Dernières actualités avec #AbbasAraghchi


Le Figaro
4 days ago
- Politics
- Le Figaro
Nucléaire iranien: Les Européens répètent à Téhéran leur détermination à rétablir des sanctions en l'absence de progrès
France, Allemagne, Royaume-Uni et la cheffe de la diplomatie européenne ont dit jeudi à l'Iran leur «détermination» à réactiver les sanctions de l'Onu s'il n'y a pas de progrès dans les prochaines semaines vers un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, selon le ministère français des Affaires étrangères. Les ministres des Affaires étrangères des trois pays (E3) et Kaja Kallas ont dit à leur homologue iranien Abbas Araghchi «leur détermination à faire usage du mécanisme dit de 'snapback' - qui permet de rétablir l'ensemble des sanctions internationales à l'encontre de l'Iran - en l'absence de progrès concrets» vers un accord sur le programme nucléaire iranien «d'ici à la fin de l'été», selon le Quai d'Orsay.


Le Parisien
12-07-2025
- Le Parisien
Nucléaire : l'Iran prêt à coopérer avec l'AIEA « sous une nouvelle forme » après la guerre avec Israël
L'Iran s'est dit prêt samedi à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sous « une nouvelle forme », tout en réaffirmant son attachement à une solution diplomatique pour régler les différends liés à son programme nucléaire. Ces déclarations ont été faites par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, après des frappes israéliennes et américaines sur les installations nucléaires iraniennes pendant la récente guerre déclenchée par une attaque sans précédent d'Israël (13-24 juin). Israël a affirmé avoir lancé cette attaque pour empêcher son ennemi juré de se doter de la bombe atomique. Téhéran a toujours réfuté avoir de telles ambitions. « Notre coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ne s'est pas interrompue, mais elle prendra une nouvelle forme », a dit Abbas Araghchi devant des diplomates étrangers à Téhéran. L'Iran, qui estime que l'AIEA a une part de responsabilité dans les frappes en juin contre ses installations nucléaires, a officiellement suspendu début juillet toute coopération avec le gendarme onusien du nucléaire, après un vote d'une loi au Parlement. « Conformément à cette loi toute notre coopération avec l'Agence sera désormais gérée par le Conseil suprême de sécurité nationale » iranien, a-t-il ajouté. L'Iran « reste disposé à instaurer une confiance par la diplomatie mais, avant cela, nos homologues doivent nous convaincre qu'ils souhaitent la diplomatie et non (que cette dernière ne) serve à masquer d'autres objectifs », a-t-il ajouté. Les États-Unis ont qualifié début juillet d'« inacceptable » la décision de l'Iran de suspendre sa coopération avec l'AIEA. Après le déclenchement de la guerre entre Israël et l'Iran, des négociations entre Téhéran et Washington engagées depuis avril pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions économiques contre l'Iran ont été suspendues. Samedi, l'Iran a fait savoir qu'il allait étudier les détails en vue d'une éventuelle reprise de ces négociations. Les États-Unis ont bombardé le 22 juin le site souterrain d'enrichissement d'uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et des installations nucléaires à Ispahan et Natanz. L'étendue précise des dégâts n'est pas connue. Début juillet, une équipe d'inspecteurs de l'AIEA a quitté l'Iran pour retourner au siège de l'organisation à Vienne après la suspension par Téhéran de sa coopération. Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, avait réitéré « l'importance cruciale » de discuter avec l'Iran des modalités pour reprendre « ses activités indispensables de surveillance et de vérification dès que possible ». Durant la guerre, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites nucléaires et militaires iraniens. L'Iran, qui défend son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël. Il a adhéré en 1970 au Traité de non-prolifération nucléaire. Les États-Unis et l'Iran restent profondément divisés sur la question de l'enrichissement de l'uranium : Téhéran le considère comme un droit « non négociable », afin de développer un programme nucléaire civil, tandis que Washington y voit une « ligne rouge ». Samedi, le chef de la diplomatie iranienne a réaffirmé l'opposition de son pays à toute interdiction d'enrichir de l'uranium dans un éventuel accord pour encadrer son programme nucléaire. Selon l'AIEA, l'Iran est l'unique pays non doté de l'arme nucléaire à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60 %), bien au-delà de la limite de 3,67 % fixée par l'accord international conclu en 2015 avec les grandes puissances, dont les États-Unis se sont retirés en 2018 , lors du premier mandat de Donald Trump. Pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90 %.


Le Figaro
12-07-2025
- Le Figaro
Nucléaire : l'Iran affirme que sa coopération avec l'AIEA va prendre «une nouvelle forme»
Le ministre iranien des Affaires étrangères iranien a par ailleurs déclaré que son pays restait attaché à une solution diplomatique. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a déclaré ce samedi que la coopération entre l'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) allait prendre «une nouvelle forme», moins de trois semaines après des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes. «Notre coopération avec l'Agence ne s'est pas interrompue mais elle prendra une nouvelle forme», a dit Abbas Araghchi devant des diplomates étrangers à Téhéran, sans en préciser les contours. L'Iran, qui tient en partie responsable l'AIEA des frappes israéliennes et américaines en juin contre ses installations nucléaires, a officiellement suspendu début juillet toute coopération avec le gendarme onusien du nucléaire, après un vote au Parlement quelques jours plus tôt. Publicité Le ministre iranien a par ailleurs déclaré que son pays restait attaché à une solution diplomatique sur la question du nucléaire iranien. «La République islamique d'Iran reste disposée à instaurer cette confiance par la diplomatie mais, avant cela, nos homologues doivent nous convaincre qu'ils souhaitent la diplomatie et non [que cette dernière ne] serve à masquer d'autres objectifs», a indiqué Abbas Araghchi.


24 Heures
10-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Moyen-Orient: Le jeune Franco-Allemand disparu en Iran arrêté pour «un délit»
Le touriste Lennart Monterlos, 18 ans, «a été arrêté pour avoir commis un délit», ont indiqué jeudi les autorités iraniennes. Publié aujourd'hui à 22h14 Mis à jour il y a 1 minute Capture d'écran d'une publication Instagram montrant Lennart Monterlos, un Franco-Allemand de 18 ans, porté disparu en Iran depuis le 16 juin 2025. AFP La cause de la disparition était pressentie, elle est désormais confirmée: le jeune Franco-Allemand, qui n'a plus donné signe de vie depuis le 16 juin alors qu'il traversait l'Iran à vélo, «a été arrêté pour avoir commis un délit», a annoncé jeudi le chef de la diplomatie iranienne. Avec cette arrestation, ce sont désormais trois Français qui sont détenus dans ce pays où la France déconseille fortement de se rendre en raison de «risques d'arrestations arbitraires». «Une notification officielle concernant sa situation a été transmise à l'ambassade de France», a déclaré Abbas Araghchi dans un entretien au quotidien Le Monde. Le ministre iranien ne précise pas la nature du délit commis par Lennart Monterlos, 18 ans. Pas plus que le ministère allemand des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, qui a simplement indiqué avoir «connaissance des faits». Appel à ne pas se rendre en Iran «Le devoir des pays est de ne pas persécuter des innocents qui sont parfois inconscients des risques qu'ils courent», a réagi sur la chaîne LCI le Premier ministre français François Bayrou. «Nous avons un devoir (…) de protection réciproque, surtout dans les temps si difficiles de tensions et de guerres» et «il faut le respecter», a-t-il ajouté, en appelant les voyageurs à «respecter les consignes» dont ce jeune cycliste «s'était moqué». Le ministère français des Affaires étrangères souligne pour sa part être «en contact avec les autorités iraniennes au sujet de la situation» du jeune homme. «Nous sommes également en lien avec la famille», a-t-il ajouté, se refusant à faire d'autres commentaires «s'agissant d'une affaire qui met en jeu la sécurité» d'un Français. «Nous réitérons notre appel à tous les ressortissants français à ne pas se rendre en Iran», poursuit le ministère. Cette semaine, le Quai d'Orsay avait exhorté les Français à ne pas se rendre en Iran ou à quitter le territoire iranien, soulignant que l'Iran menait «une politique délibérée», «assumée de prise d'otages des Occidentaux». «Torture» Deux autres Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, accusés notamment d'espionnage pour le compte d'Israël, sont détenus en Iran et encourent la peine de mort. La professeure de lettres âgée aujourd'hui de 40 ans, et son compagnon, âgé de 72 ans, avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique en Iran. «Les démarches juridiques de leur dossier, en fonction du crime qu'ils ont commis, sont menées conformément aux lois en vigueur en Iran», a assuré Abbas Araghchi au Monde. «Les contacts consulaires ont également été établis selon les règles et par les canaux diplomatiques avec ces deux personnes», a-t-il ajouté, soulignant que le 1er juillet, le chargé d'affaires de l'ambassade de la France avait pu leur rendre visite. Les autorités françaises ne cessent de dénoncer ces détentions qu'elles jugent arbitraires et accusent Téhéran de retenir ces personnes «en otage» dans des conditions «indignes assimilables à de la torture». En outre, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a maintes fois déploré le manque de «visites consulaires», ce qui avait motivé le dépôt de plainte récemment de la France devant devant la Cour internationale de justice (CIJ). L'arrestation de Lennart Monterlos complique encore davantage les relations entre Paris et Téhéran alors que la France s'efforçait de mettre une pression maximale pour faire libérer Cécile Kohler et Jacques Paris. Menace de «mesures de rétorsion» La semaine dernière, le président Emmanuel Macron avait lui-même menacé l'Iran de «mesures de rétorsion» s'il maintenait l'inculpation d'espionnage pour le compte d'Israël à l'encontre des deux Français. Paris et les autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent Téhéran de pratiquer la «diplomatie des otages», pour peser notamment dans les très sensibles discussions sur le nucléaire iranien, dans l'impasse depuis des années, et obtenir une levée des sanctions. Les relations entre l'Iran et la France sont particulièrement tendues, alors que Téhéran reproche aux Occidentaux l'absence de condamnation des récentes frappes israéliennes et que Paris menace de rétablir le mécanisme de sanctions contre l'Iran dit «snapback» prévu dans l'accord de 2015 encadrant le programme nucléaire iranien. «La menace de sanctions n'aide pas la diplomatie», avertit Abbas Araghchi, invitant les trois pays du groupe E3 Allemagne, France et Royaume-Uni, qui s'efforcent de reprendre langue avec Téhéran, à jouer un «rôle constructif» dans la reconstruction de l'accord. Il avertit que pour l'Iran le »mécanisme de +snapback+ (…) aurait le même effet qu'une attaque militaire». Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Téhéran annonce l'arrestation de Lennart Monterlos, jeune cycliste franco-allemand porté disparu depuis le 16 juin
Dans un entretien au Monde, le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi explique que le jeune homme de 18 ans, parti de France en vélo pour rejoindre le Japon, a été «arrêté pour avoir commis un délit». Téhéran avoue les faits. Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a indiqué ce jeudi 10 juillet, dans un entretien publié par nos confrères du Monde, que les autorités du pays ont interpellé Lennart Monterlos, le jeune cycliste de 18 ans porté disparu depuis le 16 juin dernier. «Il a été arrêté pour avoir commis un délit, et une notification officielle concernant sa situation a été transmise à l'ambassade de France», précise-t-il. Joint par Le Figaro, le Quai d'Orsay n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations. Publicité Lennart Monterlos, jeune Franco-Allemand, n'a pas donné signe de vie à ses proches depuis le 16 juin dernier, alors qu'il était parti quelques semaines plus tôt de France, à vélo, pour rejoindre le Japon. Un voyage de «35.000 kilomètres», à travers «35 pays», que le cycliste voulait terminer en «400 jours».