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« C'est aussi ce qui permet à Kévin d'être là » : la reconversion d'Arnaud Démare, équipier de luxe de Vauquelin sur le Tour de France

« C'est aussi ce qui permet à Kévin d'être là » : la reconversion d'Arnaud Démare, équipier de luxe de Vauquelin sur le Tour de France

L'Équipe9 hours ago
En temps normal, on aurait glissé son nom dans nos pronostics pour l'étape du jour, à Valence, et Démare, lucide mais pas résigné, admet que la barre du cent tombera (« Je n'en fais pas une fixette ») s'il se concentre sur des courses davantage à sa portée : « Oui, pourquoi pas, cela peut-être une solution en fin de saison. Ces courses sont peut-être moins prestigieuses mais ce n'est pas pour autant que c'est facile. » Battu cette saison par Sören Wærenskjold et Arnaud De Lie sur l'Étoile de Bessèges début février puis par Tim Merlier lors de Paris-Nice un mois plus tard, il ne nourrit pas de complexe en raison de son âge (« Cavendish et Greipel ont continué de gagner à 34 ans ») et espère, même, que la pièce veuille bien tomber du bon côté : « Ils sont forts, réguliers mais pas imbattables. Une vague, un enfermement et ça peut le faire. » Au lendemain du Ventoux où il s'est mis à la planche pour son jeune leader, ce serait encore plus fort, à tout point de vue.
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Le Figaro

time29 minutes ago

  • Le Figaro

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Le chef doublement étoilé Denis Fétisson rend hommage au peintre Bernard Buffet en concoctant un hymne à la tomate, qui orne une de ses natures mortes. « La peinture, on n'en parle pas, on ne l'analyse pas, on la sent », a déclaré Bernard Buffet. Parisien de naissance, artiste « martyrisé et anguleux », il a marqué le monde de la peinture. Dévoué corps et âme à son art, il s'est donné la mort en 1999, à 71 ans, lorsqu'il a appris que la maladie de Parkinson l'incapaciterait. « Même quand il peint trois tomates, on sait que c'est Bernard Buffet », note le critique d'art Henry Périer. À lire aussi Exposition: Bernard Buffet, médiéval dans toute sa splendeur Ce fruit inspire le chef Denis Fétisson, comme on le voit dans ce documentaire : originaire de Provence, région adorée par Buffet, il a construit un menu autour de la tomate. Admirateur du peintre, qu'il avait rencontré à 14 ans, il prolonge du mieux qu'il peut l'œuvre de ce dernier dans son restaurant : « Ces traits francs, appuyés, je trouve que c'est un peu la même gestuelle que quand on a une cuillère dans la main et qu'on met un trait de sauce dans l'assiette. » Au travers d'autres témoignages, ceux de la veuve du peintre, Annabel, et de son ancien compagnon, Pierre Bergé, ce programme brosse le portrait émouvant d'un artiste solitaire et subversif au destin tragique.

Dans « Sorry, Baby », vous ne verrez pas la scène la plus sombre du film, et cela le rend encore plus fort
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Le HuffPost France

timean hour ago

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Dans « Sorry, Baby », vous ne verrez pas la scène la plus sombre du film, et cela le rend encore plus fort

CINÉMA - Star de Twitter pour ses vidéos comiques avant que le réseau social ne devienne X, Eva Victor arrive sur grand écran. Après avoir conquis le festival de Sundance et la Quinzaine des cinéastes à Cannes, le premier film de la réalisatrice américaine, produit par Barry Jenkins, sort dans les salles françaises, ce mercredi 23 juillet. Il s'intitule Sorry, Baby, et est un vrai bijou. Son histoire, c'est celle d'Agnes. Installée dans une petite ville universitaire au milieu de la nature, la grande brune au ton pince-sans-rire a de la visite ce week-end : sa meilleure amie new-yorkaise, Lydie. Si cette dernière doit lui annoncer une grande nouvelle (elle est enceinte), Agnes, elle, n'a pas grand-chose de neuf à lui dire. Elle n'a jamais déménagé de la maison qu'elles partageaient pendant leurs études de lettres, ni même décoré son bureau de professeure, poste qu'elle a décroché il y a de ça plusieurs années. Seule chez elle en compagnie de son chat, Agnes couche, certes, de temps en temps avec son gentil voisin, mais il lui est encore impensable de le présenter à Lydie. Agnes n'est pas coincée dans sa vie, mais elle a besoin de temps. Besoin de temps pour se reconstruire après l'agression sexuelle dont elle a été victime. C'était il y a quatre ans. Alors qu'elle avait rendez-vous avec son directeur de thèse à l'école, celui-ci décale la réunion à la dernière minute chez lui. Elle reprend la voiture, se gare à deux pas, frappe à sa porte, et entre. Découvrez ci-dessous la bande-annonce : Le spectateur, lui, n'est pas convié. La caméra reste dehors. Elle filme immobile la maison où se déroule le drame à la manière d'un time lapse. On voit le soleil se coucher, les heures défiler. L'inquiétude monte chez nous. Agnes finit, elle, par sortir. Tandis que son agresseur la regarde partir, elle descend les marches du perron. Elle est ailleurs. « J'ai presque écrit le film pour ce moment. Quand Agnes entre, elle quitte son corps, et c'est comme si on avait accès à son esprit. On regarde et on n'est pas capables de donner un sens à ce qui se passe », raconte au magazine Trois Couleurs Eva Victor. La cinéaste non-binaire (qui s'identifie aux pronoms elle et iel) tient également le rôle principal. « Je crois qu'Agnes ne comprend pas ce qui s'est passé jusqu'au moment où elle en parle au médecin, poursuit-elle. Et je voulais qu'on la croie quand elle raconte, sans forcément avoir besoin de voir la chose parce que, dans la vie, on n'a jamais l'occasion d'être dans la pièce où le drame se déroule. » Le traumatisme, selon Sorry, Baby Quand elle rentre à la maison, elle retrouve sa coloc. Lidye voit bien que quelque chose ne va pas. « Mon pantalon est déchiré », lui dit Agnès, déboussolée. Elle lui raconte. Il était insistant. Malgré ses multiples refus, il l'a déboutonnée. Elle a essayé de se dégager, puis se souvient s'être figée en sentant sa colonne vertébrale se refroidir. Entre elles deux, les mots d'agression sexuelle ne sont jamais prononcés. Elles appellent ça « la chose ». Seul un docteur à l'hôpital, où Agnes se rend pour obtenir un kit du viol et se faire dépister, dit les termes, avec bien moins de tact. « Je n'ai pas envie que les gens soient effrayés, mon film est censé nous tenir la main quand on le regarde », explique la cinéaste au Time, selon qui Sorry, Baby essaie de créer « son propre langage ». « Je ne sais pas si notre société dispose de tous les mots nécessaires pour parler de ce sujet, et je pense que notre monde a vraiment du mal à faire preuve de nuance, poursuit-elle. C'est une bonne chose qu'il y ait davantage de travaux dessus, car chaque expérience de traumatisme sexuel est différente, et chacun mérite de pouvoir s'exprimer sur sa propre expérience. » Les touches d'humour Loin de Promising Young Woman, Don't Worry Darling, Blink Twice et de bien d'autres long-métrages qui ont fleuri à Hollywood après #MeToo, Sorry, Baby ne sensationnalise pas le traumatisme. Il raconte ses effets déstabilisants sur son héroïne, et la façon dont sa famille choisie - son chat, sa meilleure amie - l'a aidée à garder la tête hors de l'eau, voire à ne pas se tuer. Le résultat est non seulement réaliste, mais il est aussi émouvant, tendre et même drôle là où on ne l'attend pas. La bizarrerie, l'ironie et le ridicule parfois de son personnage y sont certainement pour quelque chose. « Plus que de filmer la violence ou les agressions, c'était la guérison qui m'intéressait », raconte son autrice dans les notes de production. Elle dit l'avoir écrit à une époque où, traversant une situation similaire à celle de son héroïne, elle aurait aimé le regarder. C'était en 2019, en pleine pandémie de Covid-19 à l'abri du monde, isolée dans l'État du Maine. Aujourd'hui, son film sort en salles, et fait l'effet d'un grand câlin. À elle sans doute. À nous, surtout.

Ces dix duos de mots qui se ressemblent... mais ne se valent pas
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Ces dix duos de mots qui se ressemblent... mais ne se valent pas

«Chaland» ou «client», «résilience» ou «résistance»... Dans Les mots traîtres, Alfred Gilder met en lumière, non sans esprit, ces pièges du langage où l'imprécision devient faute de goût. Alfred Gilder nous avertit en tête d'ouvrage: certaines proximités phonétiques mènent à de confusions aussi cocasses que dramatiques. Ainsi, ce cri martial de la Grande Guerre, «Chargez à la baïonnette», entendu, hélas, comme «Chargez la camionnette». Coluche savait s'en servir comme personne, voyant dans l'«ingénieur agronome» un «ingénieur à Grenoble», et transformant un «rire à gorge déployée» en un «rire à gorge d'employé». S'amuser de ces mots qui se ressemblent, c'est aussi prendre le risque d'être trahi par eux. A qui sait entendre, les distinctions lexicales offrent, comme le disait l'écrivain Paul Reboux, de précieuses «finesses opportunes». Voici donc quelques clarifications importantes, tirées du dernier ouvrage d'Alfred Gilder, Les Mots traîtres (éditions Glyphe), préfacé par Alice Develey du Figaro Littéraire. Publicité «Au final» ou «en définitive» «Au final», disent les plus jeunes, ou les moins jeunes croyant faire chic, alors qu'ils font anglo-saxon. L'expression fautive vient de l'anglicisme «finish», et de l'influence de locutions comme «en résumé» ou «en bref», relève l'auteur. Or, il existe dans notre langue mille manières plus élégantes de conclure: en somme, en définitive, finalement, en fin de compte... «Syntaxe, saint axe!», s'exclamait Paul Valéry. L'élégance ne passe-t-elle pas par le respect de l'ossature? «Succomber à» ou «succomber sous» Le verbe est ambigu, car il contient deux chutes possibles. «Succomber à», c'est céder. Une faiblesse d'âme ou de cœur. On succombe à la douleur, à la tentation. Quant à «succomber sous», cela veut dire «ployer sous quelque chose». On dira donc par exemple que les contribuables français succombent sous le fardeau fiscal, les étudiants sous les révisions. On cède, ou bien l'on ploie. «Chaland» ou «client» «Les chalands aimaient mieux entrer par une porte vitrée pratiquée dans la devanture donnant sur la rue», trouve-t-on dans les Illusions Perdues. Balzac nous l'apprend: le chaland entre par la devanture, il connaît la boutique, il y revient. C'est un habitué, un connaisseur. Le mot vient de «chaloir», signifiant «importer», verbe oublié dont il reste une trace précieuse dans l'expression «peu me chaut». Depuis, le «client» a supplanté le «chaland». Qu'est devenu ce dernier mot? Il a survécu sous la forme de l'adjectif «achalandé». Comprenez donc qu'un magasin «bien achalandé», ce n'est pas tant qu'il est bien garni en produits mais qu'il attire la foule. La chalandise, c'est la fréquentation. «Durable» ou «pérenne» Le durable dure, c'est entendu, mais un effet durable peut s'éteindre. Voilà un des glissements de sens de notre temps que relève Alfred Gilder. Le «pérenne» défie les âges, l'adjectif venant du latin perennis désignant ce qui est éternel. Lorsqu'on parle d'une «rivière pérenne», d'une «source pérenne» ou d'une «paix pérenne»... voilà qu'on se tromperait à chaque fois! Les trois, en pratique, sont rarement éternelles. «Drastique» ou «draconien» Influence fâcheuse de nos amis anglo-saxons : en anglais, drastic veut dire «draconien». En français, «drastique» a un sens beaucoup plus précis: il désigne ce qui purge. Un remède drastique est un violent laxatif. Dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Marcel Proust écrit ainsi: «Purgatifs violents et drastiques, lait pendant plusieurs jours, rien que du lait. Pas de viande, pas d'alcool». Quant à un processus ou un chef politique «draconien», il est sévère, impitoyable, et doit son nom à Dracon, législateur athénien du VIIe siècle avant J.-C., dont les lois prévoyaient la peine de un vol de figues. Publicité «Résilience» ou «résistance» Résister, c'est tenir bon, face au froid, à la peur, à l'ennemi. La résilience, elle, rebondit. Le mot, issu de la mécanique, désigne la capacité d'un métal à encaisser un choc sans se briser. Appliqué à l'âme humaine, il désigne la force discrète de ceux qui tombent et se redressent. Résister, c'est lutter, être résilient, c'est durer. «Clore» ou «clôturer» Parce que le verbe «clore» est capricieux et peu commode à conjuguer parce que défectif, on lui préfère souvent «clôturer». Gare à ne pas les confondre! «Clore», du latin claudere, signifie «fermer, entourer avec une enceinte». Au figuré, il désigne que l'on «met un terme» à une séance, un débat, une discussion. «Clôturer» au contraire ne devrait, selon l'Académie, n'avoir qu'un sens concret: «Entourer d'une clôture.» «Fleurer» ou «flairer» Deux verbes qui sentent bon… ou mauvais. «Fleurer» exhale une odeur subtile, éveille une idée : on «fleure» la trahison ou on «fleure» bon la campagne. «Flairer», plus instinctif, appartient au monde animal : le limier flaire la piste, le détective flaire le mensonge. «Péremption» ou «préemption» Un «é» qui diffère, et tout est modifié! Nous connaissons bien ce qu'est une «date de péremption», la date au-delà de laquelle un produit est périmé. «Péremption» désigne plus généralement «l'anéantissement des actes de procédures lorsqu'un délai s'est écoulé». Et la «préemption»? Ce terme juridique signifie simplement l'action d'acheter avant un autre. Le droit de préemption est donc la «priorité dont jouit un acheteur, soit par la loi, soit par convention des parties». «Superflu» ou «superfétatoire» Voilà un joli adjectif pour terminer: «superfétatoire». Quelle différence avec le superflu? Il faut dire qu'elle est fine. Le superflu désigne «ce qui est en plus de ce qui est nécessaire». On pourrait aisément s'en passer. «Superfétatoire» est plus rare et plus précieux, qualifiant également ce qui s'ajoute inutilement à quelque chose d'utile, au risque d'en alourdir l'effet.

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