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Premier week-end des vacances scolaires : vers un vendredi orange et un samedi rouge sur les routes de l'Hexagone

Premier week-end des vacances scolaires : vers un vendredi orange et un samedi rouge sur les routes de l'Hexagone

Le Figaro2 days ago
Les automobilistes devront faire preuve de patience ce week-end, alors que les axes les plus fréquentés du pays s'apprêtent à connaître de fortes perturbations liées aux premiers grands départs estivaux.
Coup d'envoi des départs en vacances. Ce vendredi 4 juillet est classé orange dans le sens des départs comme des retours par Bison Futé. «Dans le sens des départs, les difficultés de circulation devraient concerner la plupart des grands axes de l'Hexagone et apparaître dès la mi-journée», prévoyait le service d'information routière. Ces flux concerneront «les Français prenant leurs vacances dès le début de l'été pour profiter d'une moindre fréquentation, mais également des touristes étrangers venant des pays voisins», expliquait Bison Futé.
En particulier, d'importantes difficultés devraient être observées sur les routes desservant la côte Atlantique (RN165, A11 et A63 en particulier), le couloir rhodanien (A7 et A46), la côte Méditerranéenne (A54, A8, A57, A61), ainsi que sur les axes venant des frontières du Nord-Est (A31, A25, A4), précise Bison Futé, qui promet déjà une circulation particulièrement difficile ce samedi, et a déconseillé aux usagers de prendre la route ce jour-là.
À lire aussi « Les plus dégradées du réseau national » : la Cour des comptes alerte sur l'état des routes en Île-de-France
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Vendredi 4 juillet, dans le sens des départs, c'est essentiellement sur les routes d'Île-de-France que les embouteillages mettront à l'épreuve les automobilistes. Et ce, dès la fin de matinée. «Le trafic sera très dense en direction des barrières de péage des autoroutes A10 et A6, ainsi que sur les autoroutes qui y convergent, notamment l'A86 et l'A6b.» Mais dans le sens des retours, «le pourtour méditerranéen devrait connaître une circulation importante, à l'instar des autoroutes A7, A8, A9.»
Des prévisions qui ont été devancées en Île-de-France, les bouchons commençant déjà à s'accumuler dès 6h du matin. Peu avant 9h, le service gouvernemental recensait déjà 235km de ralentissements, un niveau «inhabituel».
À 8h, Bison futé signalait déjà plus de 200 km de bouchons en Île-de-France.
Bison futé
Samedi 5 juillet sera le théâtre d'un départ massif, mais pas de chassé-croisé. Alors que le trafic ira crescendo vendredi, ce premier jour de week-end est classé rouge du matin au soir, au niveau national. «Les encombrements les plus importants pourront être observés en direction de la côte normande (A13), de la côte Atlantique (A11, RN165, A10) et de la côte Méditerranéenne (A7, A9)», tandis qu'en Île-de-France, dès le tout début de la matinée, la circulation sera dense en direction des barrières de péage des autoroutes A6 et A10.
Dans le sens des retours, les difficultés sont surtout attendues dans le sud-est du pays, sur l'arc méditerranéen.
La journée de samedi est «classée rouge au niveau national».
Bison futé
Dimanche 6 juillet, la circulation s'annonce particulièrement dense dans le sens des départs, notamment sur les axes du quart Nord-Ouest — A10, A11 et A13 —, dans la vallée du Rhône via l'A7, ainsi qu'à l'approche du tunnel du Mont-Blanc. Ces difficultés devraient s'étendre «de la fin de matinée jusqu'en début de soirée», d'après les prévisions du site gouvernemental.
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time3 hours ago

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Déficit budgétaire : pour le président du Medef, une année blanche serait «un pis-aller»

Patrick Martin a critiqué l'idée évoquée par le gouvernement d'une année blanche, qui ne «doit pas être un écran de fumée cachant une non-décision sur les dépenses». Même son de cloche du côté d'Éric Coquerel, François-Xavier Bellamy ou encore Sébastien Chenu. Le président du Medef Patrick Martin n'a pas mâché ses mots dans une interview diffusée samedi sur Boursorama. Il a estimé que «l'année blanche» pour les dépenses publiques à laquelle semble songer le gouvernement pour limiter le déficit serait «un pis-aller» dont il a relativisé la portée. Il a par ailleurs estimé que la croissance française était «à la ramasse». Une année blanche, c'est-à-dire le gel des dépenses publiques, ou d'une partie d'entre elles, à leur niveau de cette année, est «un pis-aller, parce qu'on ne pourra pas le reproduire éternellement» , a estimé Patrick Martin. Selon lui, «avec l'augmentation d'un certain nombre de dépenses comme les dépenses militaires, ça rapporterait de l'ordre de six milliards d'euros», alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'euros d'économies en 2026. Et «ça ne doit pas être l'écran de fumée (cachant) une non-décision sur les dépenses structurelles de l'État, des collectivités locales et des régimes sociaux» a-t-il dit. Publicité Interrogé sur la hausse des droits de douane américains, il a considéré que «la partie» entre l'UE et les États-Unis, «n'est pas finie et ne se finira pas le 9 juillet», date-butoir des négociations annoncée par Donald Trump en avril. Il s'est dit «beaucoup plus inquiet des relations commerciales avec la Chine» dont les produits «se déversent sur l'Europe», notamment les produits chimiques et sidérurgiques. Patrick Martin a évalué à 0,4% ou 0,5% la croissance française cette année, alors que le gouvernement mise toujours sur 0,7%, estimant que le pays «décroche» par rapport à ses voisins. Le Medef fera la semaine prochaine des propositions de réduction des dépenses de santé et présentera un contre-budget à la rentrée, a-t-il annoncé. Il faut être «très affirmatif, très robuste dans ses prises de position», sinon «on se laissera mener à l'abattoir et ce n'est pas du tout mon projet», a-t-il assuré.,Il a souhaité enfin que les politiques se mettent d'accord sur au moins «une plateforme minimale» pour le budget, afin que les acteurs économiques se détendent et commencent à réinvestir. Même son de cloche du côté du président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI ce dimanche. L'année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une «très mauvaise solution», a-t-il affirmé. Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, Eric Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait «un peu moins de six milliards», avec des «effets récessifs (...) surtout pour les plus défavorisés». «Pour la consommation, ça va être très mauvais (...) Je pense que c'est une très mauvaise solution», a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un «gros nettoyage» dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe «Zucman» sur le patrimoine, «taxe Zucman» sur les multinationales, ISF climatique...). Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026, réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une «année blanche», qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait «l'inverse de la bonne stratégie», invitant à «s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (...) un problème majeur», citant le RSA et les allocations chômage. Publicité Dans la même veine, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD «une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge», quand il faudrait «changer de logique» et «ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d'État, immigration, contribution à l'UE».

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