Dernières actualités avec #4x100m


L'Équipe
03-08-2025
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Maxime Grousset, après la médaille d'argent du relais 4x100m 4 nages français aux Mondiaux : « Le but c'était de donner le plus d'avance à Yann »
Médaillés d'argent sur le relais 4x100m 4 nages des Mondiaux de Singapour dimanche, Yann Le Goff, Yohann Ndoye-Brouard et Maxime Grousset ont fait part de leur satisfaction au micro de France Télévisions. Yann Le Goff, dernier relayeur (crawl) du relais 4x100 m 4 nages : « On savait que le crawl était notre point faible donc l'idée était que les gars prennent un maximum d'avance et ils ont réussi à le faire. Je suis super content d'avoir réussi à finir. C'était la plus belle course vu la médaille mais aussi la plus dure, surtout sur la fin. Je suis content de partager ça avec des champions comme ça. » Yohann Ndoye-Brouard, premier relayeur (dos) en finale des Mondiaux de Singapour : « J'ai essayé de me rattraper de ce (dimanche) matin où c'était pas ouf. On a fait un bon relais, Yann c'était sa deuxième finale mondiale et il s'est comporté en patron. C'est dur de partir avec toute la foule qui crie mais je suis vraiment super content d'avoir pu partager le relais avec tout le monde. » Les Bleus en argent sur le relais 4x100 m 4 nages à Singapour Maxime Grousset, troisième relayeur (papillon) du quatuor français argenté : « Le but c'était de donner le plus d'avance à Yann. On était à la ligne d'eau numéro 1, on ne pouvait pas se faire prendre la vague par les Américains. On était bien placé pour faire une médaille, on en était sûr. Maintenant les Russes ont été meilleurs, ils nous ont mis une seconde, mais ça fait plaisir d'avoir gagné encore une médaille. Bravo aussi à Léon (Marchand) parce qu'enchaîner 400m 4 nages et 100m brasse de cette manière, il s'est donné à 100 % pour l'équipe donc on est fier de lui. »


L'Équipe
02-08-2025
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Le relais 4x100m mixte français, qualifié en finale des Mondiaux, pourrait viser une médaille avec le renfort de Maxime Grousset
Derrière les États-Unis, la France a pris la 2e place des séries du relais 4x100m mixte ce samedi aux Mondiaux de Singapour. Avec l'entrée de Maxime Grousset en finale, ce pourrait être une belle surprise. Béryl Gastaldello (50m) se qualifie pour les demies et Damien Joly (1500m) pour la finale. À 18 ans, Rafael Fente-Damers manque encore d'expérience et lâche sans le vouloir une info : « Maxime va entrer en finale ». Une heure après sa quête d'un 2e titre mondial à Singapour, sur 100m papillon, Maxime Grousset devrait donc intégrer un épatant relais 4x100m mixte, qui a réussi le 2e temps des séries. Loin derrière les États-Unis (3'21''48), mais un dixième de seconde plus vite que les Pays-Bas (3'24''21 contre 3'24''31). « C'était très dur, admettait Fente-Damers, fatigué par un contrôle antidopage qui s'est éternisé jusqu'à 1h30 du matin, dans la foulée de la finale du 4x200m vendredi. Mais il ne faut pas se trouver d'excuse. » Ayant bouclé son aller-retour en un tout petit 48''72, Rafael Fente-Damers pressent qu'il ne nagera pas la finale. D'autant que Yann Le Goff a assuré (48''01 lancé). « Deuxième des séries, on sera bien placé ce (samedi) soir, c'était l'objectif d'essayer de bien nager pour que ça entre en finale. Tout le monde a fait le taf et, mine de rien, on n'est pas dégueu à côté des autres », appréciait le Breton. « C'est mon 4e relais, je ne pensais pas nager autant sur cette compète, souriait Albane Cachot, qui n'a cessé de grappiller des places (53''93). À chaque fois j'ai pu prendre de l'expérience, et améliorer des choses. » À ses côtés, Marie Wattel (53''55) précisait : « On savait que les garçons étaient un peu fatigués avec le 4x200m ; avec Albane, on était un peu plus fraîche, on s'est dit qu'on allait faire le job. Franchement, je me suis dit ce (samedi) matin : il faut qu'on passe les séries, il y a peut-être un truc à tenter ce soir. Si on a notre meilleure équipe, il y a peut-être une chance. Il faudra juste se faire plaisir, j'ai confiance en l'équipe de France. » Gastaldello « dans les bonnes dispositions » Un peu plus tôt et, au lendemain de sa finale sur 100m (6e, 53''30), Béryl Gasteldello a passé le cut en série du 50m. Elle a réussi le 6e temps en 24''53, alors que l'Australienne Meg Harris a été la plus rapide (24''32). « Je me suis sentie vraiment bien, réagissait la Française. Au départ, je pense que je peux être plus explosive sur le plot. Mais j'ai la sensation d'avoir accéléré, c'est cool. La touche n'est pas terrible. On va voir ce qu'il y a à corriger ce soir, et pousser plus, plus rapidement pour aller chercher un meilleur temps et, pourquoi pas un petit record de France (24''34 par Mélanie Henique). En tout cas, je suis dans les bonnes dispositions. L'objectif évidemment, c'est d'aller chercher la finale. Ça va être très serré. » En revanche, ça ne passe pas pour Analia Pigrée, 17e temps en 24''93 : « Ce n'est pas un mauvais chrono. Mais je suis première réserviste, c'est un peu dur, convenait-elle. Tu ne sais pas si tu vas nager ou pas. Mais il peut y avoir un forfait, il faut s'attendre à tout. » Elle va donc vivre sa journée comme si elle pouvait disputer les demi-finales de ce 50m qu'elle nageait pour la première au niveau mondial et entre deux lignes désertées par des adversaires forfait. « Il n'y avait personne, pas grand monde à qui me raccrocher. Je ne savais pas si j'allais vite ou pas », reconnaissait Analia Pigrée. Joly veut « se régaler » Enfin, si David Aubry doit se contenter du 11e temps sur 1500m (15'3''32), le capitaine Damien Joly s'est qualifié pour la finale de dimanche (14'51''06, 8e chrono). « Satisfait d'avoir nagé, d'avoir retranscrit ce que je fais à l'entraînement, soufflait le fondeur de 33 ans. J'étais très fatigué quand on est arrivé (du stage à Jakarta), de jour en jour, je sentais que ça allait mieux. Je regardais tous les jours l'équipe avec des résultats de fou ! Ça motivait, je n'avais qu'une hâte, c'était de plonger pour voir ce que ça donnait. » Pour sa 7e participation à des Mondiaux, Damien Joly a pu effacer certaines 9e ou 10e places au goût amer. « Je pars en contrôle, observait-il. J'essaie d'accélérer mais j'ai du mal à changer de braquet. Quand l'Australien (Samuel Short, 14'46''24, 6e temps) revient fort, j'ai du mal à le suivre. Au moins, j'ai nagé, je me suis senti bien. Maintenant, bien récupéré pour, demain (dimanche), se régaler sur une finale de plus. » À l'écouter, on devine la passion intacte : « Je prends encore beaucoup de plaisir. J'ai rarement vu une équipe aussi... jeune, et ils s'entendent bien tous ensemble. Franchement, tout le monde est là, motivé. Ils ont chacun leur plan, ils font leur meilleur temps, ils savent pourquoi ils sont là, ils ne sont pas perdus comme moi j'ai pu l'être un peu au début. Ça donne beaucoup de fraîcheur, je me nourris un peu de toute cette jeunesse. J'ai encore envie de nager, de m'arracher pour faire mon meilleur temps. On verra ce que ça donne demain. »


L'Équipe
20-07-2025
- Sport
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Portés par Jeff Erius, les Bleus champions d'Europe espoirs sur 4x100 m
Jeff Erius, titré vendredi sur 100 m, a guidé les Bleus vers le titre sur 4x100m ce dimanche aux Championnats d'Europe espoirs, signant un record continental chez les U23. La France repart de Bergen (Norvège) avec 12 médailles. Jeff Erius réalise un Euro espoirs de très belle facture à Bergen (Norvège). Titré sur 100 m en 10''28 vendredi avec 2 m de vent de face, le protégé de Fabien Lambolez a porté relais 4 x 100 m français vers le titre ce dimanche. Préservé lors des séries le matin - les Bleus ont signé le 4e chrono (39''11) -, il a remplacé comme quatrième relayeur Dejan Ottou, rejoignant en finale Maxime Rebierre, Yoran Kabengele Kabala et Mohammed Badru. Rebierre et Kabengele Kabala ont moyennement lancé les Bleus, avant que Badru, qui a réalisé le meilleur temps des troisièmes relayeurs, ne réalise un passage abouti et transmette bien le bâton à Erius. À ce moment-là, Erius et les Bleus étaient à peu près au même niveau que l'Allemagne, l'Espagne et la Slovénie et derrière les Pays-Bas. Parfaitement lancé par Badru, Erius a surclassé la concurrence. Avec le meilleur temps des derniers relayeurs (9''03 lancé), il a franchi la ligne largement en tête. Le chrono : 38''43, nouveau record de France et d'Europe espoirs. L'Allemagne (38''80) et l'Espagne (38''86) complètent le podium. Déau récidive, Gay manque l'or de peu Une autre Française a glané une deuxième médaille du même métal qu'en individuel : Alexe Déau. Après avoir explosé son record pour le porter à 50''87 et à la troisième place du 400 m samedi, la Française, qui a pris le relais en 5e position, a permis, grâce à un dernier 200 m de folie, aux Bleues (Laure-Anne Faleme, Lou-Anne Pouzancre Hoyer, Benedetta Kouakou et Déau) de s'emparer du bronze avec un nouveau record de France espoirs (3'28''37). La Grande-Bretagne s'est imposée nettement avec un nouveau record d'Europe (3'26''52) et l'Espagne (3'28''06) a pris la deuxième place. Comme vendredi et samedi, l'équipe de France a glané quatre médailles ce dimanche. À celles du relais 4 x 100 m hommes et 4 x 400 m femmes s'ajoute une en argent du relais 4 x 400m hommes (Félix Levasseur, Maxime Wassmer, Benoît Moudio Priso et Allan Lacroix) qui a couru en 3'02''60 et a été seulement battu par l'Espagne (3'02''02). Et un peu plus tôt, une autre en argent, glanée sur 1 500 m par Adèle Gay (4'08''89), devancée de peu par la Turque Dilek Koçak (4'08''79). Avec 12 médailles (3 en or, 6 en argent, 3 en bronze), la France termine 5e de cet Euro U23 au tableau des médailles, dominée par l'Allemagne (5 en or, 9 en argent, 12 en bronze).