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4 idées pour faire entrer la lumière à flots dans les appartements et les maisons

4 idées pour faire entrer la lumière à flots dans les appartements et les maisons

Le Figaro4 hours ago
Les architectes développent de plus en plus la fluidité entre dedans et dehors. Focus sur quatre projets d'exception qui jouent avec les baies vitrées, les patios, les verrières pour faire entrer la lumière et l'extérieur dans vos intérieurs.
Un toit-terrasse végétalisé à Lyon
Sur un toit, un appartement conçu comme une maison où le regard se dirige immédiatement vers la terrasse.
Matias Kolppo
«Le graal aujourd'hui en ville, c'est d'avoir un espace extérieur, où l'architecture contemporaine permet d'imaginer des terrasses à 'l'Américaine' façon penthouse sur les toits des bâtiments. Mais c'est assez rare dans les centres-villes», explique Julien Haussy, fondateur de l'agence immobilière Espaces Atypiques. Dans son portefeuille, il a cependant quelques pépites inattendues comme une résidence de haut standing dans le quartier réhabilité de Confluence à Lyon. Les perspectives de cet appartement de 105 m2 bénéficiant d'une quadruple exposition ont toutes étaient travaillées pour que l'œil soit attiré vers les baies vitrées et surtout par la terrasse paysagée. Quand les fenêtres coulissantes sont ouvertes, l'impression d'une continuité entre l'intérieur et l'extérieur est soulignée par l'usage du bois notamment. Un paradis haut perché.
Un loft avec patio à Marseille
À Marseille, un patio pour réchauffer l'esprit industriel.
Arthur Albert
Direction Marseille où une ancienne manufacture près du Palais de Longchamp a été transformée en habitation. L'esprit industriel a été volontairement conservé avec l'utilisation de matériaux bruts et de menuiseries métalliques. Pour apporter de la lumière et de l'air, un patio a été créé lors de la réhabilitation. Une partie de la toiture a été supprimée pour accueillir cet espace privatif extérieur. Un «plus» pour cet espace qui, totalement fermé, aurait été sans aucun doute oppressant.
Une verrière zénithale aux Lilas
Une verrière idéale pour apporter de la lumière et du volume dans un espace presque aveuble.
Marion Huart
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Comment, dans un loft, capter de la luminosité quelle que soit la météo, pallier un manque de fenêtres et donc d'éclairage naturel, et accentuer les volumes d'une pièce ? En misant sur la verrière zénithale. Aux Lilas, par exemple, dans un espace de vie quasi aveugle de 65 m², une verrière a été installée. Au-delà de garantir un flot de lumière toute la journée, elle augmente avantageusement la hauteur sous plafond qui atteint 4,65 m au pignon. Si autrefois les verrières étaient contraignantes, elles sont aujourd'hui pensées pour faciliter la vie avec des contrôles électriques pour ouvrir et fermer les ouvertures, des volets occultants qui permettent notamment de se protéger d'un soleil trop puissant.
La carte de la transparence à Vertou
Dans une maison contemporaine, les baies vitrées entièrement escamotables permettent une parfaite fluidité entre l'intérieur et l'extérieur.
Brice Douaud
La modularité des habitations, telle est la tendance du moment. Elle s'illustre parfaitement dans une maison d'architecte de 250 m² proche de Nantes. L'esprit est épuré et, surtout la conception en U est millimétrée, ce qui a permis de créer un jardin absolument invisible depuis la rue. Toutes les façades intérieures généreusement vitrées convergent vers lui et cette sensation de transparence des murs apporte lumière, bien sûr, mais également fluidité entre le dedans et le dehors. Détail d'importance : les baies vitrées sont totalement escamotables grâce à un système de moucharabiehs métalliques coulissants qui permettent d'ouvrir ou d'isoler en fonction des besoins. De quoi savourer chaque instant en pleine lumière - ou dans l'intimité.
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« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet
« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet

Le Parisien

time20 minutes ago

  • Le Parisien

« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet

Comme tous les ans dans certains secteurs, les festivités de la fête nationale servent de prétexte à toute une série d'incivilités et d'exactions. Ce fut encore le cas ce lundi 14 juillet 2025 à Nogent-sur-Oise, non loin de la place des Trois Rois, à l'angle des rues du Docteur Schweitzer et Gabriel Fauré. À 1h40, les pompiers, soutenus par la police nationale, ont dû intervenir pour une pelleteuse en feu. Sur place, soldats du feu et fonctionnaires de police sont accueillis par une quinzaine de jeunes habillés en noir et au visage dissimulé, qui tirent des mortiers d'artifices en direction des forces de l'ordre. Les policiers de la BAC parviennent à interpeller un jeune qui tentait de fuir mais qui s'arrête aux injonctions des policiers. Kyllian R., 21 ans est trouvé en possession de deux mortiers d'artifices et d'une petite quantité de cannabis. « Je n'avais pas l'intention de m'en servir en visant les policiers, assure le jeune homme tremblotant à la barre du tribunal de Senlis ce jeudi. Je n'étais pas même pas avec le groupe, j'ai entendu des feux d'artifice et je suis sorti voir ce que c'était. Ils m'en ont donné mais je voulais les tirer en l'air, pas sur les policiers. » Kyllian R. fond ensuite en larmes à l'évocation de la mort de son ami, Hassan, 17 ans, tué en mai dernier à Nogent à coups de machette, un drame qui l'aurait amené à reprendre l'usage du cannabis qu'il avait pourtant arrêté. Le profil du jeune homme, inséré et qui a un emploi, ne cadre pas vraiment avec celui d'un émeutier mais pour le substitut du procureur Édouard Guillou, ces explications sont clairement insuffisantes. « Tous les ans, les pompiers et les policiers sont victimes de ce genre de guet-apens . On incendie un véhicule et on les attend pour tirer des mortiers sur eux. Il faut une réponse très ferme contre ces actes. Je n'étais pas parti pour demander un mandat de dépôt mais vu l'absence de recul et de prise de conscience du prévenu, je requiers une peine de 18 mois dont 12 mois avec un sursis probatoire et avec un mandat de dépôt pour la partie ferme. » Tandis que son client se liquéfie encore un peu plus, Me Bibi Hanifa Malik Fazal souhaite replacer les choses dans leur contexte. « Son geste est idiot et je lui ai moi-même passé un savon, mais il n'a jamais voulu tirer des mortiers sur les policiers. Il était sans doute le plus simple à attraper puisqu'il s'est tout de suite arrêté quand on lui en a donné l'ordre mais où sont les quinze autres, ceux qui ont vraiment titré des mortiers en direction des policiers ? » Le tribunal a condamné Kyllian R. à une peine de neuf mois de prison avec sursis probatoire avec obligation de soins et d'accomplir un stage de citoyenneté.

Un détenu se suicide dans un centre de semi-liberté du Val-de-Marne
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