
Podcast « L'Équipe du Tour » : Jordan Jegat, l'intenable, l'acharné

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L'Équipe
4 hours ago
- L'Équipe
« C'est quelque chose de très fort pour moi qui suis né à Rouen » : pourquoi le président de l'Asvel Gaëtan Muller a repris les Dragons
Après trois glorieuses décennies sous la direction de Thierry Chaix, les Dragons de Rouen sont désormais propriété de Gaëtan Muller, le président délégué des basketteurs de l'Asvel. C'est une révolution de palet. Après 29 ans et des titres à la pelle sous la férule de Thierry Chaix, Rouen, le plus grand club français de l'ère moderne, a un nouveau président et propriétaire : Gaëtan Muller (42 ans), président délégué d'une autre institution multiple championne de France (l'Asvel en basket) et entrepreneur à succès dans l'événementiel. « C'est quelque chose de très fort pour moi qui suis né à Rouen, car les Dragons sont un fleuron de la ville », confie le nouveau patron, intronisé le 23 juin après une année de tuilage durant laquelle il était actionnaire minoritaire. Dans le secteur sportif, le changement dans la continuité Entraîneur, directeur sportif, manager général : les noms changent, mais le secteur sportif reste entre les mains expertes de grands anciens. Après dix ans dans le costume d'entraîneur, l'ex-gardien de but emblématique (2009-2015) Fabrice Lhenry endosse celui de directeur sportif. Son successeur sur le banc de touche, Carl Mallette, fut un attaquant vedette des Dragons (2005-2012), tout comme le nouveau manager général, Marc-André Thinel (2005-2020). Et le prédécesseur de ce dernier, l'historique Guy Fournier, autre ex-grand buteur normand (1988-1996), conservera un rôle de conseiller après son départ en retraite. « Les sachants sont en charge de faire les bons choix sportifs » Gaëtan Muller, président de Rouen Ancien basketteur pro, Gaëtan Muller n'a en revanche pas du tout manié la crosse et le palet. « Les sachants sont en charge de faire les bons choix sportifs », dit le nouveau président. « Gaëtan a de nouvelles idées, mais il veut garder ce qui a bien fonctionné pendant des années, apprécie Fabrice Lhenry. Marc-André (Thinel) et moi avons fait le recrutement ces derniers mois. On lui expliquait pourquoi un joueur nous intéressait et il disait : "Si c'est celui que vous voulez, banco." » Après une saison médiocre (élimination dès les quarts de finale des play-offs), Muller, soucieux de ne pas mettre une pression excessive, a fixé comme objectif « la conquête d'un titre dans les trois ans ». De grands projets de développement La grande ambition du nouveau boss est économique, il l'a baptisée « Cap 2030 ». « Pour résister aux clubs qui grandissent dans les métropoles, pour exister en Coupe d'Europe, il faut doubler notre budget (actuellement d'un peu plus de 4 millions d'euros) », explique-t-il. Pour cela, le dirigeant vise, avec le soutien de la mairie, la construction d'une nouvelle patinoire de 5 000 à 10 000 places pour remplacer la vénérable enceinte de l'Île-Lacroix (3 300 places) : « L'Arena est la colonne vertébrale de mon projet, dit celui qui a accompagné la construction de la LDLC Arena de l'Asvel (12 000 places) à Décines (Rhône). Puisque Rouen s'autoproclame capitale du hockey français, il nous faut la plus grande patinoire de France. » Une première étape a été franchie fin juin quand la métropole a voté le lancement d'une étude pour trouver une future implantation. Quand les Dragons de Rouen avaient perdu la flamme L'ex-propriétaire Thierry Chaix se montre très optimiste quant à l'avenir de son bébé dans le giron de Gaëtan Muller : « Il a la structure et un réseau à Rouen, il va mener le club à un niveau plus élevé. Je suis en toute confiance, c'est un mec qui a une vision à long terme, qui sait compter et qui ne fera pas n'importe quoi. » Une double casquette avec l'Asvel Ce rachat d'un club dans sa ville d'origine suscite des interrogations vis-à-vis de l'Asvel, dont Gaëtan Muller est le patron au quotidien, le relais du propriétaire et président Tony Parker. D'autant que le club lyonnais a connu de sévères déboires financiers. Mais Muller assure que cette nouvelle casquette ne change rien à son implication auprès des basketteurs rhodaniens. Pas plus que ses nombreux autres investissements dans le tennis, l'athlétisme ou ailleurs. « Je reste président délégué de l'Asvel. J'en ai parlé à Tony (Parker), qui est un ami de trente ans, il y a zéro sujet, dit le dirigeant, qui continuera à résider à Lyon. Les choses sont très claires et transparentes. Je dirige un groupe (Sport Plus Conseil) qui fait 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, avec 80 collaborateurs. Je suis dans la logique de développement de ce groupe, c'est une opportunité qui s'est présentée. À l'Asvel, cela fait 12 ans et forcément, un jour, elle sera revendue. Mais ce n'est pas du tout un sujet aujourd'hui. Et les deux sujets ne sont pas du tout liés. » Il entend d'ailleurs appliquer à Rouen un fonctionnement similaire à celui de l'Asvel, avec Charles Roche, le directeur du tournoi de tennis de Rouen, dans le rôle de vice-président.


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
« Ce que j'ai fait est impardonnable » : l'ex-skieur Joël Chenal, accusé d'agression sexuelle, brise le silence
L'ex-skieur Joël Chenal, accusé de harcèlement et agression sexuelle, s'« excuse » pour des faits « impardonnables », dans un entretien publié lundi sur le site du Dauphiné Libéré. « Ce que j'ai fait est impardonnable. Je veux m'excuser par rapport à tout le mal que j'ai fait (…) aux jeunes filles », déclare l'ancien vice-champion olympique de géant devenu entraîneur pour la Fédération française de ski entre 2013 et 2017. Des faits commis sur une période d'une « dizaine d'années » Sans aborder les détails, il évoque des faits commis sur une période d'une « dizaine d'années » et assure avoir mesuré « trop tard » leur gravité, mettant en cause la Fédération. « Après 2017, on me dit qu'on ne va pas me reprendre (comme coach). Personne ne m'a dit pourquoi (…) Quelque part je pense qu'ils savaient », déclare-t-il au quotidien régional, en regrettant de ne pas avoir été accompagné. À voir aussi Il assure avoir entamé depuis 2021 une « démarche de thérapie » et attend désormais d'être entendu pas la justice. Mis en cause par douze femmes Le parquet d'Albertville a indiqué fin juillet avoir reçu une plainte pour agression sexuelle, confirmant une information du Monde. Dans une enquête en deux volets, le quotidien a rapporté que l'ancien skieur était mis en cause par douze femmes, dont celle qui a porté plainte pour « agression » pour des faits présumés remontant à 2015 alors qu'elle avait 17 ans.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
«Ce que j'ai fait est impardonnable» : accusé de harcèlement et agression sexuelle, l'ex-skieur Joël Chenal «s'excuse»
Mis en cause par douze femmes, l'ancien skieur s'exprime dans une interview accordée au Dauphiné Libéré. L'ex-skieur Joël Chenal, accusé de harcèlement et agression sexuelle, s'«excuse» pour des faits «impardonnables», dans un entretien publié lundi sur le site du Dauphiné Libéré . «Ce que j'ai fait est impardonnable. Je veux m'excuser par rapport à tout le mal que j'ai fait (...) aux jeunes filles», déclare l'ancien vice-champion olympique de géant devenu entraîneur pour la Fédération française de ski entre 2013 et 2017. Sans aborder les détails, il évoque des faits commis sur une période d'une «dizaine d'années» et assure avoir mesuré «trop tard» leur gravité, mettant en cause la Fédération. «Après 2017, on me dit qu'on ne va pas me reprendre (comme coach). Personne ne m'a dit pourquoi (...) Quelque part je pense qu'ils savaient», déclare-t-il au quotidien régional, en regrettant de ne pas avoir été accompagné. Il assure avoir entamé depuis 2021 une «démarche de thérapie» et attend désormais d'être entendu pas la justice. Publicité Arrêté d'urgence du ministère des Sports Le parquet d'Albertville a indiqué fin juillet avoir reçu une plainte pour agression sexuelle, confirmant une information du Monde. Dans une enquête en deux volets, le quotidien a rapporté que l'ancien skieur était mis en cause par douze femmes, dont celle qui a porté plainte pour «agression» pour des faits présumés remontant à 2015 alors qu'elle avait 17 ans. Le ministère des Sports a annoncé qu'«un arrêté d'urgence» avait été publié pour «interdire d'exercer» comme entraîneur à Joël Chenal.