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« Je n'étais pas partie... » : Iga Swiatek réfute l'idée d'une mauvaise saison avant son titre à Wimbledon

« Je n'étais pas partie... » : Iga Swiatek réfute l'idée d'une mauvaise saison avant son titre à Wimbledon

L'Équipe10 hours ago
Avant de lancer le WTA 1000 de Cincinnati, Iga Swiatek a voulu faire une petite mise au point pour tous ceux qui considèrent son sacre à Wimbledon comme un retour après des mois difficiles.
Avant de gagner Wimbledon, presque à la surprise générale tant elle n'avait jamais brillé sur gazon, Iga Swiatek traversait ce qu'on ne pouvait guère qualifier de sa meilleure saison. Aucun titre au compteur, même sur sa très chère terre battue, et une seule finale (sur gazon !) avant Wimbledon. De quoi parler de retour après son sacre anglais. Un terme qui n'est pourtant pas au goût de la Polonaise.
« De retour... Je pense que c'est un concept inventé par les médias et qu'il va falloir me l'expliquer, lâche-t-elle sans chercher à faire de l'humour. Je ne suis jamais partie, j'étais bien là. Même si d'autres filles ont pu performer ces six derniers mois, cela ne veut pas dire que je n'étais pas là... » Vraiment pas à l'aise avec l'idée d'un retour, elle insiste. « Il y a eu pas mal de tournois où j'ai bien joué, où j'étais en demi-finales. C'est le sport, ça arrive, on ne peut pas gagner tout le temps. Mais je n'étais pas partie, j'étais bien là. » Message reçu fort et clair.
« C'est difficile d'arriver à profiter des victoires en Grand Chelem. Là, je me suis dit que j'avais le droit d'en profiter et tant pis si je perdais au deuxième tour du prochain tournoi. »
Iga Swiatek sur son break après son titre à Wimbledon
Au pire, elle veut bien concéder qu'elle est de retour de vacances post Wimbledon. « Cinq jours de vacances. Trois et demi, si on enlève les transports... Mais j'en avais besoin. J'ai refait le plein d'énergie. J'ai passé du temps sur un bateau avec des amies et j'en avais besoin. » Mais il y a quand même eu un passage par Montréal avant de retrouver l'Ohio et Cincinnati. Une défaite en huitièmes de finale face à Clara Tauson (7-6, 6-3) qui ne prête pas à conséquence et qui était entachée de trop de mauvais réflexes hérités du gazon. « J'ai voulu trop faire de coups gagnants », ajoute-t-elle.
Un nouvel état d'esprit
Surtout, elle avait anticipé cette défaite. Elle détaille. « C'est difficile d'arriver à profiter des victoires en Grand Chelem. Pour mon premier Roland-Garros, c'était naturel car c'était le dernier tournoi de la saison 2020. Mais par la suite, même en prenant quelques jours, il y a la saison sur gazon qui arrive très vite et il faut tout de suite se mobiliser. Après, Wimbledon, c'était un peu différent et j'ai voulu en profiter. D'habitude, ce n'est pas quelque chose que je m'autorise tellement, je pense tout de suite au prochain tournoi. Là, je me suis dit que j'avais le droit d'en profiter et tant pis si je perdais au deuxième tour du prochain tournoi. Gagner Wimbledon, c'est quelque chose qui me restera toute la vie. Et il m'a fallu un peu de temps pour y arriver. »
« Je gagne un tournoi, je prends une serviette, ça fait un souvenir. »
Ce qui lui reste aussi, c'est l'emballement inattendu autour de son goût pour les pâtes aux fraises, « Non, ce n'est pas possible, les gens ne se sont pas mis à en manger... » et pour sa passion pour les serviettes de Wimbledon. « Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce que ça devienne des ''hot topics''. Les serviettes, pour être franche, elles ont disparu chez mes amis et ma famille. Il ne m'en reste qu'une seule. Après, ça reste un beau souvenir quand on a gagné un Grand Chelem. Je me vois bien dans 30 ans tenir une serviette et me dire que j'avais gagné ce tournoi. Voilà, je gagne un tournoi, je prends une serviette, ça fait un souvenir. » L'organisation du WTA 1000 de Cincinnati est prévenue et les stocks sont prêts.
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