
Tauson élimine Keys en deux manches et poursuit son impeccable parcours
Michel Lamarche
La Presse Canadienne
Pour un deuxième match consécutif, Tauson, 22 ans, a vaincu une joueuse du top 10 qui, de plus, a remporté un tournoi du Grand Chelem plus tôt cette saison.
Dimanche, Tauson avait mis un peu moins de deux heures pour éliminer la Polonaise Iga Świątek, numéro trois mondiale et toute récente championne des Internationaux de Wimbledon, 7-6 (1), 6-3.
Mardi, ce fut au tour de Keys, huitième au monde et lauréate aux Internationaux d'Australie, en janvier dernier, de s'incliner en 70 minutes devant la 16e tête de série du tournoi.
PHOTO DAVID KIROUAC, IMAGN IMAGES FOURNIE PAR REUTERS CONNECT
Madison Keys
Mercredi, dans la deuxième demi-finale de la soirée, Tauson affrontera la gagnante du match au programme ce soir entre l'Ukrainienne Elina Svitolina, 10e tête de série, et la Japonaise Naomi Osaka.
Précédemment, sur le court central, le tandem formé de l'Américaine Taylor Townsend et de la Chinoise Shuai Zhang s'est qualifié pour la finale du double grâce à une victoire en deux manches de 6-2, 6-4 contre Caroline Dolehide et Sofia Kenin, toutes deux des États-Unis.
Mercredi après-midi, Townsend et Zhang livreront bataille à la paire composée des Américaines Coco Gauff et McCartney Kessler pour le titre.
À l'origine, cette finale devait avoir lieu jeudi soir, après le match ultime du simple féminin.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
26 minutes ago
- La Presse
« Il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a »
« Il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a » Le moment était sympathique. Chantal Machabée, vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, interviewait Jessica Campbell, entraîneuse adjoint chez le Kraken de Seattle, dans le cadre de la conférence Hors pair, organisée par Tennis Canada. Campbell, c'est bien connu, a brisé un plafond de verre quand elle est devenue la première femme à occuper un poste d'entraîneuse dans la LNH. Pendant la discussion, Machabée lui demande donc « What's next ? ». Quel est le prochain item à cocher sur sa liste ? « J'aimerais gagner la Coupe Stanley », répond Campbell, déclenchant aussitôt les cris du public. Et Machabée de rétorquer, quand les applaudissements diminuaient : « Moi aussi ! » Cette fois, des rires de bon cœur ont remplacé les clameurs. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Jessica Campbell et la vice-présidente des communications hockey du Canadien de Montréal, Chantal Machabée L'anecdote allait dans le sens des échanges qui ont ponctué cette conférence de près de deux heures, au cours de laquelle quatre panels se sont succédé pour réfléchir sur l'état du sport féminin. Campbell alternait entre les réflexions sur son rôle de pionnière et les anecdotes de sa carrière avec l'aisance d'une habituée à de tels évènements. Elle en avait d'ailleurs une bien adaptée à son auditoire du jour : son premier match derrière un banc de la LNH au Canada. C'était au Centre Bell, le 29 octobre 2024. « Mon français est mauvais, mais ma mère est francophone. J'ai grandi habillée avec des logos du Canadien de la tête aux pieds », a souligné la Saskatchewanaise. Or, au Centre Bell, le vestiaire de l'équipe visiteuse est situé du côté opposé du banc des joueurs. Avant le match, les entraîneurs doivent donc traverser en souliers la patinoire pour se rendre à leur poste. C'était un autre moment où j'ai dû me pincer. J'essayais surtout de ne pas tomber ! Mais j'ai été accueillie par des fans du Canadien – pas vraiment du Kraken, surtout du Canadien ! – de tous les horizons et j'ai réalisé que ce que je faisais allait au-delà du hockey. J'ai réalisé à quoi ressemble l'inclusivité pas seulement au hockey, mais dans la vie. Jessica Campbell, entraîneuse adjointe chez le Kraken de Seattle Elle a ensuite relaté le discours qu'avait eu son patron lorsqu'elle a été embauchée comme adjointe avec l'équipe nationale d'Allemagne au Championnat du monde masculin de 2022. « Il m'a dit : quand je monte à bord d'un avion et que je vois que la pilote est une femme, je ne fais pas demi-tour. Mais le hockey n'est pas encore rendu là. » À ce même tournoi, elle avait d'ailleurs eu droit à un bel exemple de ce dont cette personne parlait. C'était à sa première mêlée de presse, en début de tournoi. « Une femme a posé la première question, et elle m'a complètement pris de court. C'était : 'Qu'est-ce que ça fait d'être une belle femme qui coache de beaux hommes ? J'imagine que tu préfères certains joueurs à d'autres.' J'ai carrément figé, avant de lui demander de répéter et de répondre que je respectais les joueurs. » Quand le tennis aide le hockey Les exemples de succès du sport féminin foisonnent. Campbell incarne ce courant de pionnières qui s'invitent dans les organigrammes de la LNH. Toujours au hockey, la LPHF a suscité un engouement certain, notamment dans le marché de Montréal, où la Victoire a vite atteint les limites de l'Auditorium de Verdun, avant de migrer vers la Place Bell, trois fois plus grande. Et comment oublier ce qui se passe ici même cette semaine ? À mi-chemin dans le tournoi, Valérie Tétreault disait s'attendre à un total de 250 000 billets vendus pour la totalité de l'Omnium Banque Nationale. Très peu d'évènements peuvent écouler un tel nombre de billets sur 12 jours. Sauf que personne n'était venu au stade IGA pour claironner. Dans chacun des quatre panels, on s'est demandé quelle est la suite, quelles sont les prochaines avancées. Dans la discussion sur le sport féminin dans les médias, Shireen Ahmed, journaliste à CBC, a avancé que les femmes n'occupent que 2 % du marché des balados de sport. Dans le tour de table suivant, Portia Archer, cheffe de la direction de la WTA, a rappelé que son circuit a instauré en mars dernier un programme de congés de maternité, avec des traitements de fertilité pour celles qui en font la demande. « Pour les femmes, l'apogée de la carrière sportive coïncide souvent avec les années de fertilité et elles doivent faire un choix », a rappelé Archer. Laura Stacey, attaquante de la victoire, a pris la balle au bond, racontant que ce programme est vite devenu un sujet de discussion dans une conversation de groupe entre joueuses. Plus tard, elle ajoutera : « C'est tout nouveau, tout beau quand on obtient quelque chose pour la première fois, par exemple l'accès à des physiothérapeutes. Mais ça prend aussi du courage pour faire un autre pas et demander : quelle est la suite ? Le monde du tennis défriche d'ailleurs souvent le terrain pour les autres sports, avec des avancées qu'on ne retrouve pas nécessairement ailleurs. À ce sujet, on a souvent souligné cette semaine que l'Omnium Banque Nationale deviendra paritaire dans deux ans ; les bourses seront les mêmes pour les hommes et les femmes. « Le tennis a établi ce genre de standard il y a longtemps et fait souvent bouger l'aiguille avant les autres, comme avec le programme de congés de maternité, a noté Stacey, en mêlée de presse après la conférence. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être en raison du travail de quelqu'un comme Billie Jean King, qui fait maintenant partie de notre organisation. Elle a brisé des barrières dans son sport et ça transparaît dans les autres sports. » « Laura en a parlé dans sa conférence : il ne faut pas se satisfaire de ce qu'on a, a ajouté Campbell, elle aussi en point de presse. Maintenant, les joueuses peuvent gagner leur vie en jouant, c'est bien. Mais on ne peut pas s'arrêter là. On est les meilleures au monde, donc il faut continuer à demander plus de croissance, de ressources pour développer notre sport. »


La Presse
26 minutes ago
- La Presse
Victoria Mboko perd la première manche de la demi-finale
Elena Rybakina a remporté la première manche de la demi-finale de l'Omnium Banque Nationale qui l'oppose à la Canadienne Victoria Mboko, mercredi. Rybakina, 9e tête de série, l'a emporté 6-1. Mboko a gagné son seul jeu sur le service de Rybakina, et a donc été victime d'un bris à ses trois jeux au service. L'Ontarienne ne s'est pas aidée en commettant trois doubles fautes dans cette seule première manche. C'est la deuxième fois du tournoi qu'une manche échappe à Mboko. Elle avait aussi perdu la première manche 1-6 face à Marie Bouzkova, au troisième tour, avant de remporter les deux suivantes 6-3 et 6-0. La gagnante de ce duel affrontera en finale, jeudi, la vainqueure de l'autre demi-finale, qui opposera la Danoise Clara Tauson (no 16) à la Japonaise Naomi Osaka. Autres mises à jour à venir.


La Presse
an hour ago
- La Presse
Coco Gauff et McCartney Kessler couronnées en double
Le tennis est un jeu d'erreurs, diront certains. Surtout en double, diront les autres. En double féminin, si les deux premières manches sont partagées par chacun des duos, le match se décide par un super bris d'égalité. C'est ce qui est arrivé, mercredi après-midi, en finale. Affrontement mettant aux prises le duo américain de Coco Gauff et McCartney Kessler contre celui formé par Taylor Townsend, meilleure joueuse de double au monde, et la Chinoise Zhang Shuai. L'équipe de Gauff a gagné la première manche 6-4 et celle de Townsend a remporté l'autre 6-1. Et dans le super bris d'égalité, 17 des 24 échanges se sont soldés par une faute ou une double faute. L'équipe composée des deux Américaines l'a finalement emporté 13-11 grâce à un coup droit gagnant de Kessler dans le couloir de gauche. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Coco Gauff et McCartney Kessler ont vaincu Taylor Townsend et Shuai Zhang, le 6 août 2025. « Nous ne voulions pas être trop sévères envers nous-mêmes pour le double, a témoigné Kessler, après le match, dans la zone mixte. C'est toujours plaisant de jouer en double, sauf les derniers points… C'est là que ça devient stressant. » Selon Gauff, sa partenaire a très bien géré ledit stress, car « c'est grâce à elle qu'on a gagné le bris d'égalité. » Il s'agit d'un 10e titre en double pour Gauff et d'un premier pour Kessler. Le duo ne faisait même pas partie des favorites au début du tournoi. En revanche, leurs adversaires agissaient comme troisièmes favorites. Elles ont même triomphé la semaine dernière à Washington. En première manche, les deux duos n'ont presque rien laissé à leur adversaire. De part et d'autre, tout fonctionnait. Jusqu'à ce que Shuai se présente au service à 3-3. La douzième joueuse au monde en double a connu des ennuis une fois la balle entre ses mains. Le duo de Gauff et Kessler a réussi le bris de service pour filer plus tard avec la première manche. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Coco Gauff et McCartney Kessler l'ont finalement emporté 13-11 grâce à un coup droit gagnant de Kessler dans le couloir de gauche. En deuxième manche, toutefois, le vent a tourné. Gauff et Kessler ont additionné les erreurs. La paire s'est bien battue, toutefois. Dès le deuxième jeu de la manche, Gauff a sauvé trois balles de bris en réussissant trois as de suite. Elle a cependant perdu son service sur le point suivant. Il s'agissait du premier de trois bris au cours de cette manche contre les éventuelles gagnantes. Sur le plan statistique, les deux équipes ont obtenu somme toute le même rendement. C'est pourquoi le bris d'égalité a nécessité quelques jeux supplémentaires pour déterminer l'équipe gagnante. Et c'est sur la troisième balle de championnat que le duo américain a finalement mis fin aux hostilités au bout de 74 minutes de jeu. « On ne s'attendait pas à ça, a noté Gauff. Mais c'est sûr que c'est toujours chouette de quitter un tournoi avec un trophée, que ce soit en simple ou en double. » Les deux compatriotes n'avaient jamais joué en double ensemble avant le tournoi de Montréal. « Ça s'est décidé à la dernière minute, a précisé Kessler. Et ça s'est plutôt bien passé ! » PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE McCartney Kessler et Coco Gauff « Nous sommes deux personnes de nature assez positive, a ajouté Gauff, donc ça a aidé. » Changement d'horaire À noter que la finale s'est déroulée au centre de gradins pratiquement vides. À peine quelques centaines de partisans ont assisté au match. Tennis Canada n'a pas dévoilé le nombre exact de spectateurs. A priori, la finale devait avoir lieu jeudi, le même jour que la finale en simple. Mais parce que trois des joueuses font partie du tableau principal du tournoi de Cincinnati, qui s'amorce aussi jeudi, les joueuses ont milité auprès des organisateurs du tournoi pour devancer la finale d'une journée. En fait, c'est Gauff qui a pris le taureau par les cornes. « Je suis reconnaissante envers le tournoi. C'est moi qui a poussé pour que ce soit devancé. Tout le monde jouait en simple à Cincinnati, et surtout Taylor [Townsend] qui joue vendredi. Je lui ai parlé. […] Je crois qu'au départ la finale aurait dû être jouée aujourd'hui, mais je suis reconnaissante que Val [Tétreault] ait accepté notre demande, parce que ce ne sont pas tous les tournois qui auraient accepté. » Ainsi, les détenteurs de billets pour le jour de la finale n'ont pas été dédommagés. Ils ont plutôt été invités à assister à la finale du double, en après-midi, puis à revenir jeudi soir pour la finale du simple. Invitation à laquelle ont répondu bien peu de spectateurs.