Dernières actualités avec #riverains


Le Parisien
6 hours ago
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Yvelines : un sursis pour les opposants aux antennes 5G à Villennes-sur-Seine
C'est peut-être un simple répit plus qu'une réelle victoire mais « c'est déjà ça », estime-t-on dans le paisible lieu-dit de Breteuil à Villennes-sur-Seine (Yvelines). Depuis plusieurs semaines, ce paisible quartier, fait de quelques maisons en lisière de champs et de forêt, est remué par l'arrivée programmée d'antennes-relais dont un pylône de 38 m de haut. Un projet qui a vite trouvé ses opposants parmi les riverains, inquiets, pour la plupart, à l'idée de voir leur cadre de vie balafré par l'immense structure. En annulant il y a quelques jours l'autorisation de travaux, la ville a finalement décidé de remettre le dossier à plat, offrant un sursis pour les habitants. Et s'imposant par la même occasion un exercice compliqué. Difficile en effet pour une commune de résister à la pression exercée par les opérateurs téléphoniques, eux-mêmes sommés de quadriller le territoire dans le cadre du plan France Très haut débit .

Le Soir
2 days ago
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- Le Soir
Inondations de 2021 : quatre ans après, chaque mort a retrouvé son histoire
S'il ne devait y avoir qu'une image pour évoquer les inondations de juillet 2021 ayant sinistré la province de Liège, ce serait celle d'une Peugeot 206 grise, à moitié immergée dans l'eau boueuse, face à deux riverains qui regardent les dégâts avec désolation. Ils ignorent que dans cette voiture, à cet instant, se trouve le corps sans vie d'Arnold Dethier, 78 ans. Le 15 juillet, après s'être préparé, il était parti à la boulangerie située En Mi-Ville, à Ensival. Une fois son pain frais déposé sur le siège passager, il avait voulu tourner au rond-point situé en contrebas pour rentrer auprès de son épouse. Mais il avait été surpris par l'eau, par la force de celle-ci. Son véhicule a été complètement emporté, ballotté, blessant encore plus le vieil homme à chaque mouvement. Son corps sans vie avait été récupéré l'après-midi.


Le Figaro
3 days ago
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- Le Figaro
«On ne sort plus ces soirs-là» : dans le quartier des Champs-Élysées, les matchs du PSG sont désormais redoutés
REPORTAGE - Après les tensions et nombreux dégâts survenus fin mai en marge de la finale de la Coupe d'Europe, les riverains et le personnel des restaurants et boutiques rentrent les scooters, barricadent les vitrines, et se préparent à rester chez eux. «Oh non !» Maryline grimace. Le désarroi se lit sur son visage tandis qu'elle vient d'apprendre qu'il y a match avec le Paris-Saint-Germain ce soir. À la veille des célébrations du 14-Juillet, la finale de la Coupe du monde des clubs est disputée ce dimanche contre Chelsea. Un programme qui réveille chez les riverains du quartier des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement et dans le XVIe voisin, de douloureux souvenirs. Le 31 mai dernier, la finale de la Coupe d'Europe, gagnée par le Paris-Saint-Germain (PSG), a été émaillée de nombreuses scènes de liesse mais aussi de tensions sur les Champs-Élysées et aux abords du Parc des Princes. Vitrines explosées, magasins pillés, cafés et restaurants saccagés... le ministère de l'intérieur avait établi un bilan de près de 700 incendies dont 264 sur des véhicules, et au moins 491 personnes avaient été interpellées à Paris. Trois semaines avant, la demi-finale contre Arsenal avait aussi été émaillée de violences. Maryline était chez elle lors de ces deux soirs. La riveraine se souvient de la vision apocalyptique en sortant son chien le lendemain matin: les carcasses de voitures, de scooter… «Il n'y avait pas un véhicule qui n'était pas abîmé, un rétroviseur cassé, une porte cabossée, un scooter calciné… et ça allait jusqu'à Iena !», raconte-t-elle en faisant de grands gestes pour exprimer l'ampleur des dégâts. Cette vision l'avait laissée sous le choc. «Je ne pouvais pas sortir mon chien, il y avait du verre partout». Publicité «Ce n'est pas ça qui va m'impressionner» Ce dimanche soir, la préfecture a décidé d'interdire toutes les fan zones dans la capitale. Le préfet de police Laurent Nunez a malgré tout demandé aux commerces de l'avenue des Champs-Élysées de fermer leurs portes à partir de 19h. Les restaurants ne devront pas utiliser l'espace public pour diffuser la finale, «c'est-à-dire tourner la télévision vers la rue». «On réagira avec beaucoup de fermeté», a promis le préfet de police de Paris. «J'avais bien vu qu'Hermès se barricadait, je me demandais si c'était pour le 14 juillet...», déclare une autre riveraine, qui préfère ne pas donner son nom. Ce soir, ce sera donc soirée Netflix. Pas question de sortir, vu les hordes d'agitateurs et les défilés de voitures de police qu'elle avait vu passer sous sa fenêtre fin mai. «C'est ce qui est embêtant quand on habite ici. Pour chacun de ces événements, on doit s'organiser. On ne sort plus ces soirs-là». Matthieu*, un quinquagénaire lui-même passionné de foot, était bien au courant qu'il y a match ce soir. Il a pris la précaution, dès le matin, de rentrer son scooter dans la cour. «La dernière fois ils l'avaient dévalisé», râle-t-il en levant les yeux au ciel. «C'est quand même pas traumatisant», nuance un trentenaire dont la conjointe habite le quartier. «Impressionnant plutôt, mais les gens sont heureux donc ça me va», sourit-il. Avenue Pierre 1er de Serbie, un sénior endimanché se rappelle des voitures qui ont en effet brûlé dans sa rue. Mais « ça ne me fait pas peur», assure-t-il, bravache. «J'en ai vécu des choses dans ma vie... ce n'est pas ça qui va m'impressionner», glisse ce Parisien d'un air sibyllin. Barricader, une routine Quel que soit le degré de mise en garde des autorités, sur l'avenue, le branle-bas pour sécuriser les boutiques devient une routine. Dès dimanche matin, des ouvriers de l'entreprise Wonder Glass fixent des planches sur les vitrines de la boutique Hugo Boss. «On avait déjà installé tout cela fin mai, et on avait gardé les planches en les annotant en se doutant bien qu'elles resserviraient. Ça n'a pas manqué. Même si on ne pensait pas que ce serait si tôt…», comment l'un des ouvriers. Pour la finale, la boutique leur avait demandé de commencer leurs installations le plus tard possible, pour laisser les vitrines accueillantes aux yeux des clients. Résultat, ils ont été surpris par le premier but en début de soirée. Les ouvriers coupaient encore leurs planches quand les émeutiers et les troupes de CRS s'affrontaient à quelques mètres. «Ça jetait des feux d'artifice, des bombes lacrymogènes, avec notre matériel c'était dangereux», dit l'ouvrier en montrant les vidéos sur son téléphone. La boutique de marque leur a demandé de laisser les planches jusqu'à mardi, dans le cas où les festivités du 14 juillet déborderaient également. «Ça coûte quand même cher pour eux. Rien que cette boutique, 100 mètres carrés de vitrines installées un dimanche, cela revient à plusieurs milliers d'euros». Les restaurateurs, eux, sont rodés. Au Café di Roma, les indications de la préfecture seront respectées à la lettre. Le service du soir commencera plus tôt, vers 17h, pour pourvoir «tout fermer à 19h». À côté, le restaurant Pizza Pino est recouvert de barricades. «La dernière fois ils ont grimpé sur notre devanture et ont cassé une ou deux vitres. Mais hormis ces dégâts et quelques jus de fruits, il n'y a pas eu de vol», minimise un serveur. Publicité «Ils s'attaquent aux magasins, mais les restaurants ils nous laissent tranquilles», renchérit un autre dans une pizzeria voisine. Le Fouquet's aussi va anticiper la fermeture. La prestigieuse institution, prisée des touristes et du Paris mondain, est astreinte à la même enseigne. La boutique de Foot Locker, qui avait été pillée le 31 mai, a aussi prévu de se barricader en fin de journée, «comme d'habitude», glisse le gérant de la boutique.


24 Heures
6 days ago
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Nudistes bienvenus? Plus sur les plages suisses
En Suisse romande et alémanique, certaines plages ne veulent plus des nudistes, pourtant habitués des lieux. Publié aujourd'hui à 18h32 Les nudistes ne sont plus les bienvenus sur certaines plages suisses. KEYSTONE Nudisme ou naturalisme, peu importe le terme, la pratique est interdite depuis avril à Yvonand (VD). Jusqu'ici, la plage de la Petite Amérique était un havre de liberté pour les amateurs du plus simple appareil. Mais ce temps est révolu. Dans ArcInfo, des habitués s'émeuvent et dénoncent une véritable «injustice». Après des années de tolérance, Yvonand a fermé la porte au naturisme, sous la pression de nombreux riverains qui ont évoqué des «situations désagréables». Pour «Blick » , cette interdiction s'inscrit dans une tendance plus large: la Suisse durcit sa position contre les naturistes. À Zurich, début juillet, une pétition a été lancée pour supprimer la zone nudiste de la Limmat, sur la petite île de Werdinsel. Le média Watson rapporte la distribution d'une lettre anonyme aux habitants du quartier. Report sur les pays limitrophes? Selon «Blick», face à la réduction des espaces naturistes en terre helvétique, certains partent à l'étranger. À Bregenz, en Autriche, une zone naturiste officielle a vu le jour près du lac de Constance, mais le débat fait déjà rage. Les associations écologiques tirent la sonnette d'alarme: cette zone jouxte une réserve naturelle abritant des espèces rares, et l'afflux attendu de naturistes, surtout suisses, menace cet environnement fragile. Plus sur le naturisme Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
6 days ago
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Aéroport d'Orly : un couvre-feu plus strict instauré pour réduire les nuisances sonores
Le ministère des Transports a annoncé durcir les conditions de vol des aéronefs les plus bruyants dès 22h, sans pour autant abaisser le nombre de vols malgré les demandes des écologistes et des riverains. Le gouvernement a annoncé jeudi 10 juillet avoir durci les conditions d'exploitation des vols nocturnes à l'aéroport de Paris-Orly pour réduire les nuisances sonores, sans aller jusqu'à abaisser leur nombre, comme le demandaient des écologistes et des riverains. Parmi les nouvelles mesures, «la mise en place d'un couvre-feu partiel, dès 22 heures, pour les aéronefs les plus bruyants - seuls les aéronefs les plus vertueux pourront atterrir et décoller après 22 heures», a expliqué le ministère chargé des Transports dans un communiqué. Le gouvernement a également décidé une «limitation stricte des dérogations au couvre-feu, désormais limitées aux cas relevant de la sécurité, de la sûreté ou de l'ordre public». Il a par ailleurs précisé que le couvre-feu nocturne serait «désormais fondé sur l'heure de départ du poste de stationnement (23h15), et non plus de l'heure de décollage (23h30)». «Cette mesure, plus contraignante, tient compte du faible écart entre les deux horaires, généralement inférieur à 10 minutes et crée un référentiel plus clair», selon le ministère. Publicité Strict couvre-feu entre 23h30 et 6h du matin L'aéroport, le deuxième de France par la fréquentation après Charles-de-Gaulle, a accueilli 33,1 millions de passagers en 2024, soit 106,8% de son niveau de 2019, avant la crise sanitaire. Inauguré en 1961 et désormais enclavé dans un tissu urbain très dense, à une dizaine de kilomètres au sud de Paris, il a vu son nombre de décollages et atterrissages plafonné à 250.000 par an depuis 1994. Pour préserver le sommeil des riverains, il est en outre soumis à un strict couvre-feu entre 23h30 et 6h du matin. Son gestionnaire, le groupe ADP, prévoit d'ici à 2035 une hausse de 16% du nombre de voyageurs, mais une «stabilisation» du nombre de mouvements, à 229.000, fruit d'avions plus grands et mieux remplis. Selon le ministère, les mesures annoncées jeudi «constitue(nt) un compromis équilibré entre l'amélioration de la qualité de vie des riverains et le maintien des conditions d'activité de l'aéroport, structurant pour le développement économique et l'emploi sur le territoire». En mars 2024, des centaines de militants écologistes et membres d'associations de riverains, notamment de la commune d'Orly (Val-de-Marne), s'étaient mobilisés dans toute la France contre les nuisances du trafic aérien, appelant à le plafonner. Outre les conséquences du secteur aérien sur le climat, ils avaient fait valoir, études sanitaires à l'appui, que le bruit des aéronefs affectait «directement et gravement la santé des populations survolées». Jeudi, le gouvernement a promis «un plan national destiné à accroître le recours aux aides à l'insonorisation autour des grands aéroports français, aujourd'hui sous-utilisées».