
Législative partielle : Michel Barnier envisage d'être candidat à Paris
INFO LE FIGARO - L'ancien premier ministre se penche sérieusement sur une circonscription dans la capitale, dont le Conseil constitutionnel vient d'invalider l'élection du député macroniste sortant Jean Laussucq.
À l'Assemblée, les bancs des Républicains pourraient bientôt accueillir un renfort de poids. Alors que le Conseil constitutionnel vient de priver le groupe EPR de Gabriel Attal d'un de ses membres, en invalidant ce week-end l'élection du député macroniste Jean Laussucq (Renaissance) pour dépenses irrégulières, quelques figures nationales ont immédiatement lorgné sa circonscription stratégique... Notamment à droite.
Selon nos informations, Michel Barnier se penche sérieusement sur la question d'une possible candidature. Et de nombreux téléphones ont chauffé ces derniers jours. «Il se tâte», confirme un haut gradé de LR. Quand un élu parisien renchérit : «J'y suis très favorable, je le connais bien et, même s'il a un look de sage centriste au milieu de l'échiquier politique, c'est un vrai LR.»
«Ce serait une bonne nouvelle pour LR que Michel Barnier entre au Parlement»
D'autant que, ajoute-t-on, «ce serait un vrai soutien moral pour Rachida Dati» dont les ambitions pour la mairie de Paris ne sont guère un secret. «Ils s'entendent très bien, ont fait une campagne…
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Le Parisien
32 minutes ago
- Le Parisien
Incendie d'un immeuble en construction à Paris : le feu éteint, le risque d'effondrement « pas totalement écarté »
Il aura fallu plusieurs heures pour le contenir. Mais dans la nuit de mardi à mercredi, l'incendie qui a ravagé un immeuble en construction dans le XIIe arrondissement de Paris a été éteint, « vers 1h40 du matin », fait savoir ce mercredi matin la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) au Parisien. En fin d'après-midi, les flammes avaient touché cet immeuble, fer de lance du futur quartier des Messageries , entre Bercy et la gare de Lyon. Prévu pour fin 2025, ce bâtiment de 10 000 m2 et haut de huit étages devait accueillir des bureaux qui pouvaient être transformés en logements. Mais le feu a calciné le bâtiment de la rue du Charolais et l'a sérieusement fragilisé, au point de menacer l'immeuble de s'effondrer. Ce mercredi matin, et quand bien même le feu a été éteint, « le risque d'effondrement est moins important mais pas totalement écarté », préviennent les pompiers. « Le bâtiment est bien refroidi mais on n'est pas à l'abri », indiquent-ils. Ainsi, une quinzaine de pompiers sont encore affairés autour de l'immeuble pour opérer une surveillance, qui devrait durer « au moins toute la journée ». Après quoi les architectes de la préfecture de police de Paris devraient prendre le relais, comme ils l'avaient fait lors du précédent incendie marquant du XIIe arrondissement, celui de sa mairie fin janvier. Dans la soirée, et alors que de très nombreux pompiers étaient engagés (environ 180), une riveraine de l'avenue Daumesnil qui rentrait chez elle s'est pris les pieds dans un tuyau des soldats du feu. La seule blessée légère de cet incendie, indirectement. Plus proche du bâtiment, personne n'a été touché physiquement par les flammes, l'immeuble Messagers étant vide. Par ailleurs, les magasins et l'hôtel à proximité avaient été évacués et un périmètre de sécurité avait été installé de la rue Montgallet à celle de Rambouillet.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Budget et PAC: Bruxelles donne le coup d'envoi de deux ans de négociations
La Commission européenne va mettre sur la table mercredi sa proposition de budget de 2028 à 2034, donnant le coup d'envoi de deux ans de négociations tendues, notamment sur l'avenir de la politique agricole commune. Le Copa-Cogeca, lobby des agriculteurs européens, a déjà promis durant la journée une «marche symbolique» à Bruxelles, sans tracteurs, pour protester. L'équation budgétaire de l'Union européenne relève du casse-tête. Déjà exsangues, les États ne veulent pas mettre davantage dans le pot commun, tandis que la liste des dépenses ne cesse de s'allonger: investissements dans la défense, remboursement de l'emprunt européen contracté pendant la pandémie de Covid, soutien à l'industrie... Le tout au moment où les négociations commerciales sont difficiles avec les États-Unis de Donald Trump. Quels seront les montants proposés pour la nouvelle feuille de route budgétaire de l'Union européenne? Et avec quelles ressources? Le «cadre financier pluriannuel» actuel, en 2021-2027, représentait environ 1.200 milliards d'euros. Il était financé par les contributions nationales - soit environ 1% du revenu national brut des États membres - et par des ressources propres de l'UE comme les droits de douane. Volontariste, le Parlement européen réclame un budget «plus ambitieux» pour la période à venir. Publicité «L'Union ne peut pas faire plus avec le même montant, ni avec moins. Au final, une augmentation de budget est indispensable», martèle ainsi l'eurodéputé roumain Siegfried Muresan (PPE, droite), l'un des rapporteurs de cette feuille de route budgétaire. Mais les vœux des parlementaires seront difficiles à exaucer. Notamment pour un sujet hautement inflammable: la politique agricole commune. La PAC est le premier poste de dépenses de l'UE jusqu'ici, avec 387 milliards d'euros sur sept ans de 2021 à 2027, dont 270 milliards d'aides directes aux agriculteurs. «Ni stable, ni suffisant» Selon un document qui a fuité lundi, Bruxelles s'apprête à proposer une réforme de l'architecture budgétaire de sa politique agricole, qui serait intégrée à un fonds beaucoup plus vaste de «partenariat national et régional», ce que redoutaient les agriculteurs. «Centraliser les financements de l'UE dans un fonds unique (...) risque de dissoudre la politique agricole commune», avec «moins de garanties», fustige le lobby Copa-Cogeca. Et le Parlement s'y oppose également, selon l'eurodéputé Siegfried Muresan. La Commission se veut pourtant rassurante. La PAC continuera de fonctionner avec des règles propres et de moyens financiers fléchés, assure-t-elle, en particulier pour les aides directes aux agriculteurs. Au moins deux dispositifs sur le soutien aux régions rurales défavorisées et l'innovation agricole quitteraient cependant le giron des financements PAC pour rejoindre ceux destinés à la cohésion des territoires. La Commission voudrait aussi revoir le mode de calcul des versements de la PAC, afin de mieux cibler ses bénéficiaires. Pour éviter de trop financer les plus grandes exploitations, Bruxelles voudrait plafonner à 100.000 euros les aides à l'hectare et introduire une dégressivité. Mais là encore, le bras de fer s'annonce difficile. Autre sujet, les enjeux climatiques, au moment où les Verts craignent que les contraintes budgétaires poussent à sacrifier les crédits consacrés à la protection de l'environnement. Dans ce domaine comme dans d'autres, la Commission cherche de nouvelles ressources. Elle devrait par exemple proposer un prélèvement forfaitaire sur le chiffre d'affaires des grandes entreprises, une taxation supplémentaire sur le tabac ou une nouvelle taxe sur les déchets électroniques non recyclés. «Ce n'est ni stable, ni suffisant», estime la centriste Fabienne Keller. «On continue de confier de nouvelles missions à l'UE sans lui donner les moyens nécessaires pour les accomplir», regrette cette eurodéputée française. La proposition de la Commission fera l'objet de négociations avec les États membres et le Parlement pendant de longs mois. Mais «comme d'habitude, tout se finira par cinq jours de négociations» entre les 27, prédit un fonctionnaire européen. En juillet 2020, lors des ultimes tractations sur le précédent budget, la Première ministre danoise Mette Frederiksen avait dû décaler son mariage pour participer à un sommet décisif à Bruxelles.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Yvelines : un sursis pour les opposants aux antennes 5G à Villennes-sur-Seine
C'est peut-être un simple répit plus qu'une réelle victoire mais « c'est déjà ça », estime-t-on dans le paisible lieu-dit de Breteuil à Villennes-sur-Seine (Yvelines). Depuis plusieurs semaines, ce paisible quartier, fait de quelques maisons en lisière de champs et de forêt, est remué par l'arrivée programmée d'antennes-relais dont un pylône de 38 m de haut. Un projet qui a vite trouvé ses opposants parmi les riverains, inquiets, pour la plupart, à l'idée de voir leur cadre de vie balafré par l'immense structure. En annulant il y a quelques jours l'autorisation de travaux, la ville a finalement décidé de remettre le dossier à plat, offrant un sursis pour les habitants. Et s'imposant par la même occasion un exercice compliqué. Difficile en effet pour une commune de résister à la pression exercée par les opérateurs téléphoniques, eux-mêmes sommés de quadriller le territoire dans le cadre du plan France Très haut débit .