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De nouveaux atouts pour le Crédit Agricole Normandie-Seine

De nouveaux atouts pour le Crédit Agricole Normandie-Seine

Les Echos6 hours ago
Cette caisse régionale couvre l'Eure et la Seine-Maritime. En lien avec la Seine et le port du Havre, prospèrent des entreprises de transport maritime, de stockage et des raffineries. Dans le secteur agricole, la région est la première productrice de lin en Europe et compte des coopératives céréalières comme NatUp. Le territoire de cette banque inclut également une partie de la « Glass Valley » où se concentrent des entreprises de flaconnage comme SaverGlass. En outre, entre Evreux et Rouen, sont implantées des sociétés pharmaceutiques, comme GSK. Le tourisme constitue lui aussi un atout (Etretat, Giverny…).
Emmanuelle Jianoux, directrice générale adjointe, nous indique que « les travaux préparatoires de l'EPR de Penly ont commencé », ce qui va stimuler tout le tissu économique (commerces, restauration…) en mobilisant une population de 40 à 50.000 personnes pendant plusieurs années. Bonne nouvelle, car le solde migratoire du territoire est juste positif. Le Crédit Agricole de Rouen achète d'ailleurs des logements, par le biais de sa filiale CANS Foncière.

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Droits de douane : les taxes sur l'acier et l'aluminium s'étendent des déodorants jusqu'aux machines industrielles
Droits de douane : les taxes sur l'acier et l'aluminium s'étendent des déodorants jusqu'aux machines industrielles

Les Echos

time3 minutes ago

  • Les Echos

Droits de douane : les taxes sur l'acier et l'aluminium s'étendent des déodorants jusqu'aux machines industrielles

Il n'y a pas eu de grand spectacle à la Maison-Blanche ni même de message lapidaire sur Truth social. L'extension des droits de douane de 50 % sur l'acier et l'aluminium à des centaines de nouveaux produits dérivés a été mise en ligne vendredi par les douanes américaines, et confirmée par une simple publication au journal officiel américain, le Federal Register, mardi matin. Elle est entrée en application la veille, dès minuit, sans exception pour les marchandises en transit. Une très mauvaise surprise pour tous les importateurs concernés, et ils sont nombreux. Des produits aussi divers que les déodorants, les chaises de bureau ou encore les locomotives doivent désormais s'acquitter de taxes punitives sur leur contenu en acier et en aluminium. « Si c'est brillant, métallique ou lié de près ou de loin à l'acier ou à l'aluminium, c'est probablement sur la liste », se désole Brian Baldwin, un cadre de Kuehne + Nagel, dans un post LinkedIn. Des professionnels sous le choc Les machines industrielles, qu'on pourrait penser essentielles au projet de réindustrialisation si cher à Donald Trump, sont aussi concernées. Ces taxes portent désormais sur 328 milliards de dollars de marchandises, d'après les données de 2024, selon les calculs de l'économiste Jason Miller de l'université d'Etat du Michigan, rapportés par l'agence Bloomberg. Auparavant, les droits sectoriels sur l'acier et l'aluminium portaient sur 191 milliards de dollars de biens importés. La rapidité de l'annonce et l'ampleur de la liste ont stupéfié les professionnels de la logistique internationale, qui s'en sont ouverts sur les réseaux sociaux. « C'est comme partir pour un long week-end et rentrer chez soi pour découvrir qu'une canalisation s'est rompue dans votre salon pendant votre absence », relate Pete Mento, directeur global des douanes pour le spécialiste de la logistique DSV, dans un post publié lundi. « La communauté des courtiers (en tout cas, ceux que je connais) a passé tout le week-end à essayer de dédouaner à temps les marchandises soumises à des droits de douane, à contacter les clients qui ne se rendaient peut-être pas compte de ce qui se passait et s'énervaient énormément », poursuit-il. Les importateurs doivent désormais préciser le contenu en acier et en aluminium de ces produits et indiquer l'origine du métal à la douane. En cause ? Le lobbying de l'industrie métallurgique américaine, qui a inondé le département du Commerce de requêtes d'inclusion. Les coûts de conformité augmentent « Pour beaucoup de marques, cela implique de partir à la chasse aux fournisseurs pour obtenir les données détaillées », explique Flexport dans un post de blog. « Obtenir et rapporter ces informations va ralentir les flux et augmenter les coûts de conformité », précise l'entreprise de logistique. Elle conseille à ses clients d'engager immédiatement un audit de leurs chaînes d'approvisionnement, d'autant plus que la liste des produits dérivés risque de continuer à s'allonger. Une prochaine fournée devrait s'intéresser aux marchandises contenant du cuivre, « et je m'attends à ce qu'elle soit tout aussi épouvantable », met en garde Pete Mento. L'administration Trump ne compte pas s'arrêter là. Elle a prévu de revoir trois fois par an la liste des produits dérivés concernés par chaque tarif sectoriel. Non pas pour étudier des demandes d'exemptions, mais pour ajouter de nouveaux produits dérivés. La prochaine revue des tarifs sur l'acier et l'aluminium doit démarrer en septembre. En attendant, les douanes ne précisent pas si ces droits sectoriels s'ajoutent ou remplacent les droits de douane « réciproques », ni la manière dont ils s'imbriquent avec les accords annoncés par Donald Trump ces dernières semaines, avec l'Union européenne et le Japon notamment. La mise en application de ces accords n'a rien d'évident. Le Royaume-Uni négocie toujours les termes de l'exemption accordée à son acier dans le cadre du premier accord commercial dévoilé par Donald Trump. Complexité croissante Londres souhaite voir exempter l'acier brut importé d'Europe et transformé au Royaume-Uni, alors que le pays ne compte plus qu'un haut-fourneau opéré par British Steel, incapable de fournir l'acier nécessaire à tous les produits manufacturés outre-Manche. Pour le moment, il a toutefois échappé au doublement de ces droits de douane sectoriels, et reste soumis à un taux « préférentiel » de 25 %, le seul dans ce cas. Le cas de l'acier britannique illustre l'usine à gaz qu'est devenu le code douanier américain, un labyrinthe rempli de chausse-trapes difficile à manoeuvrer même pour un professionnel assidu. « Les entreprises doivent jongler avec des programmes qui se chevauchent, chacun ayant des dates d'entrée en vigueur, une couverture HTS [classification douanière, NDLR], des normes documentaires et des procédures de remboursement différentes », déplore Shannon Bryant, une spécialiste du Michigan, dans une lettre ouverte à ses élus publiée en ligne. « Même pour les professionnels, cela devient ingérable. Pour les petits importateurs, c'est impossible », s'alarme-t-elle. « Les industriels ne peuvent pas investir lorsque les règles peuvent changer du jour au lendemain. Les importateurs ne peuvent pas fixer leurs prix de manière responsable lorsque les droits de douane dépendent d'interprétations opaques et changeantes ou de mesures exécutives prises à la hâte », argumente-t-elle auprès de ses représentants au Congrès, les implorant de reprendre en main la politique douanière des Etats-Unis, une prérogative constitutionnelle. « Il ne s'agit pas ici de plaider en faveur de l'abolition totale des droits de douane ou d'une idéologie particulière. Il s'agit plutôt de plaider en faveur d'un processus, de la prévisibilité et de la proportionnalité », conclut-elle.

Suppression de deux jours fériés: les petits patrons sceptiques
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Le Figaro

time3 minutes ago

  • Le Figaro

Suppression de deux jours fériés: les petits patrons sceptiques

Réservé aux abonnés Les dirigeants de TPE dénoncent une mesure qui pourrait s'avérer perdante pour le secteur des services, et qui risquerait de détériorer le climat social au sein des entreprises. François Bayrou a prévenu : peu de Français échapperont à l'effort collectif exigé par le rétablissement des comptes publics. Alors que la situation budgétaire française se corse, le premier ministre a annoncé pêle-mêle une année blanche à tous les niveaux (dépenses de l'État, impôt sur le revenu, prestations sociales), une contribution spéciale pour les plus fortunés, la révision de l'abattement forfaitaire pour les retraités, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois à partir de 2027, mais aussi la possible suppression de deux jours fériés. Autrement dit, les salariés devront travailler deux jours de plus dans l'année - probablement le lundi de Pâques et le 8 mai, même si le gouvernement s'est dit ouvert à d'autres propositions de dates -, sans être rémunérés davantage. « C'est un effort demandé aux actifs », justifie le premier ministre dans une lettre envoyée aux partenaires sociaux début août, qui doit « permettre de réduire notre déficit d'activité et de production »

Rentrée scolaire : nette baisse du prix des fournitures, selon Familles de France
Rentrée scolaire : nette baisse du prix des fournitures, selon Familles de France

Les Echos

time33 minutes ago

  • Les Echos

Rentrée scolaire : nette baisse du prix des fournitures, selon Familles de France

Tandis que s'approche l'heure de remplir les cartables, Familles de France publie son baromètre annuel consacré au coût des fournitures scolaires pour un élève en 6 e. Et selon l'association, ces prix seront en recul de 5,53 % cette année. Pour un élève entrant au collège, un panier moyen s'élève cette année à 211,10 euros, soit une baisse de 12,36 euros par rapport à 2024, évalue Familles de France dans la 41 e édition de son baromètre, publié lundi. L'association explique ce recul par un « contexte économique plus favorable, marqué par une inflation contenue autour de 1 % en 2025 » mais aussi « une détente sur plusieurs marchés de matières premières, en particulier le papier et les plastiques », majoritairement mobilisés dans la fabrication des fournitures scolaires. Pour établir ces résultats, l'association a passé en revue 47 références scolaires jugées essentielles : 11 fournitures papetières, 33 non-papetières et 3 articles de sport. Elle annonce sur cette base que la baisse concerne tous les postes d'achat : pour la papeterie, une « diminution significative » de 5,94 % sur un an est enregistrée, pour atteindre un montant de 42,56 euros pour un panier moyen. Pour les fournitures non-papetières, ce recul s'établit à 3,57 % pour un panier moyen de 108,02 euros. Mais ce sont les articles de sport qui afficheraient la baisse la plus forte, avec « un recul de 8,59 % pour atteindre 60,51 euros en moyenne ». Familles de France a également analysé les circuits de distribution concernés par la filière, concluant à une diminution des prix sur chacun d'entre eux « pour la première fois depuis plusieurs années ». Ce qui n'empêche pas de fortes disparités, favorisant les hypermarchés : ces derniers enregistrent une baisse des prix de 8,09 %, contre 2,98 % pour les supermarchés et 4,75 % pour les magasins spécialisés, qui restent les plus onéreux. Dans le détail, des achats en papeterie s'élèvent en moyenne à un peu plus de 40 euros dans les hypermarchés et supermarchés, mais dépassent les 51 euros pour les magasins spécialisés. Ces différences se retrouvent également entre enseignes d'e-commerce, pour lesquelles la fédération a mené une enquête spécifique. Elle souligne que les achats en drive s'avèrent être une option « particulièrement économique pour les familles », le coût moyen de la rentrée s'y élevant à 160,27 euros, contre 241,17 en passant par Internet hors drive. Débats sur l'allocation de rentrée Ces baisses de prix n'empêchent pas Familles de France d'appeler à « maintenir et renforcer l'allocation de rentrée scolaire (ARS) », prestation sociale visant à couvrir une partie des dépenses de la rentrée et versée à partir d'aujourd'hui. Tout comme l'UFC-Que Choisir, qui voit, elle, les prix des fournitures progresser, l'allocation ne permettant pas à ses yeux de compenser, a regretté mardi matin sa présidente, Marie-Amandine Stévenin, au micro de RMC. Cette année, l'allocation a été revalorisée de 1,7 %, tandis que les fournitures « ont pris 2 % entre 2024 et 2025 », a-t-elle déclaré, dressant donc un constat différent de Familles de France. L'UFC a également dénoncé la date de versement de l'allocation, qui survient une dizaine de jours avant la rentrée tandis que « dans les rayons, le prix des fournitures scolaires a tendance à augmenter fin août et début septembre ».

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