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À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza

À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza

Le Parisien7 days ago
« Nous sommes tous des enfants de Gaza », ont-ils lancé en chœur en tapant dans les mains. Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés ce mardi à Paris, formant une « grande ligne rouge humaine » pour dénoncer
la situation dans l'enclave palestinienne de Gaza
, sous le feu de l'armée israélienne.
Répondant à l'appel d'Amnesty International France, de Médecins du monde, d'Oxfam France ou encore de l'Association France Palestine Solidarité, les manifestants sont venus pour la plupart vêtus de rouge à proximité de la place de la République, dans l'est de la capitale.
« L'idée (…) c'est d'essayer de tirer la sonnette d'alarme sur
le génocide en Palestine
. Une sonnette d'alarme qui a été tirée par plein d'ONG mais que les gouvernements ne prennent pas en compte. Et du coup, créer un mouvement de mobilisation civile », explique l'un d'eux, Stanley Menthor, danseur de 25 ans.
Pour le collectif d'organisations à l'origine du rassemblement, « le déchaînement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Gaza n'a plus le temps d'attendre. L'inaction de nos gouvernements tue ».
Les organisateurs, qui entendaient « symboliquement rappeler que toutes les lignes rouges ont été franchies à Gaza », avaient appelé les participants à ne brandir « aucun drapeau d'organisation ou de parti politique ». Beaucoup en revanche arboraient des drapeaux palestiniens.
L'enclave de Gaza, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles, selon l'ONU et des ONG, a été ravagée par 21 mois de guerre, déclenchée par
une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël
. Cette offensive a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Plus de 57 575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Des
négociations indirectes entre Israël et le Hamas
en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages à Gaza ont commencé dimanche soir à Doha, alors que le président américain Donald Trump reçoit le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour, selon ses mots, « trouver une solution » à cette « tragédie ».
Pour Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, tout cessez-le-feu « en termes d'aide humanitaire sur Gaza pour une population qui est exsangue et affamée, est bon à prendre. Mais c'est un cessez-le-feu total et c'est un engagement beaucoup plus massif de la communauté internationale qu'on doit observer, pas des gesticulations communicationnelles comme on peut les voir aujourd'hui ».
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Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

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Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a recadré ce dimanche dernier son collègue chargé de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste pour avoir estimé que l'«islamo-gauchisme» est une notion qui «n'existe pas». «Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université», a affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». Il y a certes «des abus» mais «se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité», avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que «ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical». À lire aussi Le ministre Philippe Baptiste maintient que l'islamo-gauchisme «n'existe pas au sens intellectuel du terme» à l'université Publicité «Jouer le jeu de l'entrisme» «Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme», a affirmé la ministre de l'Éducation. «Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas» puisqu''«ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair», a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. «Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau», avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde», avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs: en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur «l'islamo-gauchisme» à l'université, suscitant une polémique.

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Festivités du 14 Juillet : 150 personnes interpellées en France, selon la police
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Le Parisien

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  • Le Parisien

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Les festivités de la Fête nationale « se sont déroulées dans une ambiance permettant à chacun de participer à la fête », a affirmé mardi matin sur franceinfo la porte-parole de la police nationale, Agathe Foucault. Néanmoins, plusieurs épisodes « de violences urbaines » ont tout de même été relevés dans la soirée de lundi et dans la nuit. « Il y a eu, comme chaque année lors du 13 et 14 juillet, des violences urbaines avec des prises à partie de policiers, et des interpellations, à Paris et sur l'ensemble du territoire national », a-t-elle déclaré. « On dénombre ce matin environ 150 interpellations sur le territoire national, dont 120 en province », a détaillé la porte-parole de la police nationale, précisant que « le bilan est en cours de consolidation ». Les personnes interpellées l'ont été « principalement pour des violences à l'endroit des forces de l'ordre, des violences urbaines, des jets de projectiles et de jets de mortiers », a expliqué Agathe Foucault. La veille, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait annoncé un bilan de 176 interpellations à Paris et en petite couronne pour la soirée du 13 juillet, 43 d'entre elles l'étaient pour « le port ou l'usage de mortiers », parfois contre les forces de l'ordre. Cet « usage détourné des engins pyrotechniques » est un « phénomène qu'on constate au quotidien » au sein de la police nationale, a souligné Agathe Foucault, pas seulement les 13 et 14 juillet. « C'est un risque qui est pris en compte au quotidien par les policiers sur le terrain », a-t-elle ajouté, « ce qui les oblige à adapter leur tenue de protection et leurs moyens d'intervention ». Face à ce phénomène qui tend à prendre de l'ampleur selon la police nationale, les chefs de police partout sur le territoire avaient été invités par le directeur général de la police nationale à « effectuer des contrôles en amont », a-t-elle rappelé. Dans les jours qui ont précédé les festivités de la Fête nationale, les services de la préfecture de police de Paris avaient procédé à de nombreux contrôles - environ 250 – sur la voie publique, dans des véhicules ou des commerces, et avaient mis la main sur 15 000 mortiers, avait annoncé lundi Laurent Nuñez. Il y a eu « plus d'interpellations » cette année que l'an passé, selon la porte-parole de la police nationale, notamment parce que l'action de la police a été « largement orientée vers ces interpellations en amont ». En revanche, contrairement à la Fête de la musiqu e , il n'y a « pas eu de remontées de phénomènes de piqûres », a assuré Agathe Foucault.

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