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Incendie d'un immeuble en construction à Paris : le feu éteint, le risque d'effondrement « pas totalement écarté »

Incendie d'un immeuble en construction à Paris : le feu éteint, le risque d'effondrement « pas totalement écarté »

Le Parisien2 days ago
Il aura fallu plusieurs heures pour le contenir. Mais dans la nuit de mardi à mercredi,
l'incendie qui a ravagé un immeuble en construction
dans le
XIIe arrondissement
de
Paris
a été éteint, « vers 1h40 du matin », fait savoir ce mercredi matin la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) au Parisien.
En fin d'après-midi, les flammes avaient touché cet immeuble, fer de lance du
futur quartier des Messageries
, entre Bercy et la gare de Lyon. Prévu pour fin 2025, ce bâtiment de 10 000 m2 et haut de huit étages devait accueillir des bureaux qui pouvaient être transformés en logements. Mais le feu a calciné le bâtiment de la rue du Charolais et l'a sérieusement fragilisé, au point de menacer l'immeuble de s'effondrer.
Ce mercredi matin, et quand bien même le feu a été éteint, « le risque d'effondrement est moins important mais pas totalement écarté », préviennent les pompiers. « Le bâtiment est bien refroidi mais on n'est pas à l'abri », indiquent-ils.
Ainsi, une quinzaine de pompiers sont encore affairés autour de l'immeuble pour opérer une surveillance, qui devrait durer « au moins toute la journée ». Après quoi les architectes de la préfecture de police de Paris devraient prendre le relais, comme ils l'avaient fait lors du précédent incendie marquant du XIIe arrondissement,
celui de sa mairie
fin janvier.
Dans la soirée, et alors que de très nombreux pompiers étaient engagés (environ 180), une riveraine de l'avenue Daumesnil qui rentrait chez elle s'est pris les pieds dans un tuyau des soldats du feu. La seule blessée légère de cet incendie, indirectement.
Plus proche du bâtiment, personne n'a été touché physiquement par les flammes, l'immeuble Messagers étant vide. Par ailleurs, les magasins et l'hôtel à proximité avaient été évacués et un périmètre de sécurité avait été installé de la rue Montgallet à celle de Rambouillet.
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Le Parisien

time16 minutes ago

  • Le Parisien

À La Rochelle, un propriétaire de meublés touristiques contourne l'interdiction des boîtes à clés avec... un « petit vélo »

« Il m'a bien énervé ce petit vélo », s'agace encore Marie Nédellec, l'adjointe au maire de La Rochelle chargée de la régulation des meublés de tourisme. Ces derniers jours, à deux pas du Vieux-Port, cette élue est tombée sur un cycle pour enfant sur lequel était fixé deux boîtes à clés destinées aux clients des plates-formes de locations touristiques comme Airbnb, Booking ou Abritel. Ni une ni deux, Marie Nédellec s'est fendue d'un message assassin sur les réseaux sociaux. La raison de sa colère ? Depuis novembre 2024, il est formellement interdit de fixer des boîtes à clés sur le mobilier urbain rochelais. Avec cette mesure somme toute dérisoire, la municipalité tente de limiter l'expansion des meublés de tourisme et n'hésite plus à découper ces cadenas au moindre écart. Mais attachées à un vélo, ces mêmes boîtes à clés échappent… À la réglementation. « La personne concernée connaît très bien l'ensemble des règles rochelaises… Les vélos ne peuvent pas non plus être accrochés plus de huit jours au même endroit. Alors ce petit vélo change de place », abonde Marie Nédellec. Selon l'élue, la combine aurait été repérée par les agents des services municipaux depuis plusieurs semaines et serait déjà pratiquée par d'autres propriétaires avec des vélos sans scelle ou dépouillés de l'essentiel. « C'est le symbole du surtourisme exponentiel et ingérable, d'une imagination bien dégueulasse », tranche Marie Nédellec en dénonçant « des multipropriétaires déjouant les règles ». Selon elle, La Rochelle comptabiliserait près de 6 000 meublés de tourisme contre 2 000 avant la pandémie de Covid. En parallèle, « près de 11 000 personnes sont inscrites sur les listes d'attente pour bénéficier d'un logement social, 1 000 personnes de plus que l'an dernier », s'alarme l'élue. « Oui, le tourisme est nécessaire à La Rochelle, mais nous avons besoin d'équilibre. » Depuis la fin de la crise sanitaire, la municipalité rochelaise tente d'imposer un cadre plus restrictif aux meublés de tourisme, mais elle attend depuis 2023 une décision de la justice administrative après des référés et recours intentés par des propriétaires.

« J'avais envie de répondre à ce besoin d'aider » : ils se sont syndiqués à la sortie du lycée (voire avant)
« J'avais envie de répondre à ce besoin d'aider » : ils se sont syndiqués à la sortie du lycée (voire avant)

Le Parisien

time16 minutes ago

  • Le Parisien

« J'avais envie de répondre à ce besoin d'aider » : ils se sont syndiqués à la sortie du lycée (voire avant)

C'était le lendemain de ses 18 ans, et Yannice s'en souvient parfaitement, « le 10 septembre 2018 », le jour où, coiffeur à l'époque, il prend sa carte à la CFDT. Un geste peu banal à son âge puisque dans le privé, selon les données de la Dares, moins de 2 % des salariés de moins de 30 ans sont syndiqués. Yannice a été initié par l'un de ses clients, mais il avait aussi un père syndiqué « et des souvenirs de moi, enfant, en manifestation ». Judith, 24 ans aujourd'hui, elle aussi avait déjà une longue histoire de militantisme derrière elle quand elle a rejoint Ose-CGT à l'université. À 15 ans, elle adhérait aux Jeunesses communistes. Ses parents « se sont rencontrés en manif », et son grand-père, égoutier, était délégué syndical. Avec une famille « de gauche », elle avait une familiarité avec le mouvement syndical, avant d'y tracer son propre chemin. Quand elle ne prend pas la parole en amphi, Judith colle des affiches le soir, participe aux cortèges, milite dans l'union locale de la CGT… et participe à des mobilisations avec Ose-CGT. Sur le piquet de grève des caissières de Grand Frais Saint-Priest-en-Jarez, qui a duré un mois pour dénoncer leurs conditions de travail et leurs salaires, « on a vu des étudiants prendre leur carte sur place », raconte celle qui veut convaincre, toujours, les autres de l'importance d'un syndicat. Ils sont plusieurs à témoigner de cette « volonté d'engagement envers les autres ». Comme Medi, 29 ans, conseiller commercial chez Orange et représentant CFE-CGC. Pourtant, pour lui, le syndicalisme n'était pas une évidence. En commençant à travailler, d'abord en alternance lors de son DUT, il découvre le monde de la « très grande entreprise », et « ses transformations », qui touchent directement les salariés. C'est l'un de ses collègues, plus expérimenté, qui l'initie, « même si j'ai attendu de signer un CDI pour m'encarter ». Quand ce collègue part en retraite, Medi voit « le vide » qu'il laisse, un vide qui le pousse à s'engager davantage : « J'avais envie de répondre à ce besoin d'aider, d'informer, surtout que les transformations n'étaient pas toujours comprises et pas toujours à l'avantage des salariés ». Il se prend au jeu, et fait le choix de la CFE-CGC. En 2023, il constitue une liste et cumule désormais plusieurs fonctions syndicales : à la fois représentant de proximité (RP), il est aussi membre de la C2SCT. Yannice, lui, affiche cette conviction « qu'on ne peut pas ne rien faire contre les injustices dont on est témoins ». Ce qui se traduit chez lui également par une lutte en faveur des droits LGBT. « Si demain, je ne suis plus là, j'aurais mis ma pierre à l'édifice », dit-il de son engagement. En attendant, il est déjà, à 24 ans, secrétaire de section et responsable régional en charge de la jeunesse. Léa, 26 ans, cheffe de bord à la SNCF et syndiquée à Sud Rail source son engagement dans ses lectures, notamment « des livres d'histoire » qui éveillent en elle « une fascination pour le mouvement ouvrier ». Elle se souvient de sa toute première mobilisation au lycée, en 2016, contre la loi travail. « On est partis en manif à 600 sur 800 élèves, c'était une journée folle » en sourit-elle encore aujourd'hui. Pourtant, Léa ne vient pas d'une famille de militants. Avec un père ouvrier et une mère employée de commerce, Léa ne parle pas politique à table, d'autant que ses parents ont plutôt tendance à voter à droite. Actuellement en M2 d'histoire, elle a choisi comme sujet de recherche l'arrivée du chemin de fer dans l'Orne. Une fois les portes syndicales franchies, un nouveau monde, avec ses codes, ses liens, s'ouvre aux jeunes recrues. Et pour certains c'est une vraie révélation. « Mon engagement syndical est devenu central, c'est ce qui me passionne le plus quand je vais travailler », raconte Lou, 27 ans, à la CFTC. En sortant de son Bac S, Lou avait entamé des études vétérinaires en Espagne, qu'elle n'a pas pu achever faute de moyens. De retour en France avec un prêt étudiant de 45 000 euros à rembourser, elle n'a pas eu d'autres choix que de travailler. Elle est conductrice de ligne dans une usine agroalimentaire, un emploi qu'elle a commencé en intérim, après « plein de petits boulots ». À l'atelier, une collègue lui parle de la CFTC. Lou adhère, profite du syndicat pour se former, « d'abord autour de la santé et de la sécurité car le travail en atelier comporte beaucoup de contraintes physiques ». Aujourd'hui elle est élue à la C2SCT depuis 2 ans, la plus jeune de son équipe du CSE et fait partie de la commission jeune de la CFTC. « Je suis encore un bébé CFDT », plaisante Ambre qui a fondé « une famille » dans le syndicat. Embauchée à Ikea Orléans après une licence d'histoire avortée et un service civique en école maternelle, elle s'est créée, par la CFDT, un réseau de jeunes comme elle, qui communiquent sur des groupes WhatsApp, et travaillent à « recruter d'autres jeunes pour les impliquer ». Ce qui lui plaît le plus dans sa fonction, « le côté œuvres sociales » mais au fur et à mesure, elle évolue davantage vers la défense des salariés. Le syndicalisme l'a ouvert aux autres, lui a appris à débattre, à étoffer sa culture et ses opinions. « Le syndicalisme m'a fait évoluer, constate également Lou. Et moi, qui ai arrêté mes études sans avoir le choix, cela me permet d'être en constant apprentissage sur plein de sujets. » Lou participe à l'intégration des nouveaux arrivants et est devenue référente harcèlement de son entreprise, une « lourde responsabilité » qui l'amène à gérer des « sujets très délicats ». Mais elle prend très au sérieux son rôle d'écoute et d'accompagnement et voit désormais son avenir dans le groupe, en évoluant dans ses fonctions syndicales et s'investissant encore plus dans son union départementale et régionale. « J'ai changé de voie sans le vouloir et j'en ai trouvé une autre qui me convient ». Pourtant, l'engagement syndical n'est pas non plus un long fleuve tranquille. Judith raconte son expérience, « dans un milieu majoritairement masculin » où il a fallu « s'imposer ». Une contrainte qui lui a donné confiance pour prendre la parole en public, devant la presse, et l'a obligée à « synthétiser son discours ». « Être adhérent c'était anodin, mais on met une croix sur son évolution de carrière quand on milite », constate Alexandre qui a réfléchi avant de se syndiquer à la CFDT après son embauche comme technicien de maintenance dans une usine. « Deux salariées syndiquées ont un déroulement de carrière très lent », bien plus que d'autres, note de son côté Léa qui a finalement pris ce risque, car « c'était la suite logique de mon engagement », surtout dans un contexte de « déclin du syndicalisme, même à la SNCF » : « Aujourd'hui les pratiques ont changé mais avant on prenait sa carte en arrivant ». D'autres pratiques aussi ont changé : celle des moyens de communication. Dans un contexte où le taux de syndicalisme ne cesse de baisser, la question de l'engagement des plus jeunes est cruciale pour les syndicats, qui ont, pour la plupart, des espaces spécifiques dédiés aux moins de 35 ans. « On a des approches différentes sur des sujets communs, qui touchent l'argent, le travail » remarque Alexandre, qui fait toutefois attention à ce que les sujets portés ne soient pas « marqués » jeunes. Les difficultés, comme l'accès au logement, peuvent concerner tout le monde. Mais la communication surtout diffère. Yannice a par exemple donné un coup de jeune à la communication de son syndicat, en se déployant sur les autres réseaux sociaux que Facebook. « Et puis il y a les sujets à porter », détaille-t-il, en se demandant par exemple s'il est judicieux de parler de retraites quand on s'adresse à des vingtenaires. Judith estime, elle, que les jeunes ont leur place pour changer les choses à l'intérieur même des syndicats, en portant des sujets plus générationnels comme la lutte contre les VSS et pour les droits LGBT. Pour Ambre, être engagée nécessite « une part humanitaire », « avoir envie de porter la voix de tous, être une épaule pour les gens qui en ont besoin ». Pourtant si le syndicalisme a pris une part importante dans sa vie professionnelle, elle ne l'affiche pas forcément à l'extérieur de celle-ci, ne se sentant pas assez « à l'aise » pour aborder le sujet, « car il y a encore beaucoup de choses que je ne connais pas ».

4 idées pour faire entrer la lumière à flots dans les appartements et les maisons
4 idées pour faire entrer la lumière à flots dans les appartements et les maisons

Le Figaro

time16 minutes ago

  • Le Figaro

4 idées pour faire entrer la lumière à flots dans les appartements et les maisons

Les architectes développent de plus en plus la fluidité entre dedans et dehors. Focus sur quatre projets d'exception qui jouent avec les baies vitrées, les patios, les verrières pour faire entrer la lumière et l'extérieur dans vos intérieurs. Un toit-terrasse végétalisé à Lyon Sur un toit, un appartement conçu comme une maison où le regard se dirige immédiatement vers la terrasse. Matias Kolppo «Le graal aujourd'hui en ville, c'est d'avoir un espace extérieur, où l'architecture contemporaine permet d'imaginer des terrasses à 'l'Américaine' façon penthouse sur les toits des bâtiments. Mais c'est assez rare dans les centres-villes», explique Julien Haussy, fondateur de l'agence immobilière Espaces Atypiques. Dans son portefeuille, il a cependant quelques pépites inattendues comme une résidence de haut standing dans le quartier réhabilité de Confluence à Lyon. Les perspectives de cet appartement de 105 m2 bénéficiant d'une quadruple exposition ont toutes étaient travaillées pour que l'œil soit attiré vers les baies vitrées et surtout par la terrasse paysagée. Quand les fenêtres coulissantes sont ouvertes, l'impression d'une continuité entre l'intérieur et l'extérieur est soulignée par l'usage du bois notamment. Un paradis haut perché. Un loft avec patio à Marseille À Marseille, un patio pour réchauffer l'esprit industriel. Arthur Albert Direction Marseille où une ancienne manufacture près du Palais de Longchamp a été transformée en habitation. L'esprit industriel a été volontairement conservé avec l'utilisation de matériaux bruts et de menuiseries métalliques. Pour apporter de la lumière et de l'air, un patio a été créé lors de la réhabilitation. Une partie de la toiture a été supprimée pour accueillir cet espace privatif extérieur. Un «plus» pour cet espace qui, totalement fermé, aurait été sans aucun doute oppressant. Une verrière zénithale aux Lilas Une verrière idéale pour apporter de la lumière et du volume dans un espace presque aveuble. Marion Huart Publicité Comment, dans un loft, capter de la luminosité quelle que soit la météo, pallier un manque de fenêtres et donc d'éclairage naturel, et accentuer les volumes d'une pièce ? En misant sur la verrière zénithale. Aux Lilas, par exemple, dans un espace de vie quasi aveugle de 65 m², une verrière a été installée. Au-delà de garantir un flot de lumière toute la journée, elle augmente avantageusement la hauteur sous plafond qui atteint 4,65 m au pignon. Si autrefois les verrières étaient contraignantes, elles sont aujourd'hui pensées pour faciliter la vie avec des contrôles électriques pour ouvrir et fermer les ouvertures, des volets occultants qui permettent notamment de se protéger d'un soleil trop puissant. La carte de la transparence à Vertou Dans une maison contemporaine, les baies vitrées entièrement escamotables permettent une parfaite fluidité entre l'intérieur et l'extérieur. Brice Douaud La modularité des habitations, telle est la tendance du moment. Elle s'illustre parfaitement dans une maison d'architecte de 250 m² proche de Nantes. L'esprit est épuré et, surtout la conception en U est millimétrée, ce qui a permis de créer un jardin absolument invisible depuis la rue. Toutes les façades intérieures généreusement vitrées convergent vers lui et cette sensation de transparence des murs apporte lumière, bien sûr, mais également fluidité entre le dedans et le dehors. Détail d'importance : les baies vitrées sont totalement escamotables grâce à un système de moucharabiehs métalliques coulissants qui permettent d'ouvrir ou d'isoler en fonction des besoins. De quoi savourer chaque instant en pleine lumière - ou dans l'intimité.

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