logo
Droits de douane : Nintendo augmente dès dimanche ses prix aux États-Unis

Droits de douane : Nintendo augmente dès dimanche ses prix aux États-Unis

Le Figaro01-08-2025
Si la nouvelle console Switch 2 et de ses jeux sont exclus de cette hausse, le groupe japonais précise qu'il pourrait être amené à des «ajustements» dans le futur.
Les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits entrants aux États-Unis à partir du 7 août commencent à produire ses effets. Vendredi, le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a annoncé augmenter une partie de ses prix dans le pays dès le dimanche 3 août.
«Le prix de l'écosystème de la Switch 1 va changer aux États-Unis au vu des conditions de marché. Cela concerne les consoles Switch, Switch Oled et Switch Lite, ainsi que leurs accessoires», indique Nintendo dans un communiqué. Certains distributeurs ont déjà répercuté la hausse, qui va de 30 à 50 dollars supplémentaires sur ces consoles. La Switch Oled passe ainsi à 399 dollars, contre 349 jusqu'ici.
Publicité
«Le prix d'autres produits Nintendo, comme certains accessoires pour la Switch 2, des Amiibo, et du réveille-matin connecté Nintendo Alarmo, va aussi connaître des ajustements», ajoute le groupe. Le géant japonais ne va pas changer les étiquettes de ses jeux vidéo, ni de sa dernière née, la console Switch 2, «mais veuillez noter que des ajustements pourront être nécessaires dans le futur», souligne-t-il.
Une production au Vietnam et Cambodge
Comme bien d'autres géants de l'électronique, Nintendo est touché de plein fouet par les droits de douane annoncés par Donald Trump. La production de ses consoles est en effet située en Asie. Le groupe de Kyoto avait commencé dès 2019 à réduire sa dépendance à la Chine - déjà ciblée à l'époque par la menace d'importants droits de douane américains - en délocalisant une partie de sa production au Vietnam. Plus de la moitié de ses consoles sont aujourd'hui assemblées dans ce pays ainsi qu'au Cambodge. Aux termes des négociations avec les États-Unis, les deux pays sont désormais soumis à des droits de douane de respectivement 20 et 19%.
Nintendo a par ailleurs réhaussé ses prix ce vendredi au Canada. Si la Switch 2 est là encore épargnée, la console Switch 1 augmente de 20 à 60 dollars canadiens, tandis que les jeux tels que Zelda Tears of the Kingdom ou Super Mario Wonder augmentent de 5 dollars canadiens.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Robot Mall » : un centre commercial proposant des humanoïdes ouvre ses portes à Pékin
« Robot Mall » : un centre commercial proposant des humanoïdes ouvre ses portes à Pékin

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« Robot Mall » : un centre commercial proposant des humanoïdes ouvre ses portes à Pékin

Le début d'une nouvelle ère de grandes surfaces ? Un « Robot Mall », centre commercial spécialisé dans le commerce de robots, a ouvert ses portes ce vendredi à Pékin, relate l'agence de presse AP News. Pharmacien, serveur de bar, joueurs de football… La plupart des robots proposés à la vente sont humanoïdes, c'est-à-dire qu'ils ont une apparence humaine. Ils possèdent chacun un métier attitré. D'autres ont l'apparence de chiens, de dinosaures ou de simples bras humains. Too tired to make your morning coffee? Or maybe you need a hand moving boxes? A store in Beijing features over 100 robots from more than 40 Chinese brands such as Ubtech Robotics and Unitree Robotics — Reuters (@Reuters) August 7, 2025 La Chine a investi massivement dans la robotique, un domaine où certains experts disent qu'elle pourrait déjà avoir l'avantage sur les États-Unis. Le pays souhaite davantage commercialiser ces produits auprès des particuliers. Jusque-là, ils étaient principalement utilisés dans l'industrie, la recherche, mais aussi la défense. Des robots aussi en location Pour se procurer l'un des robots commercialisés au « Robot Mall », le client devra débourser, selon le modèle, entre 238 euros et plusieurs centaines de milliers d'euros. Le centre commercial ne propose pas seulement d'acheter des robots, il possède également un service après-vente et permet l'achat de pièces détachées. Des robots à la location devraient bientôt être proposés.

«Pendant que l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance, Trump entame une ruée vers l'or énergétique»
«Pendant que l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance, Trump entame une ruée vers l'or énergétique»

Le Figaro

time9 hours ago

  • Le Figaro

«Pendant que l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance, Trump entame une ruée vers l'or énergétique»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour réindustrialiser son pays et maintenir la suprématie américaine dans le domaine de l'IA, Donald Trump entend multiplier les projets énergétiques. Une stratégie face à laquelle l'Union européenne serait bien avisée de réagir rapidement, estime Pascal-Emmanuel Gobry. Pascal-Emmanuel Gobry est le fondateur de PolicySphere, une lettre d'information spécialisée sur la politique américaine. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Alors que l'Union européenne vient de signer un accord avec Washington qui l'engage à acheter de grandes quantités d'énergie américaine, Donald Trump accélère une révolution énergétique qui pourrait redistribuer les cartes géopolitiques. Cette initiative, passée sous les radars européens, est un pilier central de la stratégie du président américain, et risque de creuser davantage l'écart de compétitivité transatlantique si l'UE ne réagit pas rapidement. Publicité Pourquoi ? D'abord parce que qui dit énergie dit croissance. Mais surtout, en deux mots : réindustrialisation et IA. Réindustrialisation car, après le coût du travail, celui de l'énergie est le poste de dépense le plus important pour les industriels. Ainsi, la stratégie de réindustrialisation de Trump s'appuie sur une baisse des coûts de l'énergie, au même titre que celle des tarifs. IA parce que les États-Unis veulent maintenir à tout prix leur leadership dans cette nouvelle technologie, notamment face à la Chine, et que les data centers qui permettent de créer cette IA sont très énergivores. Les ambitions sont démesurées, les moyens aussi. Mais c'est aussi de la politique. La nouvelle loi « One Big Beautiful Bill Act », pièce maîtresse du programme de Trump, inclut la possibilité pour les entreprises de déduire le coût complet d'un investissement industriel la première année, y compris en énergie, dans l'objectif de favoriser l'investissement, ainsi qu'une vague de subventions pour de nombreuses formes d'énergie, y compris le stockage par batterie, le nucléaire, l'hydroélectrique, et le géothermique. Et surtout, le cœur de l'agenda trumpien tourne autour d'une obscure loi, NEPA (National Environmental Policy Act). Loin des clichés d'une Amérique ultralibérale, cette loi écologique passée en 1970, depuis alourdie de nombreux ajouts réglementaires et jurisprudentiels, encadre la création de tout nouveau projet énergétique. Jusqu'à présent, la loi NEPA imposait plusieurs années de bureaucratie pour la création de tout projet énergétique aux États-Unis. Et Trump a annoncé son intention de détruire la loi NEPA. Il y arrivera sans doute. L'attaque est menée sur plusieurs fronts. Législatif, d'abord. Les négociations sur une réforme profonde de la loi NEPA sont actuellement en cours et aboutiront probablement, car les républicains sont unanimes sur le sujet et un certain nombre de démocrates modérés sont d'accord. Réglementaire ensuite : contrairement à sa première administration où Donald Trump, néophyte à Washington, ne savait pas quels personnels placer où et quels leviers actionner, il a placé des réformateurs ambitieux à tous les postes clés, notamment le Council on Environmental Quality (CEQ), chargé de l'application de la loi NEPA, qui a tout simplement abrogé toutes ses réglementations et distribué des instructions aux départements du gouvernement fédéral pour l'appliquer de manière « accélérée et simplifiée ». Là où l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance qui confond vertu morale et efficacité, Trump mobilise l'énergie au service d'ambitions géopolitiques et technologiques majeures Cet effort est placé sous la houlette de Russell Vought, directeur du Budget, rôle très puissant dans toute administration, mais particulièrement dans celle-ci, car Vought est très chevronné et Trump lui a donné carte blanche. Un premier décret a été publié, et toutes les agences sont d'ores et déjà chargées de transformer leurs procédures. Judiciaire, enfin : une première décision de la Cour suprême en mai a affaibli la loi NEPA, et les signaux de la majorité conservatrice de la Cour sont au vert pour ce qui concerne les décisions à venir. Publicité Le nucléaire n'est pas en reste non plus, avec l'objectif très ambitieux de quadrupler la production nucléaire américaine d'ici 2050. Là aussi des barrières réglementaires sont baissées, et le Département de l'Énergie offrira des prêts et garanties de prêts aux projets nucléaires, mais surtout, le gouvernement mise beaucoup sur la nouvelle génération de technologies, y compris les petits réacteurs, microréacteurs, et réacteurs modulaires, sur lesquels la France est très en retard. Le résultat ? Une ruée vers l'or annoncée. Le nombre de projets énergétiques lancés aux États-Unis va très certainement augmenter de manière significative : forage, exploitation, pipelines, nouvelles centrales de tous types, solaire, et ainsi de suite. Une explosion de la production énergétique qui pourrait mener à une explosion de la croissance, qui en dépend. À lire aussi Donald Trump annonce un «âge d'or» à l'Amérique La baisse prévisible des coûts énergétiques outre-Atlantique renforcera l'attractivité industrielle américaine au détriment du Vieux Continent, déjà handicapé par un euro plus fort, une fiscalité plus pesante et des réglementations plus tatillonnes. Elle pourrait également accroître la dépendance géopolitique de l'Europe, si elle permet aux États-Unis de creuser encore plus leur avantage dans le domaine de l'IA, et d'autres domaines industriels clés qui demandent de l'énergie, tels la chimie et les métaux. Le contraste avec le Green Deal européen est saisissant. Là où l'Europe s'enlise dans un écologisme de décroissance qui confond vertu morale et efficacité, Trump mobilise l'énergie au service d'ambitions géopolitiques et technologiques (dominer l'IA, réindustrialiser, défier la Chine) majeures. Face à ce nouveau défi, la France et l'Europe devront vite choisir entre le déclin et l'ambition.

James Cameron craint « une apocalypse à la Terminator » si l'IA s'invite dans la course à l'armement
James Cameron craint « une apocalypse à la Terminator » si l'IA s'invite dans la course à l'armement

Le Figaro

time2 days ago

  • Le Figaro

James Cameron craint « une apocalypse à la Terminator » si l'IA s'invite dans la course à l'armement

«Il y a un vrai danger si l'on combine IA et systèmes d'armes, jusqu'aux armes nucléaires », alerte le cinéaste qui a imaginé un monde où les survivants d'une catastrophe nucléaire tentent de résister à la domination des machines. Un devin, James Cameron ? Le réalisateur n'a jamais cessé d'alerter le monde depuis 1984, date à laquelle le film Terminator, mettait en scène la guerre opposant les survivants d'une humanité décimée par un holocauste nucléaire aux robots dirigés par le système informatique Skynet, contrôlé par une intelligence artificielle. Alors qu'on parle aujourd'hui d'IA à chaque coin de rue, James Cameron réaffirme son inquiétude. « Il y a un vrai danger d'apocalypse à la Terminator si l'on combine IA et systèmes d'armes, jusqu'aux armes nucléaires », alerte le cinéaste de 70 ans dans un entretien à Rolling Stone en pleine promotion de son adaptation du livre Les Fantômes d'Hiroshima, sur un rescapé de la bombe atomique larguée en 1945 sur la ville japonaise. Publicité « Les humains sont faillibles » Le roi de la science-fiction craint que la vitesse des opérations militaires exige une « superintelligence » associée aux armes nucléaires. « On insiste un peu trop sur le fait que j'ai prédit que l'intelligence artificielle était une mauvaise chose, surtout lorsqu'elle est associée aux armes nucléaires. Mais nous vivons dans ce monde-là (...). Les humains sont faillibles, et de nombreuses erreurs nous ont mis au bord d'incidents internationaux susceptibles de mener à une guerre nucléaire », explique celui qui a grandi au Canada, à proximité d'une superpuissance nucléaire pendant la Guerre froide. L'auteur de Titanic et Avatar n'a rien perdu de sa peur obsessionnelle concernant les ravages des armes nucléaires associées à l'intelligence artificielle. Un cocktail qu'il juge explosif. « Nous sommes à un tournant. Trois menaces existent : le climat, les armes nucléaires, et la superintelligence. Et elles atteignent leur pic en même temps. » La phrase pourrait sortir d'un film catastrophe. « Je m'efforce d'apprendre les outils de l'IA générative afin de pouvoir les intégrer à mes futurs projets. » James Cameron Malgré ces avertissements, James Cameron n'ignore pas pour autant les opportunités offertes par l'intelligence artificielle, notamment dans le cinéma. « J'adore la technologie. Je m'efforce d'apprendre les outils de l'IA générative afin de pouvoir les intégrer à mes futurs projets artistiques, mais je rejette catégoriquement l'idée que l'IA puisse remplacer les acteurs, les cinéastes et tout ce genre de choses », soutient le réalisateur. En septembre 2024, il a intégré le conseil d'administration de Stability IA, proposant un modèle de conversion de texte en image, rapporte Variety . Selon James Cameron, cette technologie « ouvrira aux artistes de nouvelles perspectives pour raconter des histoires d'une manière que nous n'aurions jamais imaginée ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store