
Le relais 4x100m mixte français, qualifié en finale des Mondiaux, pourrait viser une médaille avec le renfort de Maxime Grousset
À 18 ans, Rafael Fente-Damers manque encore d'expérience et lâche sans le vouloir une info : « Maxime va entrer en finale ». Une heure après sa quête d'un 2e titre mondial à Singapour, sur 100m papillon, Maxime Grousset devrait donc intégrer un épatant relais 4x100m mixte, qui a réussi le 2e temps des séries. Loin derrière les États-Unis (3'21''48), mais un dixième de seconde plus vite que les Pays-Bas (3'24''21 contre 3'24''31).
« C'était très dur, admettait Fente-Damers, fatigué par un contrôle antidopage qui s'est éternisé jusqu'à 1h30 du matin, dans la foulée de la finale du 4x200m vendredi. Mais il ne faut pas se trouver d'excuse. »
Ayant bouclé son aller-retour en un tout petit 48''72, Rafael Fente-Damers pressent qu'il ne nagera pas la finale. D'autant que Yann Le Goff a assuré (48''01 lancé). « Deuxième des séries, on sera bien placé ce (samedi) soir, c'était l'objectif d'essayer de bien nager pour que ça entre en finale. Tout le monde a fait le taf et, mine de rien, on n'est pas dégueu à côté des autres », appréciait le Breton.
« C'est mon 4e relais, je ne pensais pas nager autant sur cette compète, souriait Albane Cachot, qui n'a cessé de grappiller des places (53''93). À chaque fois j'ai pu prendre de l'expérience, et améliorer des choses. » À ses côtés, Marie Wattel (53''55) précisait : « On savait que les garçons étaient un peu fatigués avec le 4x200m ; avec Albane, on était un peu plus fraîche, on s'est dit qu'on allait faire le job. Franchement, je me suis dit ce (samedi) matin : il faut qu'on passe les séries, il y a peut-être un truc à tenter ce soir. Si on a notre meilleure équipe, il y a peut-être une chance. Il faudra juste se faire plaisir, j'ai confiance en l'équipe de France. »
Gastaldello « dans les bonnes dispositions »
Un peu plus tôt et, au lendemain de sa finale sur 100m (6e, 53''30), Béryl Gasteldello a passé le cut en série du 50m. Elle a réussi le 6e temps en 24''53, alors que l'Australienne Meg Harris a été la plus rapide (24''32). « Je me suis sentie vraiment bien, réagissait la Française. Au départ, je pense que je peux être plus explosive sur le plot. Mais j'ai la sensation d'avoir accéléré, c'est cool. La touche n'est pas terrible. On va voir ce qu'il y a à corriger ce soir, et pousser plus, plus rapidement pour aller chercher un meilleur temps et, pourquoi pas un petit record de France (24''34 par Mélanie Henique). En tout cas, je suis dans les bonnes dispositions. L'objectif évidemment, c'est d'aller chercher la finale. Ça va être très serré. »
En revanche, ça ne passe pas pour Analia Pigrée, 17e temps en 24''93 : « Ce n'est pas un mauvais chrono. Mais je suis première réserviste, c'est un peu dur, convenait-elle. Tu ne sais pas si tu vas nager ou pas. Mais il peut y avoir un forfait, il faut s'attendre à tout. » Elle va donc vivre sa journée comme si elle pouvait disputer les demi-finales de ce 50m qu'elle nageait pour la première au niveau mondial et entre deux lignes désertées par des adversaires forfait. « Il n'y avait personne, pas grand monde à qui me raccrocher. Je ne savais pas si j'allais vite ou pas », reconnaissait Analia Pigrée.
Joly veut « se régaler »
Enfin, si David Aubry doit se contenter du 11e temps sur 1500m (15'3''32), le capitaine Damien Joly s'est qualifié pour la finale de dimanche (14'51''06, 8e chrono). « Satisfait d'avoir nagé, d'avoir retranscrit ce que je fais à l'entraînement, soufflait le fondeur de 33 ans. J'étais très fatigué quand on est arrivé (du stage à Jakarta), de jour en jour, je sentais que ça allait mieux. Je regardais tous les jours l'équipe avec des résultats de fou ! Ça motivait, je n'avais qu'une hâte, c'était de plonger pour voir ce que ça donnait. »
Pour sa 7e participation à des Mondiaux, Damien Joly a pu effacer certaines 9e ou 10e places au goût amer. « Je pars en contrôle, observait-il. J'essaie d'accélérer mais j'ai du mal à changer de braquet. Quand l'Australien (Samuel Short, 14'46''24, 6e temps) revient fort, j'ai du mal à le suivre. Au moins, j'ai nagé, je me suis senti bien. Maintenant, bien récupéré pour, demain (dimanche), se régaler sur une finale de plus. »
À l'écouter, on devine la passion intacte : « Je prends encore beaucoup de plaisir. J'ai rarement vu une équipe aussi... jeune, et ils s'entendent bien tous ensemble. Franchement, tout le monde est là, motivé. Ils ont chacun leur plan, ils font leur meilleur temps, ils savent pourquoi ils sont là, ils ne sont pas perdus comme moi j'ai pu l'être un peu au début. Ça donne beaucoup de fraîcheur, je me nourris un peu de toute cette jeunesse. J'ai encore envie de nager, de m'arracher pour faire mon meilleur temps. On verra ce que ça donne demain. »
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Tactique, technique et budget : l'équipe Red Bull-Bora peut-elle aider Remco Evenepoel à se rapprocher des meilleurs ?
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