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George Soros a-t-il trahi la «société ouverte» de Karl Popper ?

George Soros a-t-il trahi la «société ouverte» de Karl Popper ?

Le Figaro21 hours ago
Alors que le milliardaire a revendiqué la postérité intellectuelle du philosophe, au point de lui emprunter le concept central de « société ouverte » pour baptiser son réseau philanthropique, cette filiation semble désormais en partie usurpée.
Le milliardaire et philanthrope fascine la gauche et obsède la droite. Mais est-il si influent que ce que tout le monde, disciples comme détracteurs, veut bien le croire ? Héraut d'un progressisme libéral qu'il promeut depuis la chute du Mur, le monde des illusions perdues de George Soros est sur le point de disparaître avec lui.
Arrivé à Londres en 1947 au terme d'un pénible exode à travers l'Europe, le jeune George Soros est parvenu au terme de deux années d'efforts à se faire inscrire à la London School of Economics. Il se rêvait alors professeur et philosophe, et dira plus tard de lui-même à cette époque, dans un de ses livres : « Je m'imaginais comme une sorte de dieu, de réformateur de l'économie comme Keynes ou, mieux encore, comme un savant du genre Einstein ! » - rien que cela. Ses ambitions intellectuelles n'ont cessé, depuis, d'être contrariées.
Encore étudiant, il s'était d'abord mis en devoir d'écrire un premier livre de philosophie, une forme de traité sur la société, son organisation politique et la dialectique entre sociétés ouvertes et fermées. Cet essai intitulé The Burden of Consciousness (« Le fardeau de la conscience ») ne sera jamais publié. Et pour cause : aucune idée n'y est vraiment de lui. Tout est librement plagié, du propre aveu de Soros (1), de l'œuvre et de la…
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5 articles que les associations caritatives ne veulent pas que vous donniez
5 articles que les associations caritatives ne veulent pas que vous donniez

Le Figaro

time10 minutes ago

  • Le Figaro

5 articles que les associations caritatives ne veulent pas que vous donniez

Si les organismes de charité acceptent et même demandent expressément certains objets, tout n'est pas bon à donner. Voici les articles qui vont davantage embêter l'association receveuse ou qui seront peut-être refusés. Vous avez envie de faire le tri pour désencombrer vos placards tout en aidant ceux qui en ont besoin ? L'idée est louable… mais attention aux erreurs. Tous les dons ne sont pas utiles. En réalité, certaines affaires compliquent plus la tâche des associations qu'elles ne les aident. Voici les cinq types d'objets que les structures caritatives préfèrent aujourd'hui refuser, et la raison. À découvrir 10 astuces pour empêcher les moustiques d'entrer dans la maison cet été Vêtements usés, tachés ou troués Une veste trouée, un pantalon taché ou une vieille chaussette sans sa paire : non, ce n'est pas un don, c'est un déchet. Les bénévoles des associations (Croix Rouge, Emmaüs, Secours Populaire français ou Secours Catholique) passent déjà un temps fou à trier les sacs qu'ils reçoivent. Leur faire perdre du temps avec des habits inutilisables, c'est contre-productif. De plus, ces articles doivent ensuite être jetés… aux frais de l'association. Ce qui est accepté : les vêtements propres, en bon état, sans odeurs ni taches. : les vêtements propres, en bon état, sans odeurs ni taches. Ce qu'il faut éviter : les sous-vêtements, chaussettes orphelines, habits usés jusqu'à la corde. Publicité Meubles encombrants ou abîmés Un buffet trop lourd, un lit bancal ou une armoire à moitié démontée, etc. Ce type de meuble, s'il n'est pas transportable et en bon état, devient un fardeau pour les organisations caritatives. La majorité d'entre elles n'a ni l'espace de stockage suffisant ni les moyens de les transporter. Si le meuble est facilement réparable, vous pouvez éventuellement le proposer à une recyclerie, sinon déposez-le à la déchetterie. Ce qui est accepté : les petits meubles solides (chaises, étagères, tables basses, commodes) sains auxquels il est possible de donner une seconde vie. : les petits meubles solides (chaises, étagères, tables basses, commodes) sains auxquels il est possible de donner une seconde vie. Ce qu'il faut éviter : les meubles démontés, abîmés, cassés, sales ou incomplets. Appareils électroniques obsolètes ou hors service Vous pensiez rendre service en donnant votre vieil écran cathodique ou cette imprimante qui ne marche plus ? Mauvaise pioche. Les appareils non fonctionnels sont rarement réparables et difficiles à recycler. Pire, ils représentent un coût pour l'association. Ce qui est accepté : le petit électroménager récent et en état de marche. : le petit électroménager récent et en état de marche. Ce qu'il faut éviter : les ordinateurs inutilisables, un micro-ondes hors service, les câbles emmêlés sans destination… Matelas, oreillers et autres textiles d'hygiène : trop de risques Ces objets sont systématiquement refusés par les associations. Pourquoi ? Parce qu'ils sont impossibles à désinfecter correctement, qu'ils peuvent contenir des acariens ou des punaises de lit, et qu'ils posent des problèmes évidents de sécurité et d'hygiène. Ce qui peut parfois être accepté : le linge de maison ou de lit propre et récent. : le linge de maison ou de lit propre et récent. Ce qui est toujours refusé : les matelas, les oreillers, les couettes, les traversins. Équipements pour bébés : attention à la réglementation C'est un point souvent oublié, et pourtant crucial. Certains équipements pour bébés et objets de puériculture ne peuvent plus être distribués parce qu'ils ne sont plus aux normes actuelles. C'est le cas des sièges auto anciens ou des lits à barreaux non conformes. Donner à une association un matériel non sécurisé, c'est faire courir un risque au bébé qui l'utilisera. Ce qui est accepté : les poussettes récentes, les vêtements et jouets en bon état. : les poussettes récentes, les vêtements et jouets en bon état. Ce qu'il faut éviter : les sièges auto sans étiquette de conformité, les lits non certifiés, les accessoires cassés ou incomplets. À lire aussi Vous faites un vide-grenier ? Attention, ces objets sont interdits à la vente Avant de déposer vos dons dans une organisation caritative d'intérêt général proche de chez vous, posez-vous une question simple : est-ce que j'offrirais cet objet à un proche ? Si la réponse est non, ne le donnez pas à une association. Il est préférable de donner peu d'objets en bon état (vêtements, vaisselle, bibelots, jeux, jouets, petits objets électroniques) que des sacs pleins d'inutilisables. Publicité Pour éviter les erreurs : Consultez le site de l'association avant de donner. Triez vos dons avec soin. Nettoyez les objets si nécessaire. À noter Les denrées alimentaires sont également refusées. Seules les banques alimentaires les acceptent pour lutter contre le gaspillage. Elles les redistribuent aux associations en contact direct avec le public comme les Restos du cœur. Elles ne peuvent collecter que des produits propres à la consommation (date de consommation non dépassée, paquets fermés, respect de la chaîne du froid, etc.). Un bon don est un don utile. En respectant les besoins et les contraintes des associations à but non lucratif, vous leur permettez de se concentrer sur l'essentiel : aider ceux qui en ont vraiment besoin.

Un contrôleur de l'aéroport Paris - Charles-de-Gaulle suspendu pour un message de soutien à la Palestine
Un contrôleur de l'aéroport Paris - Charles-de-Gaulle suspendu pour un message de soutien à la Palestine

Le HuffPost France

time7 hours ago

  • Le HuffPost France

Un contrôleur de l'aéroport Paris - Charles-de-Gaulle suspendu pour un message de soutien à la Palestine

PALESTINE - Un message politique diffusé en plein vol. Un contrôleur aérien de l'aéroport Paris-CDG a été suspendu pour avoir lancé lundi « Free Palestine » lors d'un échange radio avec l'équipage d'un vol de la compagnie israélienne El Al, a annoncé ce mardi 12 août le ministère des Transports. « L'analyse des enregistrements prouve que les faits sont avérés », a écrit mardi sur X le ministre Philippe Tabarot, précisant que le contrôleur s'est « vu retirer toute possibilité d'exercer jusqu'à nouvel ordre ». Les propos ont été tenus lors d'un vol lundi matin au départ de Paris-Charles-de-Gaulle, a fait savoir à l'AFP le ministère des Transports. « Une procédure disciplinaire a été immédiatement engagée. La sanction devra être à la hauteur de la gravité des faits », a déclaré Philippe Tabarot. Le ministère précise que le contrôleur incriminé appartenait au Centre en route de la navigation aérienne (CRNA) Nord à Athis-Mons (Essonne), qui venait de prendre le relai de la tour de contrôle de l'aéroport Paris-CDG après avoir quitté la piste de décollage. Enquête administrative ouverte Pour le ministre Philippe Tabarot, ces faits contreviennent « aux règles des radiocommunications, qui doivent se limiter à la sécurité et à la régularité du trafic aérien » et témoignent « d'un non-respect du devoir de réserve du fonctionnaire », statut des contrôleurs aériens en France. Une enquête administrative avait été ouverte plus tôt dans la journée, après un signalement par la compagnie porte-drapeau d'Israël, El Al. Le Conseil représentatif des institutions juives (Crif) de France avait alors dénoncé un « incident inacceptable », qui « contrevient à la fois à l'impératif de neutralité politique mais aussi aux protocoles de sécurité qui régissent les échanges entre une tour de contrôle et un avion en phase de décollage ».

Un rapport américain dénonce une «détérioration» des droits humains en Europe
Un rapport américain dénonce une «détérioration» des droits humains en Europe

Le Figaro

time8 hours ago

  • Le Figaro

Un rapport américain dénonce une «détérioration» des droits humains en Europe

Ce rapport gouvernemental pointe notamment de «graves restrictions» à la liberté d'expression en France ainsi qu'une recrudescence des actes antisémites. Les États-Unis déplorent la «détérioration» des droits humains dans de nombreux pays en Europe visant notamment les restrictions à la liberté d'expression, selon un rapport annuel très attendu du département d'État rendu public mardi. En Allemagne, au Royaume-Uni ou en France, le département d'État souligne que «la situation des droits humains s'est détériorée au cours de l'année» passée, selon ce rapport sur les droits humains dans le monde en 2024 qui est censé refléter les nouvelles priorités de politique étrangère du président américain Donald Trump. S'agissant de la France, le rapport cible notamment «des informations crédibles faisant état de restrictions graves à la liberté d'expression». Il y dénonce également une recrudescence des actes d'antisémitisme. Au Royaume-Uni, Washington s'inquiète d'une nouvelle loi sur la sécurité en ligne, qui doit servir à mieux protéger les enfants et avait suscité les vives critiques du réseau social X d'Elon Musk. Interrogée à ce sujet, la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce, s'est refusée à citer des pays en particulier, mais, a-t-elle relevé, «la censure gouvernementale est intolérable dans une société libre». Publicité «Les gouvernements continuent de recourir à la censure, à la surveillance arbitraire ou illégale et à des lois restrictives contre les voix qui leur déplaisent, souvent pour des raisons politiques ou religieuses», a-t-elle dénoncé. Le vice-président américain JD Vance avait consterné les Allemands et, plus généralement, les Européens, lors d'un discours à Munich en février dans lequel il avait affirmé que la liberté d'expression «reculait» en Europe, et épousé les vues des partis comme l'AfD, récemment classé «extrémiste de droite» par les renseignements intérieurs allemands. Modifications de l'administration Trump Brossant un tableau de la situation des droits humains dans le monde, pays par pays, le rapport annuel du département d'État, qui heurte bien souvent nombre de gouvernements, est généralement publié au printemps. Mandaté par le Congrès américain, il est considéré par les experts comme faisant référence. Mais il a été en partie rédigé sous la précédente administration du démocrate Joe Biden, amenant le département d'État à l'amender et le restructurer afin d'y intégrer les priorités de l'administration Trump, par exemple contre les politiques favorisant les programmes de diversité ou encore l'avortement. «Les rapports de cette année ont été simplifiés afin d'être plus utiles et accessibles sur le terrain et par les partenaires, et afin de mieux répondre au mandat législatif sous-jacent et de s'aligner sur les décrets de l'administration», peut-on y lire. Des élus de l'opposition démocrate, ainsi que des ONG, se sont inquiétés que le rapport ne dresse pas un tableau sincère des violations des droits humains dans le monde. «Les mesures prises par l'administration Trump pour édulcorer et politiser ces rapports compromettent leur objectif même et nuisent à la crédibilité du département d'État lui-même», a fustigé la semaine dernière le sénateur démocrate Chris Van Hollen, selon un communiqué. L'Afrique du Sud et le Brésil visés Ainsi, s'agissant du Salvador, proche allié de l'administration Trump, le département d'État assure n'avoir «pas d'informations crédibles faisant état d'abus significatifs des droits humains». Le Salvador est notamment pris à partie par nombre d'ONG pour sa guerre sans merci contre les «maras», les gangs qui terrorisaient la population, ainsi que le Centre de confinement du terrorisme (Cecot). Les États-Unis avaient expulsé vers le Salvador plus tôt cette année des centaines de Vénézuéliens, détenus dans cette prison de haute sécurité et qui y ont fait part d'abus. À l'inverse, le gouvernement américain tire à boulets rouges sur deux pays avec qui il entretient des relations très tendues, l'Afrique du Sud et le Brésil. «La situation des droits humains en Afrique du Sud s'est considérablement détériorée au cours de l'année», relève Washington, qui estime que Pretoria «a franchi une étape très inquiétante vers l'expropriation des Afrikaners et de nouvelles violations des droits des minorités raciales dans le pays». Le président américain a dénoncé avec virulence cette récente loi qui vise à faciliter la redistribution des terres, héritée de l'apartheid, l'ex-régime de la minorité blanche. Publicité Quant au Brésil, le département d'État y dénonce le fait que les tribunaux «ont pris des mesures excessives et disproportionnées pour porter atteinte à la liberté d'expression (...) et au débat démocratique en restreignant l'accès aux contenus en ligne jugés 'nuisibles à la démocratie'», selon le rapport. Le juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, est visé par de multiples sanctions américaines.

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