
Suppression de deux jours fériés: les petits patrons sceptiques
Les dirigeants de TPE dénoncent une mesure qui pourrait s'avérer perdante pour le secteur des services, et qui risquerait de détériorer le climat social au sein des entreprises.
François Bayrou a prévenu : peu de Français échapperont à l'effort collectif exigé par le rétablissement des comptes publics. Alors que la situation budgétaire française se corse, le premier ministre a annoncé pêle-mêle une année blanche à tous les niveaux (dépenses de l'État, impôt sur le revenu, prestations sociales), une contribution spéciale pour les plus fortunés, la révision de l'abattement forfaitaire pour les retraités, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois à partir de 2027, mais aussi la possible suppression de deux jours fériés. Autrement dit, les salariés devront travailler deux jours de plus dans l'année - probablement le lundi de Pâques et le 8 mai, même si le gouvernement s'est dit ouvert à d'autres propositions de dates -, sans être rémunérés davantage.
« C'est un effort demandé aux actifs », justifie le premier ministre dans une lettre envoyée aux partenaires sociaux début août, qui doit « permettre de réduire notre déficit d'activité et de production »
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