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Le Figaro
2 days ago
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«Il n'y a jamais eu d'État de droit ni de démocratie en Turquie» : Ahmet Altan, accusé de soutien aux putschistes de 2016
EN PRISON POUR LEURS IDÉES (2/6) - L'auteur de Madame Hayat aurait selon le gouvernement turc envoyé « des messages subliminaux » lors d'une émission de télévision. Une arrestation arbitraire, rappelant le cas de Boualem Sansal. «Il n'y a jamais eu d'État de droit ni de démocratie en Turquie» : Ahmet Altan, accusé de soutien aux putschistes de 2016 «Il n'y a jamais eu d'État de droit ni de démocratie en Turquie» : Ahmet Altan, accusé de soutien aux putschistes de 2016 Ces écrivains en prison pour leurs idées En savoir plus sur notre série «Comme tous les opposants de ce pays, chaque soir, je m'endormais imaginant qu'à l'aube, on frapperait à ma porte. Je savais qu'ils viendraient. Ils sont venus. J'avais même préparé des habits spécialement pour mon arrestation et les jours qui suivraient. » Dès la première page de Je ne reverrai plus le monde, textes de prison, son livre publié en français en 2019*, on comprend ce que l'écrivain, journaliste et essayiste turc Ahmet Altan avait enduré. Le sort que cet intellectuel a subi ressemble à celui de Boualem Sansal : arrestation arbitraire, argumentations « grotesques » (termes qu'Altan utilisera), emprisonnement, pas d'État de droit. Il y a, en effet, quelque chose de surréaliste dans les premiers reproches qu'essuiera l'écrivain turc. Pour l'enfermer dans les geôles d'Istanbul, le gouvernement de l'AKP parti fondé par le président Erdogan, va l'accuser d'avoir envoyé des « messages subliminaux » lors d'une émission de télévision ! Tout a commencé le 15 juillet…


Le Figaro
12-07-2025
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Désarmement du PKK : pour Erdogan, «la Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné»
Recep Tayyip Erdogan a annoncé la création d'une commission au sein du Parlement turc pour poursuivre le processus de paix. «La Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné», a affirmé ce samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan au lendemain d'une première phase de désarmement du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) classé comme «terroriste». «Nous savons ce que nous faisons, personne ne doit s'inquiéter, avoir peur ou se poser de question. Tout ce que nous faisons c'est pour la Turquie, pour notre avenir et notre indépendance», a ajouté le chef de l'État, répondant aux inquiétudes de certains pans de la société turque. Publicité Quatre décennies de guérilla ont fait au moins «50.000 morts», dont deux mille soldats turcs, a rappelé Recep Tayyip Erdogan qui s'exprimait devant son parti AKP réuni en assemblée plénière. Une trentaine de combattants kurdes hommes et femmes, dont quatre commandants, ont détruit symboliquement leurs armes vendredi lors d'une cérémonie dans le nord de l'Irak, à proximité de leurs bases, dans les montagnes autour de la région autonome du Kurdistan. «Une nouvelle page d'histoire» Recep Tayyip Erdogan a annoncé la création d'une commission au sein du Parlement turc pour poursuivre le processus de paix «et discuter des exigences juridiques du processus». Dans un entretien à l'AFP vendredi en Irak, la coprésidente du PKK, Bese Hozat, a notamment demandé des garanties de sécurité avant que les combattants puissent rentrer en Turquie. «Sans garantie juridique et constitutionnelle, nous finirons soit en prison soit par être tués» a-t-elle dit. «Aujourd'hui est un nouveau jour, une nouvelle page d'histoire, c'est le jour d'une nouvelle Turquie forte» a martelé le président. «Nous suivons de près toutes les initiatives qui mettront fin à l'effusion de sang, apaiseront les larmes des mères, apaiseront la douleur et renforceront la fraternité» a-t-il promis. «Personne ne peut remettre en question mon nationalisme, mon patriotisme ou l'amour de l'AKP pour la Turquie. Personne n'a ce droit».