
Les archéologues tentent de percer les derniers mystères du dolmen de Montreuil-sur-Epte
Vexin
, un champ à la vue imprenable sur la
vallée de l'Epte
et les coteaux normands juste en face. Un lieu isolé du hameau de
Copierres
, où les visiteurs sont généralement rares. Mais depuis ce mardi, les lieux sont inhabituellement animés. Brosses et binettes en mains, une dizaine de personnes s'activent avec patience et méthode autour d'intrigantes hautes pierres de calcaire émergeant du sol exceptionnellement mis à nu : un cimetière collectif datant de plus de 5 000 ans.
« C'est une allée couverte construite au néolithique où pendant mille ans on a déposé des morts », précise Jean-Gabriel Pariat, archéologue au S
ervice départemental d'archéologie du Val-d'Oise (Sdavo)
en charge de ces fouilles entamées ce lundi pour une semaine. Ce vendredi après-midi, celles-ci seront, chose rare, ouvertes au public.
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Le Parisien
4 days ago
- Le Parisien
À la rencontre d'Henri Leclerc, médecin du Vexin qui soignait les plus pauvres par les plantes
Le médecin né en 1870, a fait ses armes dans le Vexin, et a poussé tellement loin l'usage des plantes dans sa pratique qu'on lui doit l'invention du mot « phytothérapie », désormais passé dans le langage commun. L'exposition « Des plantes aux paysages », présentée actuellement au château de La Roche-Guyon, nous plonge dans l'univers de ces deux personnages singuliers, aïeul et arrière-petit-fils, tous deux passionnés par la nature.


Le Figaro
08-08-2025
- Le Figaro
Un banquet cannibale datant de 6 000 ans découvert dans la grotte d'El Mirador, au nord de l'Espagne
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Une équipe d'archéologue a mis au jour dans la grotte d'El Mirador des dizaines d'ossements humains portant les stigmates laissés par des actes anthropophages. Manger ou être mangé… Sujet qui fascine autant qu'il a pu diviser la communauté scientifique depuis la découverte, dans les années 1980 à Herxheim en Allemagne, des restes de plusieurs centaines d'individus victimes d'un banquet cannibale il y a 5000 ans. De récentes découvertes dans la grotte d'El Mirador, dans la Sierra d'Atapuerca (nord de l'Espagne), apportent un nouvel exemple de comportement anthropophage il y a, cette fois, un peu moins de 6000 ans, dans l'Europe du Néolithique. Près de 240 restes humains appartenant à au moins onze individus (dont des enfants) ont été mis au jour par l'équipe de Palmira Saladié, archéologue à l'Institut catalan de paléoécologie humaine et d'évolution sociale de Tarragone en Espagne (Iphes). Tous portent des marques liées à des manipulations post mortem. La plupart sont teintés, indiquant qu'ils ont été soumis à la crémation. Plus de 130 présentent de traces de découpe. Les scientifiques ont également identifié des marques de boucherie, de tranchage…


Le Parisien
07-08-2025
- Le Parisien
Interdiction de boire l'eau dans trois villages du Val-d'Oise : l'anthraquinone est-il dangereux pour la santé ?
L'anthraquinone est-il dangereux pour la santé ? C'est sans doute la question que se posent en ce moment plusieurs centaines d'habitants des villages de Moussy, Le Belay-en-Vexin, et du hameau Bercagny à Chars, dans le Val-d'Oise. Des concentrations anormalement élevées de ce composé chimique ont été relevées dans l'eau potable (au-delà du seuil de 0,5 µg/L dans l'eau distribuée). Plusieurs études d'impact sur la santé humaine ont été menées ces dernières années. Contactée par nos soins, l'agence régionale de santé nous a détaillé les résultats de ces dernières, qui ne disent pas toutes la même chose. « L'anthraquinone est classée cancérogène présumé par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) depuis le 5 mai 2017 et cancérogène possible par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) en 2013. » L'ARS précise que pour l'agence américaine US Environmental Protection Agency, « à la date du 30 septembre 2021, cette molécule ne présentait pas de classification cancérogène ». La source de la pollution non identifiée Même s'il n'existe pas, selon ces études, un risque certain et démontré sur la santé, des mesures de protection ont été prises. Jusqu'à nouvel ordre, les habitants des villages concernés ne peuvent plus de boire de l'eau du robinet, froide ou chaude, ni faire cuire des aliments avec cette même eau. En revanche, il est toujours possible de laver ses fruits et légumes, la vaisselle ou le linge, arroser les jardins potagers, ainsi que de prendre sa douche. Une distribution d'eau embouteillée va débuter ce vendredi. Pour le moment, l'ARS indique que la source de pollution n'a pas été identifiée. Selon un rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) en 2011, l'action de désinfectants chlorés, utilisés dans le traitement de l'eau, au contact de certains revêtements hydrocarbonés de canalisations anciennes en acier ou en fonte, peut expliquer la présence de ce composé chimique. « Dans l'attente de l'identification de la source de contamination et de la mise en place d'un correctif pérenne, un traitement temporaire mobile sera mis en place dans l'objectif de distribuer une eau respectant la valeur sanitaire pour l'anthraquinone », conclut l'ARS.