audience, mercredi. Le groupe a toujours nié tout soutien au Hezbollah, dénonçant une décision « politique ». Mo Chara était accompagné de deux autres membres du groupe, qui se sont assis au fond de la salle. Des soutiens de Kneecap brandissent des drapeaux palestiniens à l'extérieur des tribunaux de Westminster, à Londres, le 20 août 2025. JUSTIN TALLIS / AFP « Merci à tous d'être venus », a-t-il déclaré, souriant après l'audience. « Cette histoire est plus (importante) que moi. Elle l'est plus que Kneecap », a-t-il ajouté, estimant qu'ils étaient « une distraction par rapport à la véritable histoire », invitant ses partisans à « continuer de parler de la Palestine ». Dans la foule, Mary Hobbs, 31 ans, est venue de Belfast pour soutenir le rappeur. « Les accusations sont absurdes », affirme-t-elle à l'AFP, qualifiant le système judiciaire de « défaillant ». En concert dimanche à Saint-Cloud Les membres du groupe ont attiré l'attention médiatique et politique ces derniers mois au Royaume-Uni, en raison de déclarations virulentes contre Israël et la guerre dans la bande de Gaza. Malgré des appels pressants d'élus conservateurs à le déprogrammer, Kneecap a pu se produire au prestigieux festival de Glastonbury fin juin, multipliant au passage les critiques contre Israël. Les musiciens se sont, en revanche, vus interdits d'entrée en Hongrie fin juillet, où il devait donner un concert. Publicité Le trio doit désormais monter sur scène dimanche au festival de Rock en Seine, à Saint-Cloud, en banlieue de Paris. La députée de la 8e circonscription des Français de l'étranger, Caroline Yadan, avait demandé sa déprogrammation. Bruno Retailleau a écarté cette possibilité, en rappelant que le groupe a respecté ses engagements « de bonne conduite » lors de leur venue aux Eurockéennes le 6 juillet. Il a toutefois insisté sur « l'intransigeance » qui sera celle du ministère en cas d'attitudes problématiques. En raison de cette venue, la ville de Saint-Cloud comme la région Île-de-France ont retiré leurs subventions à la manifestation. À lire aussi Rock en Seine : Chappell Roan, Doechii et les controverses de Kneecap au programme Le trio nord-irlandais a accédé à la notoriété en 2024 avec l'album Fine Art et un docu-fiction survolté, primé au festival de Sundance et sorti en France en juin : Kneecap . Fondé en 2017, le groupe défend la réunification de l'Irlande et considère son œuvre comme un cri « anticolonialiste » face à la puissance britannique. Son nom - « kneecap » signifie rotule en anglais - fait référence à une pratique des différents groupes paramilitaires pendant le conflit nord-irlandais, qui tiraient sur les genoux de leurs victimes pour les punir.

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