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Les cours du pétrole hésitent, entre sanctions et commerce
Les cours du pétrole hésitent, entre sanctions et commerce

Le Figaro

time2 days ago

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Les cours du pétrole hésitent, entre sanctions et commerce

Les cours du pétrole ont légèrement reculé lundi, les opérateurs restant divisés sur la direction à suivre après un renforcement des sanctions européennes contre le pétrole russe, dans un marché toujours lesté par les incertitudes commerciales. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,10%, à 69,21 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, a cédé 0,21%, à 67,20 dollars. «L'attention portée à la Russie est renouvelée», alors que «le marché continue de digérer l'impact des sanctions de l'Union européenne (UE)» à l'encontre de Moscou, a commenté auprès de l'AFP John Kilduff, analyste d'Again Capital. L'UE a adopté vendredi un nouveau paquet de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, «l'un des plus sévères contre la Russie à ce jour», a assuré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Le plafond du prix du pétrole brut russe exporté, qui interdit toute compagnie pétrolière ou flotte marchande à vendre le pétrole russe au-dessus d'un certain prix, a notamment été abaissé à 45 dollars (contre 60 dollars auparavant), soit 15% de moins que le prix moyen du baril russe sur le marché. Le Royaume-Uni a annoncé vouloir également appliquer ce nouveau plafond et a sanctionné lundi 135 navires soupçonnés d'appartenir à la «flotte fantôme» utilisée par la Russie pour exporter son pétrole. Publicité Droits de douane En théorie, ces différentes sanctions sont de nature à renchérir les prix de pétrole, en raréfiant l'offre russe. Mais la réaction du marché était mesurée lundi car il y a un «consensus sur le fait que le pétrole et les produits pétroliers russes vont continuer à circuler malgré cela», a souligné John Kilduff. D'autant que «sans la coopération des États-Unis, le nouveau plafond de prix est presque garanti d'être aussi inefficace que ses incarnations précédentes», a estimé John Evans, analyste chez PVM. En parallèle, les opérateurs s'inquiètent de «l'échéance imminente début août des droits de douane» américains qui vont être «négatifs pour l'économie et pour les flux commerciaux», a relevé John Kilduff. Les discussions avec l'UE - que Donald Trump a récemment menacé de 30% de droits de douane - sont particulièrement scrutées par les investisseurs.

Le pétrole ballotté par l'incertitude économique et géopolitique
Le pétrole ballotté par l'incertitude économique et géopolitique

Le Figaro

time5 days ago

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Le pétrole ballotté par l'incertitude économique et géopolitique

Après avoir passé le début de séance dans le vert, les cours du pétrole ont finalement terminé en baisse vendredi, les inquiétudes sur la demande outrepassant les primes de risque géopolitique. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,35% à 69,28 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, a reculé de 0,30% à 67,34 dollars. «Les sanctions européennes contre la Russie ont quelque peu effrayé le marché» en début de séance, résume auprès de l'AFP John Kilduff, d'Again Capital. L'Union européenne a renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe. Ce paquet de sanctions prévoit notamment un abaissement du prix maximal d'achat du baril de pétrole brut russe à un peu plus de 45 dollars, contre 60 dollars jusqu'à présent, selon des sources diplomatiques. Publicité Mais en pratique, «ces sanctions n'auront aucun impact» sur le marché pétrolier, explique à l'AFP John Plassard de Cité Gestion. «La Russie a passé les deux dernières années et demie à mettre en place un système d'échange de pétrole parallèle qui contourne largement les services maritimes occidentaux», ce qui permet à Moscou de continuer à exporter son pétrole sans se soucier des sanctions, précise Jorge Leon à l'AFP. Stacks de brut américain Le prix de l'or noir a aussi quelque peu profité des inquiétudes autour de la production de pétrole dans la partie kurde de l'Irak après des attaques de drones. Un drone chargé d'explosifs a touché jeudi un champ pétrolifère dans le Kurdistan irakien exploité par la compagnie norvégienne DNO ASA, ont indiqué les forces kurdes. Plusieurs attaques similaires survenues mercredi avaient contraint l'entreprise norvégienne à suspendre ses activités sur les champs pétrolifères de Tawke et de Pechkabir. Côté baissier, les cours demeurent plombés par le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) sur les stocks de brut aux États-Unis publié mercredi, commente M. Kilduff. Selon ce rapport, les produits raffinés livrés sur le marché, donnée considérée comme un indicateur implicite de la demande, ont connu une diminution la semaine passée (-8,05%), notamment pour la catégorie essence (-7,31%). En outre, la perspective des droits de douane voulus par Donald Trump continue de peser sur le marché. Ces surtaxes douanières «sont négatives pour l'économie (...) et pour la demande», souligne M. Kilduff.

L'incertitude économique plombe les cours du pétrole
L'incertitude économique plombe les cours du pétrole

Le Figaro

time7 days ago

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L'incertitude économique plombe les cours du pétrole

Les cours du pétrole ont reculé mercredi, plombés par les perspectives d'une baisse de la demande à cause des droits de douane et malgré un recul plus marqué qu'attendu des stocks américains de brut. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,28% à 68,52 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, a lâché 0,21% à 66,38 dollars. «Les perspectives économiques restent quelque peu incertaines, compte tenu des discussions sur les droits de douane », résume auprès de l'AFP John Kilduff, d'Again Capital. Donald Trump a annoncé mardi être parvenu à un accord commercial avec l'Indonésie, qui pourrait permettre au pays d'Asie du Sud-Est d'éviter de se voir imposer des droits de douane au-delà du plancher de 10% imposé par Washington. Le président américain a annoncé vouloir obtenir plusieurs dizaines d'accords commerciaux avant le 1er août, mais jusqu'ici, seulement trois accords (Royaume-Uni, Vietnam et Indonésie) ont été annoncés, alors que la Maison Blanche avait assuré être en capacité d'en signer jusqu'à 90. Publicité Stocks Les opérateurs s'inquiètent du fait que les États-Unis n'ont toujours pas trouvé d'accord avec la Chine, premier importateur d'or noir au monde. «Cette histoire de droits de douane est une menace pour le marché du pétrole en raison (...) des effets néfastes qu'elle pourrait avoir sur la demande», estime M. Kilduff. Dans le même temps, les cours «ont bénéficié du soutien du rapport hebdomadaire sur les stocks (aux États-Unis, NDLR), qui ont baissé», nuance toutefois l'analyste. Durant la semaine achevée le 11 juillet, ces réserves ont diminué de 3,9 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une baisse d'environ 500.000 barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg. Un recul plus important qu'anticipé des stocks de brut est de nature à soutenir les prix du pétrole. En revanche, «ce rapport n'était pas parfait (...) en raison de la demande d'essence et de la demande de diesel, qui ont toutes deux diminué», souligne John Kilduff. Les produits raffinés livrés sur le marché, donnée considérée comme un indicateur implicite de la demande, ont en effet connu une diminution (-8,05%), notamment pour les catégories essence (-7,31%) et produits distillés -fioul de chauffage et diesel- (-6,68%).

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