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Le Figaro
19 hours ago
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«Le mariage ne m'a jamais fait rêver mais...» : les révélations de Léa Salamé sur son union avec Raphaël Glucksmann
La future présentatrice du 20 heures de France 2, habituellement discrète sur son couple avec Raphaël Glucksmann, s'est confiée dans une interview fleuve, mercredi. Discrète sur sa vie privée, Léa Salamé, la future présentatrice du 20 heures de France 2, dont elle prendra les rênes à la rentrée, s'est livrée à de nombreuses confidences, dans une interview fleuve à Paris Match, mercredi. Notamment sur son couple avec Raphaël Glucksmann, figure de la gauche. La journaliste n'exclut pas, dans les prochaines années de se marier, alors que les deux tourtereaux vivent sous le même toit avec deux garçons, son beau-fils, Alexandre, né en 2011, et son fils, Gabriel, né en 2017 : «Le mariage ne m'a jamais fait rêver mais, comme pour le 20 heures, il finira par arriver avec Raphaël. J'ai été récemment à plusieurs mariages, dont deux de vieux comme moi. Je trouve qu'il y a une joie et une sincérité particulières dans les mariages tardifs.» La présentatrice s'est défendue de tout conflit d'intérêts, alors qu'approche l'élection présidentielle de 2027. «Quand je l'ai rencontré, il n'était pas un homme politique mais un intellectuel. Il a voulu se lancer en politique car l'Europe est le combat de sa vie. Il me l'a annoncé et je lui ai répondu: 'Oh! Non! Tu ne vas pas nous emmerder!' On mène tous les deux nos carrières et on arrive à se mettre en retrait à tour de rôle. On a décidé de jouer la transparence et le cloisonnement. On veut le bien l'un de l'autre. Dans mes histoires précédentes, j'ai parfois connu des épisodes difficiles, à cause de problèmes de rivalité. Raphaël est un homme qui sait se réjouir du succès d'une femme.» Publicité Alors qu'approche la rentrée, où elle présentera son premier journal de 20 heures, elle déclare n'avoir «jamais rêvé» à cette fonction. Mais pour une raison inattendue. «Une partie de moi se disait que seule une vraie Française pourrait le présenter. Je suis une Arabe catholique, en couple avec un Juif. Je ne suis pas une blonde aux yeux clairs donc je me le suis sans doute interdit à moi-même», a-t-elle confié. «Je n'étais pas Barbie» La native de Beyrouth, au Liban, a évoqué les «complexes physiques» qu'elle a pu connaître par le passé. «On était dans le monde de Ken et Barbie et je n'étais pas Barbie». Mais «les souffrances de la vingtaine se sont effacées et la réussite apaise les passions tristes», a-t-elle rassuré. «J'aime parler de sexe. J'ai un rapport naturel à la sexualité et à mon corps. Je pense même que ce rapport-là nous définit. Qu'est-ce qu'il y a de plus important que Dieu et le sexe ?», a-t-elle également révélé. Dans cet entretien, la quadragénaire a également évoqué son rapport à l'argent. «J'ai grandi dans le XVIe arrondissement, j'ai été dans les bonnes écoles, je ne renie rien de mon passé, mais mon père s'est fait tout seul, obsédé par le travail et les études. L'argent n'a jamais dicté mes choix professionnels, mais je ne le sous-estime pas : il ne fait pas le bonheur, mais il y contribue.»


Le Parisien
14-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
Mort de Thierry Ardisson : « Il transformait ses interviews en spectacle », réagit Léa Salamé
Léa Salamé, future présentatrice du 20 heures et héritière de la case du samedi soir, celle-là même où Ardisson a connu son plus grand succès avec « Tout le monde en parle », revient pour nous sur le décès de l'homme en noir ce lundi à 76 ans . Vous avez souvent dit que Thierry Ardisson était un de vos modèles professionnels. Vous êtes particulièrement peinée, aujourd'hui ? LÉA SALAMÉ. Je suis bouleversée car je l'admirais. J'ai deux modèles dans ce métier : Anne Sinclair et Thierry Ardisson. J'ai grandi avec lui. Quand j'étais plus jeune, on ne sortait pas le samedi, ou alors très tard, car il fallait regarder Tout le monde en parle . Le titre était particulièrement bien choisi car, oui, tout le monde en parlait. Il aimait dire que sa recette pour qu'il se passe quelque chose sur son plateau, c'était de mettre un homme politique à côté d'un écrivain, d'un cardinal et d'une porn star. Et, effectivement, grâce à lui on a découvert de grands écrivains américains comme Bret Easton Ellis, mais aussi des Français comme Michel Houellebecq ou Christine Angot. Il réussissait à parler à tout le monde, aux intellos comme aux classes populaires, dont il venait lui-même. Il était excessif, provocateur mais pas seulement. Ce grand érudit nous a fait grandir intellectuellement. Vous l'avez reçu à plusieurs reprises sur France 2 et sur France Inter. Vous saviez qu'il était malade ? Pas du tout car nous n'étions pas intimes. J'ai été prévenue il y a quelques jours seulement. Il est venu en mai dernier pour son livre (son premier roman, L'Homme en noir ) et il n'avait rien dit, rien laissé paraître. Cet ouvrage, c'est comme l'album « Blackstar » de David Bowie, sorti deux jours avant son décès. Ardisson a pensé sa mort comme personne. C'est très ardissonnien comme geste… Il était très ému face à vous durant cette promotion… Oui, il semblait plus à fleur de peau que d'habitude. Enlaçant longuement Nicolas Demorand en entrant dans le studio, qu'il ne connaissait pas. Mais il a dit avoir été « explosé » par son livre ( dans lequel le matinalier d'Inter révèle sa bipolarité ) . J'aimais quand le masque de l'homme en noir se fissurait. Au fond, Ardisson était un mec ultrasensible. Il fallait voir son regard quand il écoutait parler sa femme, Audrey Crespo-Mara (la présentatice de JT sur TF 1) . J'ai rarement vu un homme avec autant de tendresse dans les yeux. On se souviendra de ses concepts et de ses interviews ? Les questions qu'il posait étaient folles. Tout le monde est capable de poser des questions. Mais, lui, il transformait ses interviews en spectacle . Quelques punchlines pour détendre l'atmosphère, la promo vite expédiée et il partait sur ses entretiens à thème, sorte de questionnaires de Proust adaptés à l'époque. Évidemment on se souviendra de « est-ce que sucer c'est tromper ? » (question posée à Michel Rocard) mais il n'y avait pas que ça. C'était un créateur insensé . Vous vous souvenez que pour lancer leur promo, les invités devaient faire les marionnettes sur un jingle ? Eh bien il a réussi à faire faire ça à Mikhaïl Gorbatchev ! Autant d'impertinence, aujourd'hui, c'est impossible. C'est rare de voir quelqu'un qui avait une aussi grande liberté. Ce qui me manquera le plus, c'est sa liberté.