
Cormeilles-en-Parisis : une cycliste fauchée, un automobiliste interpellé, son passager recherché dans la Seine
Peu avant 15 heures, mardi après-midi, un automobiliste a démarré à un feu rouge et percuté une cycliste violemment. Cette dernière, une femme âgée de 67 ans, a été grièvement blessée dans le choc et présentait des fractures selon les premiers éléments recueillis. Prise en charge par les secours, elle a été transportée en urgence absolue à l'hôpital Beaujon, à Clichy, dans les Hauts-de-Seine. Ses jours ne seraient cependant pas en danger.
Le conducteur du véhicule, lui, aurait poursuivi sa route, avant de finalement revenir sur ses pas. Il a été interpellé par les policiers dépêchés sur place.
Quant à son passager, il était toujours introuvable à 19 heures après s'être apparemment jeté dans la Seine. D'après les premiers témoignages recueillis, il voulait semble-t-il échapper à un groupe d'ouvriers du chantier de la marina qui voulaient le rattraper après l'accident.
Les pompiers du Sdis 95 ont alors déployé d'importants moyens pour tenter de le retrouver en mobilisant une équipe de plongeur, ainsi qu'une équipe cynophile et un drone. Les gendarmes de la brigade fluviale sont également impliqués dans les recherches qui se poursuivaient en soirée.
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Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Strasbourg : un homme mis en examen pour tentative de meurtre sur son ex-belle fille de 15 ans
Le suspect s'est rendu samedi au domicile de son ex-conjointe. Pour des raisons encore inconnues, il s'en est pris à la fille de cette dernière. Un homme âgé de 35 ans a été placé en détention provisoire ce lundi pour tentative de meurtre sur mineur de 15 ans à Strasbourg, a appris l'AFP auprès du parquet. L'individu s'est rendu au domicile de son ex-conjointe et a blessé son ex-belle fille d'un coup de couteau. D'après les éléments du parquet, le trentenaire qui a été mis en examen, n'a aucun antécédent judiciaire. Publicité Coup de couteau dans les cervicales Ce samedi, alors que le mis en cause était venu rendre visite à son ex-compagne avec qui il a un enfant de deux ans, il s'en est pris à la fille de cette femme, une adolescente de 15 ans. Au moment des faits, cette dernière était accompagnée de son petit ami et d'un ami. Pour des raisons que l'on ignore, l'homme s'est emparé d'un couteau dans la cuisine et a pourchassé les deux garçons qui ont pris la fuite. Il a ensuite attaqué l'adolescente, lui assénant un coup de couteau dans les cervicales. Pour lui échapper, la jeune fille s'est défenestrée du premier étage. Souffrant de fractures, elle a dû être hospitalisée mais ses jours ne sont pas en danger.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Des militants propalestiniens du bateau Handala entament une grève de la faim
Quatorze militants propalestiniens du bateau Handala intercepté par les autorités israéliennes ont entamé lundi une grève de la faim en détention, selon Adalah, une ONG israélienne. Certains parmi les 21 passagers du bateau ont accepté d'être expulsés d'Israël, parmi lesquels l'élue de La France Insoumise Gabrielle Cathala , selon Adalah qui fournit une aide juridique aux militants. « Je suis arrivée en France ce soir après avoir été kidnappée par l'armée israélienne puis retenue illégalement pendant 41 heures », a écrit sur X la députée dans la nuit, ajoutant : « l'ensemble des camarades toujours enfermés par Israël doivent être immédiatement libérés ! » « Les audiences se sont terminées à la prison de Givon concernant le maintien en détention des 14 volontaires qui se trouvaient à bord du navire Handala (…) et qui ont refusé une procédure d'expulsion accélérée », a indiqué l'ONG. « Les volontaires ont entamé une grève de la faim », a-t-elle ajouté. Deux autres passagers du bateau, Bob Subery et Huwaida Arraf, qui possèdent la double nationalité (israélienne et américaine), ont été libérés, selon l'ONG. Le Handala est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire. À bord se trouvaient des militants de dix pays, dont deux députées LFI et deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera. L'un des militants, l'Américain Christian Smalls, a fait état de « violences physiques » durant son interpellation, tandis que d'autres ont décrit de « mauvaises conditions » de détention, selon Adalah. « Les militants ont déclaré au tribunal qu'ils poursuivaient une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention illégale », d'après la même source. « Adalah a souligné devant le tribunal que la détention prolongée de civils , emmenés de force en Israël depuis les eaux internationales alors qu'ils tentaient de briser le blocus de Gaza et de livrer de l'aide humanitaire, constitue une violation flagrante du droit international », a indiqué l'ONG dans un communiqué. Le Madleen, un autre bateau envoyé par la même organisation, avait été intercepté par l'armée israélienne dans les eaux internationales en juin. Les militants, dont la Suédoise Greta Thunberg, avaient finalement été expulsés par Israël.


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Colombie : l'ex-président Armando Uribe déclaré coupable de subornation de témoin
Une décision qui pourrait être lourde de conséquence. L'ancien président colombien (2002-2010), Armando Uribe a été reconnu coupable lundi d'avoir tenté de faire pression sur un témoin pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite ayant mené une guerre sanglante contre les guérillas , dans le premier procès visant un ex-chef de l'État colombien. Son procès était très suivi à moins d'un an de la prochaine présidentielle. La juge en charge de l'affaire a déclaré M. Uribe coupable de subornation de témoin, lors d'une audience lundi à Bogota suivie à distance par l'ancien dirigeant. Il était accusé d'avoir cherché à faire changer de version des témoins dans une enquête le concernant. Il est également poursuivi pour fraude procédurale et encourt jusqu'à 12 ans de prison. Cette décision en première instance peut faire l'objet d'un appel. En 2012, Armando Uribe a accusé devant la Cour suprême le sénateur de gauche Ivan Cepeda d'avoir organisé un complot pour le lier à tort à des groupes paramilitaires impliqués dans le long conflit armé colombien . La cour a décidé de ne pas poursuivre Ivan Cepeda et s'est plutôt penchée sur les accusations portant sur Armando Uribe, soupçonné d'avoir contacté d'anciens combattants emprisonnés pour qu'ils mentent en sa faveur. L'ancien dirigeant affirme qu'il voulait seulement les convaincre de dire la vérité. L'enquête contre Armando Uribe a commencé en 2018 et a connu de nombreux rebondissements, plusieurs procureurs généraux ayant cherché à classer l'affaire. Son procès, ouvert en mai 2024 et diffusé en direct par les médias locaux, a vu défiler plus de 90 témoins. Selon le témoignage d'un paramilitaire condamné , Armando Uribe et son frère Santiago Uribe ont participé à la création d'un groupe paramilitaire connu sous le nom de Bloc Metro dans le département d'Antioquia dans les années 1990. Ce témoin affirme que Diego Cadena, l'un des avocats de M. Uribe, a fait pression lors de visites en prison pour qu'il change ses déclarations et a tenté de le soudoyer. L'avocat fait l'objet d'un procès distinct. La décision de justice concernant l'ex-président, figure clé de la scène politique et apprécié d'une partie de la population pour sa fermeté à l'égard des guérillas mais également critiqué pour des soupçons de violations des droits de l'Homme pendant sa présidence, porte un coup dur à la droite colombienne en vue de l'élection présidentielle de mai 2026. Armando Uribe, à la tête du parti Centro Democratico, demeure en effet une figure clé de la scène politique de son pays et exerce une grande influence sur la droite colombienne, dans l'opposition depuis l'arrivée au pouvoir en 2022 du premier président de gauche du pays, Gustavo Petro. L'ex-dirigeant clame son innocence et estime qu'il s'agit d'un procès politique motivé par un désir de « vengeance » de la gauche, de l'ancienne guérilla des Farc et de l'ancien président Juan Manuel Santos, signataire de l'accord qui a désarmé les Farc en 2017. Washington a dénoncé lundi une « instrumentalisation du pouvoir judiciaire » par des « juges radicaux », estimant que « le seul crime de l'ancien président colombien Uribe est d'avoir défendu et s'être battu sans relâche pour son pays ». Il fait l'objet d'enquêtes dans d'autres affaires. Ainsi, il a témoigné devant les procureurs dans une enquête préliminaire sur un massacre paramilitaire de petits agriculteurs en 1997, quand il était gouverneur du département occidental d'Antioquia. Une plainte a également été déposée contre lui en Argentine, où la juridiction universelle permet de poursuivre des crimes commis n'importe où dans le monde, pour son implication présumée dans plus de 6 000 exécutions et disparitions forcées de civils par l'armée quand il était président.