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« Ça m'a beaucoup aidé pour devenir le sprinteur que je suis aujourd'hui » : comment l'expérience de la piste permet à Jonathan Milan de briller au sprint
« Ça m'a beaucoup aidé pour devenir le sprinteur que je suis aujourd'hui » : comment l'expérience de la piste permet à Jonathan Milan de briller au sprint

L'Équipe

time3 hours ago

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« Ça m'a beaucoup aidé pour devenir le sprinteur que je suis aujourd'hui » : comment l'expérience de la piste permet à Jonathan Milan de briller au sprint

Jonathan Milan a décroché sa deuxième victoire au sprint sur ce Tour, résistant dans un final où son passé de pistard l'a forcément aidé. L'image n'est pas si vieille puisque lui-même est encore plutôt jeune (24 ans), mais le record du monde de poursuite établi par Jonathan Milan, en octobre 2024 lors des Mondiaux sur piste (3'59" 153), ressemble a priori peu aux performances de l'Italien sur ce Tour de France. Le Frioulan a décroché son deuxième succès au sprint ce mercredi à Valence, et comme à chaque fois qu'il en gagne un, il faut se souvenir que la piste a longtemps été son terrain de jeu. Celui qui reste sur quatre médailles aux Mondiaux en quatre ans sur la poursuite individuelle en tire aujourd'hui tous les bénéfices. « Quand j'étais junior, je faisais déjà de la piste, et ça m'a beaucoup aidé pour devenir le sprinteur que je suis aujourd'hui, mais je ne faisais que le poisson-pilote à cette époque-là. Pour moi, c'était assez chaotique d'aller dans un sprint, j'avais un peu peur, donc je me retirais, ciao les gars », expliquait-il dans L'Équipe en début de Tour. Sur la piste, il a développé un aspect essentiel de sa réussite actuelle : une résistance à la fatigue (la durabilité qu'évoquent les entraîneurs) qui lui sert à garder un niveau de puissance impressionnant sur les arrivées. Milan possède une PMA (Puissance Maximale Aérobie) sur cinq minutes parmi les plus élevées dans le peloton, encore plus pour un coureur de son gabarit (1,94 m, 87 kg). Mercredi, il est resté très longtemps assis sur sa selle, tel un pistard, en force, avant de déboîter au dernier moment Davide Ballerini et Jordi Meeus, en écrasant les pédales et en envoyant valdinguer son vélo de gauche à droite. Décryptage : comment Milan a évité la chute pour s'imposer Cette double accélération est aussi un héritage de son passé sur la piste, où il a été champion olympique en 2021 à Tokyo et en bronze à Paris il y a un an, les deux fois sur la poursuite par équipes. « Le fait d'avoir commencé la piste tôt, sur un vélodrome, sur un vélo qui n'a pas de freins, sans la peur du trafic, est un atout pour la route. C'est un avantage pour chercher la meilleure position, la meilleure compréhension du moment où il faut être devant et pour gérer la distance qu'il reste jusqu'à la ligne. La piste permet un entraînement calibré et spécifique », éclaire Simone Consonni, le poisson-pilote de Milan chez Lidl-Trek et un de ses amis les plus proches depuis huit ans. « Sur la piste, on travaillait par quatuor », ajoute l'Italien. Comme pour un train à l'approche du sprint massif. « On était toujours l'un après l'autre. Il sait comment je bouge, je sais ce dont il a besoin sur la route, je connais chacune de ses grimaces, ses mouvements de corps. Le fait d'être amis, d'avoir commencé ensemble sur la piste et être maintenant dans le même train chez Lidl-Trek est précieux. » « Les entraînements dédiés sur la piste l'aident, il a des références à appliquer sur la route » Marco Villa, entraîneur de l'équipe nationale italienne sur piste, à propos de Jonathan Milan en 2023 L'apport de Marco Villa, entraîneur de l'équipe nationale italienne sur piste, qui s'est occupé de Consonni et Milan pendant de nombreuses années, est également évident. « C'était tellement d'émotion, cela m'a rappelé les victoires aux Jeux, aux Mondiaux et aux Championnats d'Europe », avait glissé Villa à la Rai après avoir vu l'étreinte entre les deux hommes lors de la victoire de Milan à Laval (8e étape). « Marco est la personne qui m'a fait grandir sur la piste, raconte Consonni. Si on a réussi à gagner autant de choses avec Jonathan et les autres, c'est lui qu'il faut remercier. Il a réussi à nous réunir aux Jeux de Paris alors qu'on était tous avec des équipes différentes en World Tour, avec des calendriers différents. C'est notre père sportivement. » « Il peut devenir un grand champion sur la route, il a la passion pour ça, il travaille beaucoup, expliquait Villa à Fuori Corsa lors de la première victoire de Milan sur le Giro en 2023. Les entraînements dédiés sur la piste l'aident, il a des références à appliquer sur la route. C'est la même chose pour Pippo (Filippo Ganna), Consonni ou Elia Viviani. La piste leur a permis de se perfectionner. Milan est puissant, il a développé une résistance longue. Il ne lui manque que l'expérience. » Deux ans après, Milan compte quatre étapes sur le Giro, le maillot cyclamen à deux reprises, et deux étapes sur ce Tour de France. Aujourd'hui, le maillot vert lui tend les bras. Podcast : Milan, l'homme capable de stopper l'hégémonie de Pogacar

Maxime Pauty médaillé de bronze aux Mondiaux de Tbilissi, premier podium pour les Bleus
Maxime Pauty médaillé de bronze aux Mondiaux de Tbilissi, premier podium pour les Bleus

L'Équipe

time7 hours ago

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Maxime Pauty médaillé de bronze aux Mondiaux de Tbilissi, premier podium pour les Bleus

Le fleurettiste Maxime Pauty a ouvert le compteur de l'équipe de France aux Mondiaux de Tbilissi (Géorgie) en décrochant la médaille de bronze ce mercredi. Le Parisien, 14e tireur mondial, a cédé en demi-finales face au Russe Kirill Borodachev (12-15). Première journée et première médaille pour les Bleus aux Mondiaux de Tbilissi (Géorgie). C'est le fleurettiste Maxime Pauty, 14e tireur mondial, qui a ouvert le compteur français avec une médaille de bronze décrochée par le Parisien de 32 ans, auteur d'une journée très solide avant de s'incliner en demi-finales face au Russe Kirill Borodachev (12-15). Champion olympique par équipes en 2021 et médaille de bronze à Paris l'été dernier, Pauty s'est frayé un chemin jusqu'à son premier podium mondial individuel en écartant son compatriote Rafael Savin pour son entrée en lice (15-11), puis l'Australien Joseph Glasson (15-9), le Chinois Zhaoran Zeng (15-12) et surtout le Japonais Kazuki Iimura (15-13), qui l'avait battu d'une petite touche en quarts de finale des JO de Paris il y a tout juste un an. « Je suis super fier d'être allé chercher ce podium » Maxime Pauty « Forcément j'aurais aimé être champion du monde, c'est rageant, raconte Pauty. Mais j'ai 32 ans, j'étais persuadé que je pouvais continuer après Paris parce que le plus beau pouvait venir, et là aujourd'hui (mercredi) je suis médaillé mondial individuel, qui est un cercle sympa. J'avais fait médaillé européen l'année dernière donc c'est une grande fierté et franchement là je suis très très fier. Surtout que ce matin je ne me sentais pas en super forme, je suis malade depuis deux jours, je savais que ça allait être dur j'ai pris chaque match comme une finale. Je suis super fier d'être allé chercher ce podium. » Les escrimeurs français en confiance Passé à côté de son sujet aux Championnats d'Europe de Gênes (Italie) en juin avec une 24e place, Pauty avait déjà goûté à un podium international cette saison avec une troisième place à la Coupe du monde de Vancouver en mai. Il assure une belle continuité du fleuret hommes français en Championnats du monde, prenant le relais d'Enzo Lefort, absent cette saison après une opération d'un genou, qui avait enchaîné deux titres et une médaille de bronze. Anane trop juste Pour le reste du clan bleu, Anas Anane (21, 19e mondial), vice-champion d'Europe le mois dernier à Gênes, a été un peu juste face au numéro 2 mondial américain Alexander Massialas en seizièmes de finale et est venu mourir à une touche d'un sacré numéro (14-15). Pierre Loisel a lui aussi montré de belles choses mais a cédé en huitièmes de finale contre l'Italien Filippo Macchi (11-15).

Mondiaux de natation : Léon Marchand fait le choix de ne pas s'aligner sur le 200 m brasse et le 200 m papillon
Mondiaux de natation : Léon Marchand fait le choix de ne pas s'aligner sur le 200 m brasse et le 200 m papillon

Le Figaro

time2 days ago

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Mondiaux de natation : Léon Marchand fait le choix de ne pas s'aligner sur le 200 m brasse et le 200 m papillon

Le quadruple champion olympique a décidé, selon une information de Franceinfo Sport, de ne pas concourir sur ces deux épreuves pour les Mondiaux de Singapour qui démarrent le 27 juillet. Programme allégé pour Léon Marchand. Selon une information de Franceinfo Sport, le quadruple champion olympique ne s'alignera finalement pas sur le 200 m brasse et le 200 m papillon, lors des Mondiaux de natation à Singapour le 27 juillet prochain. Le Toulousain devait normalement participer à quatre courses, le 200 m brasse et le 200 m papillon ainsi que les 200 m et 400 m 4 nages. Marchand disputera donc ces deux dernières courses qu'il connaît bien puisqu'il est double champion du monde en titre. Publicité «C'est un choix qu'on a fait parce que nous sommes en année post-olympique et qu'il n'a jamais eu l'occasion de présenter un 200 m 4 nages sans avoir de course avant ou après le même jour, a détaillé Nicolas Castel, son entraîneur. Léon Marchand entrera en lice le mercredi 30 juillet sur le 200 m 4 nages. Un programme légèrement chamboulé puisque le nageur devait participer aux séries du du 200 m papillon deux jours avant.

Natation : «c'était intense», assure Marc-Antoine Olivier, de nouveau en bronze aux Mondiaux sur 5 km en eau libre
Natation : «c'était intense», assure Marc-Antoine Olivier, de nouveau en bronze aux Mondiaux sur 5 km en eau libre

Le Figaro

time4 days ago

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Natation : «c'était intense», assure Marc-Antoine Olivier, de nouveau en bronze aux Mondiaux sur 5 km en eau libre

Marc-Antoine Olivier a décroché la troisième place sur 5 km en eau libre aux Mondiaux de Singapour. Le Français espère que ce «format sera présent lors des prochains JO». Le Français Marc-Antoine Olivier a décroché samedi une nouvelle médaille de bronze aux Mondiaux de natation en eau libre à Singapour en terminant troisième du 3 km knockout au lendemain de sa médaille de bronze du 5 km. «Cette nouvelle épreuve est bonne pour la natation en eau libre. C'est très intense et cela demande plus de stratégie pour les nageurs. J'espère que ce nouveau format sera présent lors des prochains Jeux olympiques», a apprécié Olivier après la course. Vendredi sur 5 km, Marc-Antoine Olivier, champion du monde de la distance en 2017 et vice-champion du monde en 2024, avait rassuré sur sa santé, lui qui avait abandonné en raison d'un malaise sur 10 km. Publicité Un autre Français, Logan Fontaine, a bien figuré en terminant septième de cette nouvelle épreuve au programme des Mondiaux, qui compte trois manches successives : un 1.500 mètres et un 1.000 mètres, suivis d'un sprint final pour les 10 meilleurs nageurs sur 500 mètres.

Mondiaux de natation : Marc-Antoine Olivier se pare encore de bronze sur 3 km en eau libre
Mondiaux de natation : Marc-Antoine Olivier se pare encore de bronze sur 3 km en eau libre

Le Parisien

time5 days ago

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Mondiaux de natation : Marc-Antoine Olivier se pare encore de bronze sur 3 km en eau libre

Nouvelle journée et toujours le même métal pour Marc-Antoine Olivier. Le Français a décroché une nouvelle médaille de bronze aux Mondiaux de natation en eau libre à Singapour ce samedi. Cette troisième place sur 3 km vient s'ajouter à celle de la veille sur 5 km . Le nageur de 29 ans a enregistré un chrono de 5'51' 10/100, à 5 secondes 10 de l'imbattable Florian Wellbrock. L'Allemand a décroché sa troisième médaille d'or en autant de courses après les 10 km mercredi et les 5 km vendredi. Le Hongrois David Bethlehem a pris la médaille d'argent. Un autre Français, Logan Fontaine, a bien figuré en terminant septième à 21 secondes 20 du vainqueur. Vendredi sur 5 km, Marc-Antoine Olivier, champion du monde de la distance en 2017 et vice-champion du monde en 2024, avait rassuré sur sa santé. Deux jours plus tôt, sur le 10 km, il avait dû abandonner en raison d'un malaise. Alors qu'il était dans le peloton de tête, le Français avait reçu un coup dans un œil dans le dernier tour. Le médaillé de bronze des JO de Rio 2016 avait été pris en charge dans l'eau par les secours et évacué en jet ski avant que la Fédération française de natation ne donne de bonnes nouvelles : « Rien de grave, il va bien », avait assuré la FFN sur les réseaux sociaux.

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