
Yvelines : un sursis pour les opposants aux antennes 5G à Villennes-sur-Seine
d'antennes-relais
dont un pylône de 38 m de haut. Un projet qui a vite trouvé ses opposants parmi les riverains, inquiets, pour la plupart, à l'idée de voir leur cadre de vie balafré par l'immense structure.
En annulant il y a quelques jours l'autorisation de travaux, la ville a finalement décidé de remettre le dossier à plat, offrant un sursis pour les habitants. Et s'imposant par la même occasion un exercice compliqué. Difficile en effet pour une commune de résister à la pression exercée par les opérateurs téléphoniques, eux-mêmes sommés de quadriller le territoire dans le cadre du plan
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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Brest : trois agents de la brigade de tranquillité urbaine poursuivis pour violence avec arme
Trois agents de la brigade de tranquillité urbaine (BTU) de la ville de Brest, soupçonnés d'avoir agressé une personne sans domicile, seront jugés en correctionnelle pour violence avec arme en réunion, a indiqué le parquet mercredi. Le 30 juin, trois agents de cette unité censée lutter contre les incivilités en favorisant l'échange avec les citoyens. sont soupçonnés d'avoir agressé la victime avec une bombe lacrymogène, plusieurs heures après une intervention s'étant mal passé, selon le quotidien Le Télégramme qui a révélé l'affaire. Les trois agent ont été placés en garde à vue le 9 juillet et sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 24 novembre, où ils seront également jugés pour faux en écriture, a confirmé le parquet à l'AFP. En attendant leur procès, les agents ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer leur profession. La ville de Brest a précisé avoir pris « un arrêté de suspension de fonctions des agents en cause à titre conservatoire, en attente des conclusions judiciaires » dès qu'elle a eu « connaissance de l'information relative à la convocation au commissariat ». « A l'issue de la décision du tribunal, en cas de culpabilité de l'un ou plusieurs de ces agents, la ville de Brest engagera immédiatement une procédure disciplinaire conformément aux règles de la fonction publique », a-t-elle ajouté dans un communiqué transmis à l'AFP. Seule grande ville française dépourvue de police municipale, la municipalité PS de Brest qui n'en voulait pas avait lancé en novembre 2022 cette brigade de tranquillité urbaine aux pouvoirs limités. Les missions de la BTU sont « la dissuasion des incivilités à travers une présence active sur les espaces publics, une présence rassurante pour lutter contre le sentiment d'insécurité et en créant un lien renforcé avec les habitants et les commerçants », avait décrit la responsable du service stationnement et tranquillité urbaine de la ville de Brest lors de la création de la brigade.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
États-Unis : un condamné autiste risque à nouveau l'exécution au Texas, malgré des doutes sur sa culpabilité
gé de 58 ans, Robert Roberson avait échappé de justesse à une injection létale prévue en octobre 2024, après l'intervention inédite d'une commission parlementaire texane. Convoqué pour une audition destinée à sauver sa vie, il avait bénéficié d'un sursis octroyé par la Cour suprême du Texas . Mais en novembre, cette même juridiction a estimé qu'une commission parlementaire ne pouvait s'opposer à une décision de justice. Un juge a donc fixé mercredi une nouvelle date d'exécution au 16 octobre 2025, relançant l'émotion autour du dossier. L'affaire remonte à 2002. À l'époque, Robert Roberson avait amené sa fille Nikki, 2 ans, aux urgences dans un état critique. Il avait été accusé et condamné à mort pour l'avoir violemment secouée, un cas présumé de syndrome du « bébé secoué » qui aurait entraîné la mort de sa fille. Mais ses avocates, s'appuyant sur des analyses médicales récentes, estiment que ce diagnostic était erroné. « Quiconque s'est donné la peine d'examiner les preuves de l'innocence de Robert Roberson est parvenu à la même conclusion: la mort de Nikki était une terrible tragédie. Robert ne l'a pas tuée. Il n'y a pas eu de crime », a déclaré son avocate Gretchen Sween dans un communiqué, en précisant qu'elle demanderait un nouveau sursis. Selon la défense, la fillette souffrait d'une grave pneumonie non détectée, dont les effets auraient été aggravés par la prescription de médicaments inadaptés. 34 médecins ont cosigné une lettre en ce sens, pointant une erreur d'analyse médicale à l'époque des faits. À cela s'ajoute le diagnostic tardif de l'autisme de Robert Roberson, confirmé en 2018. Son attitude jugée distante face à la mort de sa fille aurait pu être mal interprétée lors du procès. « Les Texans devraient être indignés que le tribunal ait fixé une date d'exécution pour un homme dont l'innocence peut être démontrée », insiste son avocate. La situation met en lumière la sous-application d'une loi adoptée en 2013 au Texas , censée permettre la révision des condamnations reposant sur des éléments scientifiques invalidés depuis. Les élus de la commission de la justice pénale de la Chambre des représentants du Texas , qui l'avaient convoqué, déplorent que cette disposition reste si peu appliquée par les tribunaux.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Marine Le Pen dénonce un budget «indigne» et menace de «censure»
La cheffe de file du parti nationaliste a jugé «déséquilibré», «inefficace» et «indigne» le projet de budget de François Bayrou, menaçant de déposer une motion de censure si le gouvernement ne revoit pas sa copie. Le ton est ferme, la posture offensive. Au lendemain de la présentation du plan d'économies de François Bayrou, Marine Le Pen a de nouveau agité la menace de la censure. «En l'état, il est impossible pour le RN de ne pas censurer ce gouvernement», a-t-elle prévenu dans Le Parisien, ce mercredi. La présidente des députés Rassemblement national juge le budget présenté par le premier ministre à la fois injuste et inefficace : «Il faudrait que François Bayrou inverse quasiment totalement les grandes masses qu'il a annoncées. J'y crois peu.» L'élue du Pas-de-Calais étrille un projet selon elle déséquilibré. «Les augmentations d'impôts, ou devrais-je plutôt dire les réductions d'avantages, représentent peu ou prou 20 milliards d'euros, tandis que les économies sur le fonctionnement de l'État plafonnent à 1,8 milliard. C'est dérisoire. C'est même indigne!», accuse-t-elle. Le gouvernement prévoit notamment la fin de l'abattement de 10 % pour les retraités et la suppression de deux jours fériés, mesures jugées «choquantes» par Marine Le Pen : «En quoi le fait de priver les Français de deux jours fériés fait faire des économies à l'État? C'est un effort financier supplémentaire demandé à ceux qui travaillent. Ce n'est pas exactement la même chose. C'est un leurre.» Publicité L'immigration dans le viseur Dans sa ligne de mire : une fiscalité jugée trop concentrée sur les classes moyennes et les retraités, et des économies qu'elle estime inexistantes sur des postes pourtant prioritaires selon elle, comme l'immigration ou les énergies renouvelables. «On nous dit que tout le monde doit faire un effort, mais pas l'immigration? Je considère qu'un pays, dans la situation où il est, ne peut plus accueillir 500.000 personnes par an.» Quant à la perspective d'une dissolution de l'Assemblée nationale, l'ancienne candidate à l'Élysée l'envisage sans ciller : malgré la peine d'inéligibilité de cinq ans prononcée contre elle en première instance dans l'affaire des assistants parlementaires, elle entend bien se présenter. «Je me présenterai et j'irai défendre ma candidature auprès des instances chargées de la valider», affirme-t-elle. Elle prévoit notamment de déposer une question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel pour contester l'exécution immédiate de sa condamnation. «L'autorité constitutionnelle pourrait enfin analyser la validité de cette exécution provisoire de l'inéligibilité. (...) J'avais dit que j'utiliserai tous les recours possibles, je le ferai.»