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Des caméras dans le poste de pilotage, plaide le directeur de l'IATA
Des caméras dans le poste de pilotage, plaide le directeur de l'IATA

La Presse

time6 hours ago

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Des caméras dans le poste de pilotage, plaide le directeur de l'IATA

Le directeur général de l'Association du transport aérien international estime que l'inclusion de la vidéo dans le cockpit pourrait aider aux enquêtes sur les accidents d'avion. Des caméras dans le poste de pilotage, plaide le directeur de l'IATA (Singapour) Il existe de « solides arguments » en faveur de l'installation de caméras dans les cockpits (postes de pilotage) des avions commerciaux, afin de faciliter les enquêtes sur les accidents, a estimé mercredi Willie Walsh, directeur général de l'Association du transport aérien international (IATA). Agence France-Presse M. Walsh a fait cette déclaration « à titre personnel » après la publication samedi d'un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) sur l'écrasement du B-787 d'Air India survenu le mois dernier. Ce document révèle que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'avion avait été coupée juste après son décollage d'Ahmedabad. Les interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs s'étaient mis en position « arrêt » juste avant l'impact, selon le rapport préliminaire. Cette coupure a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport, tuant 260 personnes. Cette catastrophe aérienne, la plus meurtrière depuis 2014 dans le monde, a causé la mort de 241 passagers et membres d'équipage du Boeing 787, ainsi que celle de 19 autres personnes au sol. Un passager a miraculeusement survécu. M. Walsh, ancien pilote de ligne, a dit mercredi à des journalistes qu'il comprenait la réticence des pilotes à installer des caméras vidéo dans le poste de pilotage. PHOTO ANUSHREE FADNAVIS, ARCHIVES REUTERS Willie Walsh, directeur général de l'Association du transport aérien international Mais « à titre personnel, parce que nous n'avons pas discuté de cela à l'IATA, je pense qu'il existe un fort argument en faveur de l'inclusion de la vidéo dans le cockpit pour aider aux enquêtes sur les accidents », a-t-il jugé. « Il est tout à fait possible qu'un enregistrement vidéo, en plus de l'enregistrement vocal, aide considérablement les enquêteurs à mener cette enquête », a-t-il ajouté. Interrogé sur le fait de savoir si l'IATA recommanderait une refonte du poste de pilotage pour éviter toute manœuvre accidentelle, M. Walsh a répondu qu'il faudrait attendre un rapport plus fourni. « Je pense qu'il est important de permettre aux enquêteurs spécialisés sur les accidents de mener une enquête complète et appropriée, et d'attendre qu'ils publient leur rapport avant de traiter la question à ce moment-là », a-t-il estimé.

Accidents d'avion : le directeur de l'IATA plaide pour des caméras dans les cockpits
Accidents d'avion : le directeur de l'IATA plaide pour des caméras dans les cockpits

Le Parisien

time6 hours ago

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Accidents d'avion : le directeur de l'IATA plaide pour des caméras dans les cockpits

Il existe de « solides arguments » en faveur de l'installation de caméras dans les cockpits des avions commerciaux, afin de faciliter les enquêtes sur les accidents , a estimé mercredi Willie Walsh, directeur général de l'Association du transport aérien international (IATA) . Willie Walsh a fait cette déclaration « à titre personnel » après la publication samedi d'un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) sur le crash du B-787 d'Air India survenu le mois dernier. Ce document révèle que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'avion avait été coupée juste après son décollage d'Ahmedabad. Les interrupteurs d'alimentation en carburant des moteurs s'étaient mis en position « arrêt » juste avant l'impact, selon le rapport préliminaire. Cette coupure a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport, tuant 260 personnes. Cette catastrophe aérienne, la plus meurtrière depuis 2014 dans le monde , a causé la mort de 241 passagers et membres d'équipage du Boeing 787, ainsi que celle de 19 autres personnes au sol. Un passager a miraculeusement survécu . Willie Walsh, ancien pilote de ligne, a dit mercredi à des journalistes qu'il comprenait la réticence des pilotes à installer des caméras vidéo dans le cockpit. Mais « à titre personnel, parce que nous n'avons pas discuté de cela à l'IATA, je pense qu'il existe un fort argument en faveur de l'inclusion de la vidéo dans le cockpit pour aider aux enquêtes sur les accidents », a-t-il jugé. « Il est tout à fait possible qu'un enregistrement vidéo, en plus de l'enregistrement vocal, aiderait considérablement les enquêteurs à mener cette enquête », a-t-il ajouté. Interrogé sur le fait de savoir si l'IATA recommanderait une refonte du cockpit pour éviter toute manœuvre accidentelle, Walsh a répondu qu'il faudrait attendre un rapport plus fourni. « Je pense qu'il est important de permettre aux enquêteurs spécialisés sur les accidents de mener une enquête complète et appropriée, et d'attendre qu'ils publient leur rapport avant de traiter la question à ce moment-là », a-t-il estimé.

Crash d'Air India : une inspection des interrupteurs d'alimentation en carburant des Boeing ordonnée par l'Inde
Crash d'Air India : une inspection des interrupteurs d'alimentation en carburant des Boeing ordonnée par l'Inde

Le Parisien

timea day ago

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Crash d'Air India : une inspection des interrupteurs d'alimentation en carburant des Boeing ordonnée par l'Inde

L'Inde a ordonné l'inspection des interrupteurs d'alimentation en carburant équipant les avions Boeing immatriculés sur son sol, après la mise en cause de ce dispositif par l'enquête sur l'accident du B-787 d'Air India le mois dernier. Dans un premier rapport publié samedi, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a indiqué que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'appareil avait été interrompue juste après son décollage d'Ahmedabad. Cette coupure des interrupteurs a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport en causant 260 morts. Le document de l'AAIB n'a pour l'heure tiré aucune conclusion ni pointé aucune responsabilité. L'enregistreur des conversations du cockpit a révélé que l'un des pilotes avait demandé à l'autre « pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant » et que ce dernier avait répondu « qu'il ne l'a pas fait », a toutefois précisé l'AAIB. Si son rapport n'a préconisé aucune mesure immédiate, sa maison mère, la Direction générale de l'aviation civile (DGCA), a ordonné lundi soir de vérifier ces dispositifs sur plusieurs types de Boeing, dont les 787 et 737. « La DGCA a noté que plusieurs opérateurs, aussi bien à l'étranger qu'en Inde, ont déjà ordonné des inspections sur leurs appareils », a-t-elle expliqué dans un communiqué. En 2018, l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) américaine a publié une note d'information sur « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l'interrupteur de contrôle du carburant » sur certains Boeing, dont le 787. Air India a fait savoir à l'AAIB qu'elle n'avait alors pas procédé à une inspection car cette mesure n'était que « conseillée et non obligatoire ». Dans une lettre adressée à ses employés lundi, le PDG de la compagnie, Campbell Wilson, a mis en garde contre « toute conclusion prématurée » sur les causes de la catastrophe. Deux associations de pilotes de ligne indiens ont pour leur part vivement rejeté le rapport préliminaire des enquêteurs, estimant qu'il suggérait une erreur humaine.

Inde : les pilotes rejettent les premières conclusions sur l'accident du vol 171 d'Air India
Inde : les pilotes rejettent les premières conclusions sur l'accident du vol 171 d'Air India

Le Figaro

time2 days ago

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Inde : les pilotes rejettent les premières conclusions sur l'accident du vol 171 d'Air India

Deux associations de pilotes de ligne indiens ont vivement rejeté les résultats préliminaires de l'enquête sur l'accident du Boeing 787 d'Air India le 12 juin dans le nord-est de l'Inde, qui suggèrent la possibilité d'une erreur humaine. Dans un premier rapport publié samedi, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que l'alimentation en kérosène des deux réacteurs de l'avion avait été interrompue juste après son décollage d'Ahmedabad. Cette coupure des interrupteurs a causé une brusque perte de puissance des deux moteurs de l'avion, qui est tombé sur des bâtiments proches de l'aéroport en causant 260 morts. Le document de l'AAIB ne tire pour l'heure aucune conclusion ni ne pointe aucune responsabilité. L'enregistreur des conversations du cockpit a indiqué que l'un des pilotes avait demandé à l'autre «pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant» et que ce dernier avait répondu «qu'il ne l'a pas fait», a toutefois précisé l'AAIB. Les enquêteurs n'ont pas publié la retranscription exacte de leur dialogue. «Nous avons le sentiment que l'enquête suit une piste qui présume la responsabilité des pilotes et nous nous y opposons fermement», a réagi l'Association des pilotes de ligne indiens (ALPA). L'ALPA, qui revendique 800 membres, a regretté le «secret» qui entoure l'enquête et regretté de ne pas y être associée en tant qu'«observatrice». Publicité Une autre organisation, l'Association des pilotes commerciaux indiens (ICPA), s'est pour sa part déclarée «très perturbée par ces spéculations (...) notamment celles qui insinuent de façon infondée l'idée du suicide d'un pilote». «Une telle hypothèse n'a aucune base en l'état actuel de l'enquête», a poursuivi l'ICPA en réaction aux propos d'experts suggérant que la catastrophe pourrait être le fruit du suicide d'un pilote. La catastrophe aérienne, la plus meurtrière depuis 2014 dans le monde, a causé la mort de 241 passagers et membres d'équipage du Boeing 787, ainsi que 19 autres personnes au sol. Un passager a miraculeusement survécu.

La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête
La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête

La Presse

time4 days ago

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La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête

La coupure de l'alimentation en carburant au cœur de l'enquête (New Delhi) Des moteurs qui s'arrêtent, la confusion dans le cockpit et la chute : les premiers éléments de l'enquête sur l'accident le 12 juin du Boeing 787 d'Air India, qui a fait 260 morts, indiquent que l'alimentation en kérosène de l'avion s'est coupée juste après son décollage. Agence France-Presse Dans son rapport préliminaire publié samedi, le Bureau indien d'enquête sur les accidents aériens (AAIB) a révélé que les interrupteurs d'alimentation de deux réacteurs se sont presque simultanément mis en position « arrêt », les privant de leur puissance. Le document de 15 pages n'en tire pour l'heure aucune conclusion et ne pointe aucune responsabilité, mais il précise que les deux pilotes, surpris, ont constaté l'incident et s'en sont interrogés. Le Boeing 787 Dreamliner du vol Air India 171 s'est écrasé moins d'une minute après son décollage le 12 juin de la ville d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, à destination de Londres, avec 242 passagers et membres d'équipage à bord. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:16 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Selon les constatations de l'AAIB, le Boeing avait atteint une vitesse de 180 nœuds (333 km/h) lorsque les interrupteurs d'alimentation en carburant sont soudainement passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis pour le second une seconde après. « Pourquoi ? » Les deux réacteurs, fabriqués par le groupe américain General Electric, se sont alors brièvement arrêtés. Le décryptage des boîtes noires récupérées dans les débris du Boeing traduit la surprise du commandant de bord, 56 ans, et son copilote, 32 ans, qui affichaient tous les deux plusieurs milliers d'heures de vol. « Dans l'enregistrement des conversations dans le cockpit, l'un des pilotes demande à l'autre pourquoi il a coupé l'alimentation en carburant. Le second pilote répond qu'il ne l'a pas fait », décrit le rapport. Moins d'une minute plus tard, l'un d'eux a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday ». Les contrôleurs aériens ont interrogé l'équipage sur la cause de l'urgence, sans obtenir de réponse. Erreur de manipulation ou problème technique ? L'enquête devrait désormais se concentrer sur l'origine du mouvement des deux interrupteurs, qui sont repassés en position « ouvert » juste avant la chute du Boeing. PHOTO AMIT DAVE, REUTERS Des grues se préparent à retirer les restes de l'avion qui s'est écrasé. Dans son rapport, l'AAIB rappelle que l'Administration fédérale de l'aviation (FAA) américaine avait publié un bulletin d'information en 2018 sur « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l'interrupteur de contrôle du carburant » de certains Boeing, dont le 787. Air India a informé les enquêteurs qu'elle n'avait pas effectué d'inspection, car elles étaient « conseillées et non obligatoires », le problème n'ayant alors pas été jugé comme une « condition dangereuse ». Pas de commentaire L'AAIB n'a d'ailleurs émis dans son rapport préliminaire « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et/ou GE GEnx-1B », suggérant qu'il n'y avait pas d'inquiétudes techniques immédiates sur les moteurs ou l'appareil. Le constructeur et la compagnie aérienne n'ont fait aucun commentaire sur le contenu du rapport. « Nous continuons de soutenir l'enquête et nos clients », a écrit Boeing dans un communiqué. Cette catastrophe est la première impliquant un de ses B-787 Dreamliner depuis leur mise en service en 2011. « Nous continuons à coopérer pleinement avec l'AAIB et les autres autorités », a pour sa part indiqué Air India. Sollicité par l'AFP, Imtiyaz Ali, qui a perdu son frère, sa belle-sœur et leurs deux enfants dans l'accident, n'a pas caché sa déception à lecture du rapport. « Nous ne savons pas ce qu'il s'est passé », a-t-il déploré, « nous ne sommes pas près de pouvoir faire notre deuil ». Les premières constatations, auxquelles ont participé des enquêteurs du Royaume-Uni et des États-Unis, n'ont révélé aucun autre problème particulier sur l'avion ou sa maintenance, selon l'AAIB. « Ce n'est qu'un rapport préliminaire », a souligné devant la presse le ministre délégué à l'Aviation civile indien, Ram Mohan Naidu Kinjarapu, l'enquête « va encore prendre des mois, si ce n'est plus ».

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