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Algérie : Sébastien Delogu affirme avoir parlé de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes avec des responsables locaux
Algérie : Sébastien Delogu affirme avoir parlé de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes avec des responsables locaux

Le Parisien

time43 minutes ago

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Algérie : Sébastien Delogu affirme avoir parlé de Boualem Sansal et de Christophe Gleizes avec des responsables locaux

Le voyage de Sébastien Delogu en Algérie continue de faire parler. Ce vendredi soir, le député de La France Insoumise a assuré avoir évoqué le sort des ressortissants français retenus en Algérie, le journaliste Christophe Gleizes et l'écrivain Boualem Sansal , avec des responsables locaux, après la polémique survenue dans la semaine sur son séjour dans le pays du Maghreb. Le député des Bouches-du-Rhône, candidat pressenti du mouvement de gauche radicale pour la mairie de Marseille, s'est rendu ces derniers jours en Algérie et a donné des interviews à des médias sur place, en pleine crise diplomatique entre Paris et Alger. Fait rare chez les Insoumis, le parti avait alors publiquement pris ses distances avec Sébastien Delogu , pourtant un proche de Jean-Luc Mélenchon, dont il a été le chauffeur. « Le député Sébastien Delogu s'est exprimé de façon personnelle en Algérie. Il n'engage ni les groupes parlementaires de la France insoumise, ni le mouvement », avait écrit LFI sur le réseau social X. « Nous protestons contre l'arrestation du journaliste Christophe Gleizes. Nous demandons sa libération immédiate et nous renouvelons notre exigence de voir libérer Boualem Sansal », avait ajouté le mouvement. « Un de vos membres, était il y a quelques jours en Algérie. Rien sur Boualem Sansal (…) Est-ce que Monsieur Delogu a demandé des comptes au régime algérien ? » a notamment dénoncé mardi à l'Assemblée nationale le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau . « On me reproche de ne pas avoir parlé des deux Français emprisonnés en Algérie lors de mes interviews. Si je n'ai pas été interrogé sur ces sujets, j'ai bien évidemment évoqué le sort de nos deux compatriotes avec les officiels algériens », a répondu l'intéressé, qui a des origines algériennes, dans un communiqué publié vendredi soir sur X. Concernant l'épineux dossier du Sahara occidental , « je me range derrière le droit international et ses instances compétentes afin de régler pacifiquement les différends frontaliers », a ajouté Sébastien Delogu, qui avait accusé à la télévision la diplomatie française de ne pas être alignée « à certains moments » avec le droit international concernant le Sahara occidental. Ce territoire non-autonome selon l'ONU est l'objet d'un conflit depuis 50 ans entre le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger. La France a reconnu l'année dernière un plan d'autonomie « sous souveraineté marocaine » pour le Sahara occidental. Les Insoumis avaient déjà créé la polémique en refusant de voter en janvier au Parlement européen une résolution réclamant la libération de Boualem Sansal.

« Donner un message » : de lourdes amendes requises pour la destruction d'un nid de chouettes protégées à Marseille
« Donner un message » : de lourdes amendes requises pour la destruction d'un nid de chouettes protégées à Marseille

Le Parisien

time5 hours ago

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« Donner un message » : de lourdes amendes requises pour la destruction d'un nid de chouettes protégées à Marseille

Le parquet de Marseille ( Bouches-du-Rhône ) a requis ce vendredi jusqu'à 30 000 euros d'amende dont une partie avec sursis à l'encontre d'un promoteur immobilier et d'un bureau d'études environnemental ainsi que pour leurs dirigeants, après la destruction en 2023 d'une bastide qui abritait le nid d'un couple de chouettes chevêches d'Athéna, une espèce strictement protégée. Indiquant qu'au-delà de la réponse pénale, le tribunal était là « pour donner un message » sur ce délit de « destruction illicite de l'habitat d'une espèce animale non domestique protégée », le substitut du procureur Michel Sastre a ainsi demandé 15 000 euros d'amende pour le dirigeant de la société de promotion immobilière en cause, 30 000 euros assortis d'une partie de sursis contre cette société.

Marseille : un chauffeur VTC jugé lundi pour avoir blessé plusieurs taxis lors d'une manifestation
Marseille : un chauffeur VTC jugé lundi pour avoir blessé plusieurs taxis lors d'une manifestation

Le Figaro

time5 hours ago

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Marseille : un chauffeur VTC jugé lundi pour avoir blessé plusieurs taxis lors d'une manifestation

Un chauffeur VTC est accusé de violences avec arme pour avoir foncé sur plusieurs chauffeurs de taxi avec sa voiture en marge d'une manifestation dans le centre-ville de Marseille. Il avait pris la fuite avant de se rendre au commissariat de police. Les images avaient fait le tour des réseaux sociaux, relayés notamment par le député LFI des quartiers nord de Marseille Sébastien Delogu, lui-même chauffeur de taxi de profession, qui avait dénoncé «une agression d'une violence inouïe». En mai dernier, en marge d'une manifestation de taxis dans le centre-ville de Marseille, plusieurs d'entre eux avaient été blessés par un chauffeur VTC qui les avait renversés à l'extrémité du cours Lieutaud dans le 6e arrondissement de la cité phocéenne. L'homme avait ensuite pris la fuite, avant de se rendre finalement au commissariat de police. Lundi, il comparaîtra à 14 heures devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de Marseille. Sur le banc des parties civiles se trouvent trois chauffeurs de taxi qui participaient à la manifestation ce jour-là. Le plus lourdement blessé des trois, un chauffeur de taxi de 33 ans, a été atteint aux cervicales, à l'épaule et aux jambes, pour une interruption totale de travail (ITT) de 21 jours. Publicité Le second, un homme de 41 ans également chauffeur de taxi, a été blessé notamment à l'épaule gauche, au genou gauche et souffre d'une fracture dentaire, pour une ITT de 10 jours. gée de 37 ans, la troisième victime, compagne du taxi âgé de 31 ans, entend faire valoir devant le tribunal son préjudice psychologique. «Mes clients attendent d'être reconnus comme victime à la hauteur de la gravité des faits», insiste l'avocat des parties civiles, Me Marc-André Ceccaldi. Jets d'œuf L'incident s'était produit alors que le chauffeur VTC avait reçu des jets d'œuf. «Mon client s'est senti agressé et menacé, rapporte Me Philippe Chaudon, l'avocat de ce dernier. Il s'est retrouvé là complètement par hasard. Il venait de poser des clients à la fin d'une course. Il a entendu que des manifestants disaient : 'On va se le faire' (sic). Il a reçu des œufs sur sa voiture et sur son visage car la vitre était ouverte. Ensuite, il a été pris de panique et de peur. Mais il n'y a aucune animosité d'une profession par rapport à une autre.» «Tous les éléments montrent qu'il y avait une intention d'attenter à ceux qu'il avait estimé être le groupe de lanceurs d'œufs, rétorque Me Marc-André Ceccaldi. Mais il n'était pas dans une posture de défense. Il était entouré de policiers de partout. Il a dirigé ses roues vers mes clients, donc ce n'est pas une maladresse. Et ensuite, il a pris la fuite.» Selon l'avocat des victimes, le prévenu a même tenté d'effacer les preuves de son geste. «Juste après les faits, il est vite allé faire réparer sa voiture chez un carrossier, rapporte Me Ceccaldi. Il y a une volonté de camoufler les choses, ce qui est la preuve de la conscience d'un geste qui n'est pas qu'un accident de la route dû à une mauvaise maîtrise du véhicule.» Le chauffeur Uber a déjà plusieurs condamnations à son casier pour des faits anciens relatifs à des affaires de vols et d'escroquerie selon Me Ceccaldi. «Et la propriété de son véhicule demeure assez incertaine, poursuit l'avocat. Son compte Uber aurait été bloqué, de sorte que son aptitude à faire du transport professionnel est discutable.» «Mon client est complètement abattu et désolé, affirme Me Chaudon. Il est dans une position de remords et suit un psychologue depuis les faits. C'est un homme qui est chauffeur VTC depuis une dizaine d'années et qui est très estimée au sein de cette communauté.» Le prévenu encourt jusqu'à cinq ans de prison.

Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne
Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne

Le Figaro

time12 hours ago

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Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne

Après un mois et demi de procès, le tribunal correctionnel de Marseille rendra ce lundi son jugement pour déterminer les responsabilités dans les effondrements mortels de la rue d'Aubagne. Un ancien adjoint au maire est sur le banc des prévenus, au côté d'un expert ou encore de copropriétaires. Qui de l'adjoint au maire, de l'expert, du syndic ou des copropriétaires peut être tenu pour responsable des effondrements mortels de la rue d'Aubagne à Marseille en 2018 ? Réponse lundi avec le jugement très attendu de ce drame du logement indigne. Ce procès, qui s'est tenu pendant un mois et demi à l'automne dernier, était bien plus qu'une simple affaire judiciaire et la «salle des procès hors normes» s'était transformée en sorte d'agora où se sont exprimées toute la colère et la tristesse d'une ville qui avait été traumatisée de voir deux immeubles tomber au cœur du centre-ville comme des châteaux de carte, tuant huit personnes. Publicité Au fil des audiences, les larmes avaient abondamment coulé face aux récits des parcours lumineux ou cabossés des victimes, toutes locataires. Et notamment à l'évocation du petit El Amine, fils d'Ouloume Saïd Hassani, «parti le matin avec son cartable et le soir, plus de maman, plus de vêtements, plus rien». Aucune mise à l'abri des locataires Les débats ont permis d'établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l'état du bâti. Mais aucune mise à l'abri des locataires du 65 n'avait été décidée et les travaux entrepris s'étaient avérés inefficaces voire contreproductifs. Quelqu'un en particulier peut-il en être tenu responsable ? De l'avis de tous, le débat juridique autour de cette question est extrêmement complexe et le jugement, qui doit être rendu à partir de 10 heures, devrait être long pour faire le point sur chacun des 16 prévenus. L'instruction avait renvoyé devant le tribunal quatre personnes : Julien Ruas, l'adjoint du maire de l'époque, le LR Jean-Claude Gaudin, lui-même décédé quelques mois avant le procès, l'architecte Richard Carta qui avait expertisé l'immeuble moins de trois semaines avant son effondrement et deux personnes morales, le syndic du 65, le cabinet Liautard, et le bailleur social propriétaire du numéro 63, laissé à l'état de ruine par Marseille Habitat. Ces poursuites avaient été jugées incomplètes par certaines des parties civiles qui avaient décidé de citer à comparaître une douzaine de personnes supplémentaires, dont certains copropriétaires et des représentants des deux personnes morales. Publicité Marchands de sommeil en prison «Lundi, on saura si on s'est trompé ou pas en poursuivant les propriétaires du 65 rue d'Aubagne. Ces citations montrent en tout cas que les parties civiles se sont emparées de l'action judiciaire face aux carences de l'instruction», explique à l'AFP Me Brice Grazzini, qui défend une trentaine des quelque 90 parties civiles. Pour lui, il serait important que les quatre principaux mis en cause soient condamnés pour homicides involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité et que les copropriétaires le soient pour soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes. À Marseille, où ce fléau prospère sur la précarité, ces décisions comptent. Depuis le drame, la justice de la 2e ville de France n'hésite d'ailleurs plus à envoyer les marchands de sommeil en prison comme en mars lorsqu'elle a condamné le propriétaire d'une trentaine de studios insalubres dans une ex-résidence universitaire. Dans le dossier de la rue d'Aubagne, le procureur Michel Sastre avait estimé que la quasi-totalité des 16 prévenus étaient coupables, réclamant de lourdes peines, la plus importante à l'égard d'un copropriétaire, Xavier Cachard: cinq ans de prison dont trois ferme. Julien Ruas, seul élu municipal sur le banc des prévenus À l'époque cet élu régional avait la double casquette de propriétaire et avocat du syndic. Et pour Michel Sastre les copropriétaires avaient bien «connaissance des problèmes structurels de l'immeuble» mais avaient «joué la montre» pour «dépenser le plus tard et le moins possible». Publicité Des peines significatives avaient aussi été réclamées contre Richard Carta, l'expert-architecte qui n'avait pas ordonné l'évacuation de l'immeuble (trois ans de prison dont deux ferme) et contre Julien Ruas (trois ans de prison), seul élu municipal poursuivi dans cette affaire qui avait jeté une lumière crue sur l'inaction de l'équipe de Jean-Claude Gaudin, dont le parti perdra la mairie deux ans plus tard face à une coalition gauche-écologistes-société civile. Durant les débats, les prévenus ont eux contesté en bloc, les avocats plaidant des relaxes en cascade. Julien Ruas, chargé de la prévention de la gestion des risques urbains, de la police des immeubles en péril, avait dit refuser «d'endosser toutes les responsabilités de la mairie de Marseille». «Est-ce qu'il avait les moyens de remplir sa délégation ? Je ne pense pas. Est-ce que pour autant il a commis une faute pénale ? Je ne pense pas», dit aujourd'hui à l'AFP l'un de ses avocats, Erick Campana.

Bouches-du-Rhône : douze ans de prison requis contre le «chef d'une organisation criminelle»
Bouches-du-Rhône : douze ans de prison requis contre le «chef d'une organisation criminelle»

Le Figaro

time12 hours ago

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Bouches-du-Rhône : douze ans de prison requis contre le «chef d'une organisation criminelle»

Soupçonné d'avoir piloté le réseau de trafic de stupéfiants de la cité du Charrel à Aubagne depuis sa cellule aux Baumettes à Marseille, Sullivan Beaujannot conteste être «le grand chef» de ce réseau violent et prolifique. Douze ans de prison avec une mesure de sûreté aux deux tiers ont été requis jeudi contre Sullivan Beaujannot, 38 ans, décrit par le parquet de Marseille comme «le chef d'une organisation criminelle qui pilotait depuis la détention trafics de stupéfiants et projets criminels» Il est jugé depuis lundi aux côtés de neuf autres prévenus, dont «deux lieutenants», pour avoir dirigé depuis la prison des Baumettes le réseau de la cité du Charrel à Aubagne, près de Marseille, un point de vente de stupéfiants soumis fin 2020 et début 2021 à de nombreuses attaques, contre-attaques, tentatives de reprise par des clans adverses. Publicité La tension était à son paroxysme en février 2021 après un nouveau coup de force ayant poussé les membres du réseau à organiser une réplique. Après des mois de surveillances et d'écoutes, les protagonistes de ce trafic ont été interpellés en février 2021 «pour éviter des morts», a précisé la procureure dans son réquisitoire. Dette et course-poursuite À l'audience, considérés comme les plus proches collaborateurs de Sullivan Beaujannot, Sou-Hills Aliani dit «Barbe» et Anis Beloukil, surnommé «Mèche», ont reconnu leur rôle dans ce trafic à un niveau assez élevé. Le premier a évoqué une dette de 15.000 euros l'ayant contraint à travailler gratuitement, l'autre se disant «plutôt dans le marketing et l'encadrement de jeunes» et reconnaissant aussi un rôle dans «la sécurité». Une peine de huit ans de prison a été réclamée contre eux. Incarcéré depuis avril 2018, Sullivan Beaujannot conteste être le «grand chef», tout comme il nie avoir joué un rôle dans un autre volet de ce dossier renvoyé devant la cour d'assises. Le 10 novembre 2020, des hommes cagoulés avaient fait irruption en pleine matinée dans la cité Bassens à Marseille où ils avaient tiré en l'air, schéma classique d'un coup de force destiné à «reprendre» le réseau. Les auteurs des coups de feu avaient été pris en chasse par un équipage de police sur lequel les fuyards avaient tiré à de nombreuses reprises lors d'une course-poursuite jusque sur l'autoroute. Publicité Accusé dans le dossier des «fous de Bassens» Ces faits valent à Sullivan Beaujannot d'être renvoyé devant la cour d'assises pour complicité de tentatives d'assassinat en bande organisée sur trois policiers et sur une automobiliste qui s'était retrouvée dans le champ de tir. En raison de cette violence débridée, les enquêteurs avaient baptisé ce dossier «Les fous de Bassens». Sullivan Beaujannot a déjà été condamné à trente ans de réclusion criminelle - un pourvoi est en cours d'examen - pour l'assassinat dans un bar marseillais, le 25 décembre 2017, d'un jeune homme qu'il soupçonnait de l'avoir dénoncé pour un go fast portant sur 84 kilos de cocaïne. Une importation de stupéfiants qui lui vaut de revenir devant le tribunal les 10 et 11 juillet.

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