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Pérou: Une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé
Pérou: Une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé

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time4 days ago

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Pérou: Une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé

Le Congrès péruvien a approuvé mercredi une loi d'amnistie pour les crimes du conflit armé. Publié aujourd'hui à 06h21 Mis à jour il y a 7 minutes Une vue générale de la session plénière du Congrès péruvien à Lima, le 21 mars 2025. AFP PHOTO / PERUVIAN CONGRESS / VICTOR VASQUEZ Le Congrès péruvien a approuvé mercredi une loi d'amnistie pour les militaires, policiers et membres des comités d'autodéfense civils poursuivis ou condamnés pour leur participation au conflit armé qui a ensanglanté le Pérou entre 1980 et 2000. Le texte qui amnistie «les membres des forces armées péruviennes, de la police nationale et des comités d'autodéfense qui ont participé à la lutte contre le terrorisme entre 1980 et 2000» a été adopté, a déclaré Alejandro Cavro, troisième vice-président du Congrès péruvien. Cette loi, qui doit désormais être promulguée par la présidente Dina Boluarte, amnistie les forces de sécurité et les membres des comités d'autodéfense civils pour les crimes commis pendant le conflit qui les a opposées à la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. «Ce texte bafouerait le droit à la justice de milliers de victimes» Lors du débat ayant précédé le vote, le député socialiste Alex Flores a dénoncé l'amnistie accordée aux militaires et aux policiers qui «ne peut servir de prétexte à l'impunité», a-t-il condamné. Le Congrès péruvien a adopté le texte avec 16 voix pour et 11 contre. L'ONG Amnesty International l'avait exhorté à rejeter ce projet de loi, estimant que «ce texte bafouerait le droit à la justice de milliers de victimes d'exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, d'actes de torture et de violences sexuelles». «Il mettrait également fin à des dizaines d'enquêtes et de poursuites, créant ainsi un précédent d'impunité», avait averti l'ONG. Des «violations graves des droits humains» Fin juin, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) avait également exhorté le Congrès péruvien à rejeter ce projet de loi qui amnistie des «violations graves des droits humains», avait-elle dénoncé. L'an dernier, le Pérou a promulgué une loi déclarant prescrits les crimes contre l'humanité commis avant 2002, un texte qui a bénéficié à l'ex-président Alberto Fujimori (1990-2000) emprisonné pendant 16 ans pour violations des droits humains avant d'être gracié pour raison humanitaire en décembre 2023. Il a également profité à des centaines d'autres officiers accusés d'exactions pendant le conflit interne des années 1980 et 1990, qui a fait quelque 69'000 morts et 21'000 disparus selon une commission de vérité et de réconciliation (CVR). Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

En Irlande du Nord, polémique après l'installation de mannequins représentant des migrants sur un bûcher
En Irlande du Nord, polémique après l'installation de mannequins représentant des migrants sur un bûcher

Le HuffPost France

time5 days ago

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En Irlande du Nord, polémique après l'installation de mannequins représentant des migrants sur un bûcher

IRLANDE DU NORD - Une barque contenant des mannequins à l'effigie de migrants a été installée sur un bûcher érigé en Irlande du Nord à l'occasion de célébrations traditionnelles loyalistes, suscitant des réactions indignées, quelques semaines après des émeutes anti-immigration dans cette province britannique. Cette mise en scène a été réalisée dans le village de Moygashel (sud), à quelques jours des feux de joie allumés chaque année les nuits des 10 et 11 juillet par les communautés unionistes ou loyalistes protestantes, qui défendent l'appartenance au Royaume-Uni. 12 mannequins grandeur nature, à la peau noire et vêtus de gilets de sauvetage, ont été placés dans ce canot, installé tout en haut d'une pile de palettes de plusieurs mètres, où ont été accrochées des pancartes « Arrêtez les bateaux » ou « Stop à l'immigration illégale ». Ces brasiers, au nombre d'environ 300, sont allumés à l'approche des parades de l'ordre d'Orange, célébrées tous les 12 juillet en mémoire de la victoire du roi protestant Guillaume III d'Orange sur les troupes de Jacques II le catholique en 1690. « Acte répugnant » contre « protestation artistique » Le député local siégeant à l'Assemblée d'Irlande du Nord et appartenant au parti républicain Sinn Fein, Colm Gildernew, a réclamé sur X le retrait immédiat de l'installation, dénonçant « un acte répugnant, alimenté par des attitudes racistes révoltantes ». Patrick Corrigan, directeur de l'ONG Amnesty International pour l'Irlande du Nord, a aussi dénoncé un « acte ignoble et déshumanisant attisant la haine et le racisme ». Le militant unioniste Jamie Bryson, lui, a défendu une forme de « protestation artistique ». Dans un communiqué, la police d'Irlande du Nord a dit « enquêter » sur la présence de cette installation. Le mois dernier, des émeutes anti-immigration ont éclaté dans des zones loyalistes de cette province britannique, après l'inculpation de deux adolescents - qui s'expriment en roumain, selon la presse - pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena, au nord de Belfast. Situé à 65 kilomètres à l'ouest de la capitale de la province, le feu de joie de Moygashel a déjà fait l'objet de controverses, notamment en 2023 quand une fausse voiture de police y avait été brûlée.

« Un acte ignoble et déshumanisant » : en Irlande du Nord, des mannequins représentant des migrants installés sur un bûcher
« Un acte ignoble et déshumanisant » : en Irlande du Nord, des mannequins représentant des migrants installés sur un bûcher

Le Parisien

time5 days ago

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« Un acte ignoble et déshumanisant » : en Irlande du Nord, des mannequins représentant des migrants installés sur un bûcher

Polémique en Irlande du Nord . Une barque contenant des mannequins à l'effigie de migrants a été installée sur un bûcher érigé à l'occasion de célébrations traditionnelles loyalistes, suscitant des réactions indignées, quelques semaines après des émeutes anti-immigration dans cette province britannique. La mise en scène a été réalisée dans le village de Moygashel (sud), à quelques jours des feux de joie allumés chaque année les nuits des 10 et 11 juillet par les communautés unionistes ou loyalistes protestantes, qui défendent l'appartenance au Royaume-Uni . Au total, 12 mannequins grandeur nature, à la peau noire et vêtus de gilets de sauvetage, ont été placés dans ce canot, installé tout en haut d'une pile de palettes de plusieurs mètres, où ont été accrochées des pancartes « Arrêtez les bateaux » ou « Stop à l'immigration illégale ». Ces brasiers, au nombre d'environ 300, sont allumés à l'approche des parades de l'ordre d'Orange, célébrées tout les 12 juillet en mémoire de la victoire du roi protestant Guillaume III d'Orange sur les troupes de Jacques II le catholique en 1690. Le député local siégeant à l'Assemblée d'Irlande du Nord et appartenant au parti républicain Sinn Fein, Colm Gildernew, a réclamé sur X le retrait immédiat de l'installation, dénonçant « un acte répugnant, alimenté par des attitudes racistes révoltantes ». Patrick Corrigan, directeur de l'ONG Amnesty International pour l'Irlande du Nord, a aussi dénoncé un « acte ignoble et déshumanisant attisant la haine et le racisme ». Le militant unioniste Jamie Bryson, lui, a défendu une forme de « protestation artistique ». Dans un communiqué, la police d'Irlande du Nord a dit « enquêter » sur la présence de cette installation. Le mois dernier, des émeutes anti-immigration ont éclaté dans des zones loyalistes de cette province britannique , après l'inculpation de deux adolescents - qui s'expriment en roumain, selon la presse - pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena, au nord de Belfast. Situé à 65 kilomètres à l'ouest de la capitale de la province, le feu de joie de Moygashel a déjà fait l'objet de controverses, notamment en 2023 quand une fausse voiture de police y avait été brûlée.

À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza
À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza

Le Parisien

time6 days ago

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À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza

« Nous sommes tous des enfants de Gaza », ont-ils lancé en chœur en tapant dans les mains. Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés ce mardi à Paris, formant une « grande ligne rouge humaine » pour dénoncer la situation dans l'enclave palestinienne de Gaza , sous le feu de l'armée israélienne. Répondant à l'appel d'Amnesty International France, de Médecins du monde, d'Oxfam France ou encore de l'Association France Palestine Solidarité, les manifestants sont venus pour la plupart vêtus de rouge à proximité de la place de la République, dans l'est de la capitale. « L'idée (…) c'est d'essayer de tirer la sonnette d'alarme sur le génocide en Palestine . Une sonnette d'alarme qui a été tirée par plein d'ONG mais que les gouvernements ne prennent pas en compte. Et du coup, créer un mouvement de mobilisation civile », explique l'un d'eux, Stanley Menthor, danseur de 25 ans. Pour le collectif d'organisations à l'origine du rassemblement, « le déchaînement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Gaza n'a plus le temps d'attendre. L'inaction de nos gouvernements tue ». Les organisateurs, qui entendaient « symboliquement rappeler que toutes les lignes rouges ont été franchies à Gaza », avaient appelé les participants à ne brandir « aucun drapeau d'organisation ou de parti politique ». Beaucoup en revanche arboraient des drapeaux palestiniens. L'enclave de Gaza, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles, selon l'ONU et des ONG, a été ravagée par 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël . Cette offensive a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Plus de 57 575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages à Gaza ont commencé dimanche soir à Doha, alors que le président américain Donald Trump reçoit le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour, selon ses mots, « trouver une solution » à cette « tragédie ». Pour Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, tout cessez-le-feu « en termes d'aide humanitaire sur Gaza pour une population qui est exsangue et affamée, est bon à prendre. Mais c'est un cessez-le-feu total et c'est un engagement beaucoup plus massif de la communauté internationale qu'on doit observer, pas des gesticulations communicationnelles comme on peut les voir aujourd'hui ».

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