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Arthur Rinderknech après son élimination au troisième tour de Wimbledon : « J'ai tout donné, je n'ai pas beaucoup de regrets »
Arthur Rinderknech après son élimination au troisième tour de Wimbledon : « J'ai tout donné, je n'ai pas beaucoup de regrets »

L'Équipe

timea day ago

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Arthur Rinderknech après son élimination au troisième tour de Wimbledon : « J'ai tout donné, je n'ai pas beaucoup de regrets »

Sans se chercher d'excuse malgré son cinquième jour consécutif sur le court, Arthur Rinderknech assure être tombé sur plus fort que lui ce vendredi au troisième tour de Wimbledon face à Kamil Majchrzak (6-3, 7-6 [4], 7-6 [6]). Il retient sa victoire au premier tour face à Alexander Zverev et espère poursuivre sa collaboration avec Lucas Pouille. « C'était votre cinquième jour de suite sur le court, est-ce que vous l'avez payé physiquement sur ce troisième tour, perdu face à Kamil Majchrzak (6-3, 7-6 [4], 7-6 [6]) ?Oui, sûrement, on peut le voir comme ça, on peut aussi le voir d'une manière où l'adversaire a aussi très bien joué. Je ne pensais pas qu'il était aussi difficile à jouer, il n'a vraiment pas raté grand-chose. Certes, on n'était pas sur les mêmes jauges physiques, mais il y a des matches gagnés par celui qui est peut-être un peu plus fatigué ou qui a passé un peu plus de temps sur le cours, donc non, ce n'est pas une excuse du tout. Voilà, j'ai perdu, mais j'ai tout donné, je n'ai pas beaucoup de regrets, il m'a posé pas mal de problèmes donc chapeau à lui. Il y avait une vraie opportunité pour vous de rallier les huitièmes de finale en Grand Chelem pour la première fois. Est-ce que ça a joué mentalement avant le match ?Non, ce n'était pas vraiment le cas. À partir du moment où je joue un premier tour comme celui que j'ai joué face à Alexander Zverev, la victoire que j'ai eue, c'est extrêmement compliqué de tout de suite rebasculer, rester dans le tournoi émotionnellement, mentalement. J'ai réussi à le faire au deuxième tour, non sans mal, parce qu'évidemment c'était très compliqué physiquement et mentalement, mais j'ai bien tenu. Aujourd'hui, physiquement, j'étais présent, pas à 100 % de mes capacités, mais j'avais ce qu'il fallait pour être capable de gagner le match. Mentalement, contrairement aux deux premiers tours, j'ai eu un ou deux petits passages où je me suis agacé et ça m'a coûté quelques points par-ci par-là. C'était la bagarre. Je suis fier de m'être battu pendant trois heures et d'avoir eu balle de set au deuxième, balle de set au troisième. Les opportunités étaient là. Il a très bien joué sur ces points-là aussi. Encore une fois, chapeau. Ce ne sera que partie remise. « On va discuter tranquillement autour d'un bon petit dîner ou d'un petit verre de vin avec Lucas, comme on aime faire, tranquillement. Evidemment, mon souhait serait de prolonger l'aventure tant qu'il peut. » La question est posée à chaud, mais avec le recul, vous trouverez malgré tout du positif dans ce tournoi ?Oui, évidemment. Il y a plein de choses extrêmement positives, ça c'est sûr. Je vais continuer à construire et définitivement lancer ma saison à partir de là. Contre Zverev, c'était ma première victoire sur un top 5, qui plus est en Grand Chelem, sur le Centre Court de Wimbledon. Je ne peux évidemment pas la jeter à la poubelle parce que j'ai perdu au troisième tour contre quelqu'un qui était à ma portée. Je ne peux pas me plaindre, c'était un superbe tournoi. J'ai eu la plus belle victoire et les plus belles émotions de ma carrière. Quelle va être la suite pour vous ? En termes de programme mais aussi de coaching, allez-vous poursuivre avec Lucas Pouille ?On va discuter tranquillement autour d'un bon petit dîner ou d'un petit verre de vin avec Lucas, comme on aime faire, tranquillement. Évidemment, mon souhait serait de prolonger l'aventure tant qu'il peut. Et en termes de programmation, je rejoue deux semaines sur terre battue, faire deux tournois que j'apprécie beaucoup, à Gstaad et à Kitzbühel. En tout cas, c'est le plan. À voir comment mon corps est. On va voir après les analyses que je vais faire. J'espère qu'il n'y a rien de trop sérieux. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais ça tire un peu. Je vais quand même voir à froid dans un ou deux jours comment ça va. Avec l'adrénaline, ça passe. Mais quand on est à froid et sans plus aucune aide, ça peut tirer un peu plus. On verra. »

La détresse de Zverev ravive l'alerte
La détresse de Zverev ravive l'alerte

La Presse

time2 days ago

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La détresse de Zverev ravive l'alerte

(Wimbledon) Dépression, solitude, quête de « sens » : la détresse du N.3 mondial Alexander Zverev après sa défaite d'entrée à Wimbledon a rappelé le coût mental parfois exorbitant que payent les joueurs de tennis de haut niveau. Damien GAUDISSART Agence France-Presse « De manière générale, je me sens assez seul dans ma vie en ce moment », a déploré Zverev mardi après sa défaite en cinq manches contre le Français Arthur Rinderknech (72e). « Je ne me suis jamais senti aussi vide. Je ne ressens aucune joie dans tout ce que je fais, même quand je gagne », a insisté l'Allemand de 28 ans, triple finaliste en Grand Chelem. Fin mai, juste avant Roland-Garros, c'est le Finlandais Emil Ruusuvuori (actuel 317e, 37e mondial en 2023) qui s'était ouvert sur ses difficultés mentales dans un long texte publié sur le site de l'ATP. « J'ai parlé pour la première fois de ma santé mentale à un professionnel il y a 10 ans […] mais j'ai vécu ma première crise de panique il y a trois ans seulement, à Miami. Un matin je me suis levé et j'avais l'impression que quelqu'un était en train de m'étrangler. C'était impossible de respirer, comme si quelqu'un piétinait ma poitrine », a raconté Ruusuvuori, vainqueur malgré tout de son premier tour en deux manches. Quand tu es sportif professionnel, tu essaies de survivre à toutes sortes de problèmes, de les oublier dans l'espoir qu'ils disparaissent. Emil Ruusuvuori Mais à l'été 2024, incapable de continuer, le Finlandais se retire du Masters 1000 de Montréal et « ne touche plus une raquette pendant quatre mois et demi ». Ruusuvuori ne jouera plus de la saison 2024 et ne s'est aligné que sur des tournois Challenger, le deuxième échelon du circuit, en 2025. Ancien préparateur mental des Français Gilles Simon et Corentin Moutet, Ronan Lafaix juge « intéressants » les propos de Zverev. « Je trouve qu'il va plus loin que les autres » à s'être déjà exprimés publiquement sur le sujet, comme Naomi Osaka, Caroline Garcia, Andrey Rublev, ou Casper Ruud qui avait confié au printemps s'être parfois senti « comme un hamster dans sa roue » sur le circuit. « Confiance à personne » L'Allemand aborde en effet la « notion de sens. Philosophiquement, finalement, tu as beau être numéro trois mondial, tu te poses plein de questions. Il ne gagne pas de Grand Chelem, ça doit commencer à tourner dans sa tête », développe auprès de l'AFP Ronan Lafaix. En France, « beaucoup d'entraîneurs vont te dire de mettre la balle dans le court. Mais ça sert à quoi de mettre la balle dans le court ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Quels sont mes rêves ? Je pense qu'à un certain moment », les joueurs doivent avoir une approche dépassant le cadre du tennis, ajoute-t-il. « Les plus grands, ils ont eu envie de défendre une cause ». « Djokovic » et ses prises de position fortes sur la Serbie, « en est l'archétype », juge-t-il. Or « je ne sais pas si Zverev défend quelque chose ». « Tout dépend du mental aujourd'hui », appuie Andrey Rublev. « Les joueurs qui sont plus stables obtiennent de meilleurs résultats », a estimé le Russe mercredi après sa qualification pour le deuxième tour de Wimbledon. Lauréate en janvier des Internationaux d'Australie, Madison Keys juge que « de plus en plus de joueurs disent ouvertement qu'ils parlent à quelqu'un » de leurs difficultés mentales. La N.1 mondiale Aryna Sabalenka a ainsi travaillé pendant « cinq ans » avec un psychothérapeute, mais n'y recourt plus depuis quelques années. PHOTO KIRILL KUDRYAVTSEV, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Aryna Sabalenka « Quelles que soient les difficultés qu'on traverse, je pense que c'est très important d'en parler ouvertement », a soutenu mercredi la Bélarusse. « Je n'ai pas besoin de psychologue, parce que j'ai mon équipe et qu'on se parle beaucoup. Je sais qu'ils ne vont pas me juger. » Reste à trouver la personne adéquate à qui se confier. « Quand tu es dixième mondial, tu ne fais plus confiance à personne », prévient Ronan Lafaix. « Tu es dans une espèce de bulle et c'est ça qui te renvoie à une solitude incroyable, parce que tu as toujours peur » que l'entourage soit davantage là pour profiter de la notoriété d'un joueur plutôt que de l'aider. « Comment trouver un professionnel qui va être compétent et me rentrer dedans, me remettre en question sans que la personne ait un ego énorme pour vouloir se mettre en avant ? C'est ça, l'enjeu », conclut le préparateur mental.

« On est sur les bons rails » : Rinderknech, des beaux jours sans fin sur le gazon de Wimbledon
« On est sur les bons rails » : Rinderknech, des beaux jours sans fin sur le gazon de Wimbledon

L'Équipe

time2 days ago

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« On est sur les bons rails » : Rinderknech, des beaux jours sans fin sur le gazon de Wimbledon

Vainqueur d'Alexander Zverev puis de Cristian Garin en quatre jours et dix sets, Arthur Rinderknech est au troisième tour de Wimbledon sans s'être arrêté un instant. Et il revient encore sur le pré ce vendredi face à Kamil Majchrzak, pour une place en huitièmes de finale. C'est un Grand Chelem qui va laisser de précieux et jolis souvenirs à Arthur Rinderknech, quoi qu'il se passe dans son tournoi maintenant. Il y a quatre mois encore, le Français s'emmêlait dans les cogitations. Le plaisir de jouer l'avait un peu fui. À 29 ans, après une arrivée tardive sur le circuit, le Varois était en panne d'épanouissement, d'émotions rudes, d'instants vibrants. À Wimbledon, depuis quatre jours, la mélodie a sacrément changé et le 72e mondial s'offre une belle tranche de vie sur le plus beau gazon du monde. Après une entrée fracassante sur le Centre Court face au numéro 3 mondial allemand, Alexander Zverev, le Français a fini par plier en deux temps le Chilien Cristian Garin, quart-finaliste au All England en 2022. Dans un schéma identique, des victoires en deux temps et cinq manches, comme s'il fallait étirer le plaisir, se blottir dans les beaux jours sans fin. Rinderknech est au troisième tour d'un Grand Chelem pour la deuxième fois de sa vie, après un 16e de finale perdant à l'US Open 2023. Et pour le cinquième jour de suite à Wimbledon, une rareté en Grand Chelem, il trace vendredi encore son chemin face au Polonais Kamil Majchrzak, de retour à la lumière après treize mois de suspension pour dopage en juin 2023. La vie est belle pour Rinderknech, porté par un souffle nouveau et convaincu par son nouvel homme de coin, Lucas Pouille, que les délices et le salut sont dans le grand galop, le jeu vers l'avant, l'agressivité. « Encore plus sur une surface comme le gazon, qui est très lent vu de l'extérieur, mais où les passings restent toujours durs à tirer. Quand on a une qualité de balle comme la sienne, une balle qui va vite dans l'air, avec un rebond délicat à contrôler, s'il se met vers l'avant, c'est encore plus dur pour les adversaires. Les joueurs qui sont très bons sur gazon sont malgré tout ceux qui sont agressifs et vont vers l'avant », notait jeudi Pouille, à la sortie de la deuxième partie de match de son élève, dont il avait apprécié l'entame de cinquième set, parfaitement dans le tempo et le style prônés. « Quand on gagne, on récupère mieux » Arthur Rinderknech N'empêche, tout cela est certes bien bon, mais c'est en apnée ou presque ! Jusqu'ici, peu d'instants pour se poser, se projeter, savourer. Depuis le début du tournoi, Rinderknech et son clan sont dans le tambour. « Les quatre derniers jours, on a été au club de 9 heures à 23 heures, j'avoue que j'ai pas eu beaucoup de temps pour faire autre chose. Aujourd'hui, toute l'énergie est sur Arthur », convenait Pouille, qui a même dû freiner son travail personnel de rééducation pour un retour au jeu prévu en février prochain. Dans ce contexte, son joueur, lui, fait « all in » sur la récupération. « Ce n'est pas facile, il faut le gérer. Je suis bien entouré, j'ai de la chance, j'ai mon physio, Olivier Choupeau, qui est mon référent sur l'année, avec moi ici. On fait le maximum, on le fait bien », assure le Français, qui peut aussi compter, si besoin, sur les installations de la maison FFT, posée au bord du stade et bien utile. « Il y a le doc, Vincent (Guillard) qui est là. Pour d'éventuels petits compléments, avis, check », note Rinderknech. Le nez dans le gazon, le Français n'en était donc pas jeudi à voir plus loin que le bout d'un premier soir enfin paisible. « Déjà je vais avoir la soirée pour récupérer mes deux jambes et mes deux bras, après je regarderai demain (vendredi) après-midi mon adversaire en face. Mentalement, je puise aussi pour gagner deux fois en cinq sets, mais quand on gagne, on récupère mieux », avisait Rinderknech, qui sait forcément que sa partie de tableau est ajourée et que le rêve peut se glisser. Il n'est désormais plus qu'à un match d'une deuxième semaine en Grand Chelem. Si Lucas Pouille récuse poliment l'idée de l'avoir transformé en quatre semaines, ces quatre premiers jours londoniens valident déjà une collaboration réussie. « Ça prouve qu'on est sur les bons rails avec Lucas, c'est cool. Il n'y a pas de limite à avoir », envisageait simplement le Français, au milieu des beaux jours sans fin. À lire aussi Zverev, une passivité chronique et coupable On a visité le camp de base des Bleus à deux pas des courts Raducanu plus forte que la pression Pourquoi le slice de revers est-il aussi efficace sur gazon ?

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