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À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza
À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza

Le Parisien

time08-07-2025

  • Politics
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À Paris, une « ligne rouge humaine » pour dénoncer le « déchaînement de violence » en cours à Gaza

« Nous sommes tous des enfants de Gaza », ont-ils lancé en chœur en tapant dans les mains. Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés ce mardi à Paris, formant une « grande ligne rouge humaine » pour dénoncer la situation dans l'enclave palestinienne de Gaza , sous le feu de l'armée israélienne. Répondant à l'appel d'Amnesty International France, de Médecins du monde, d'Oxfam France ou encore de l'Association France Palestine Solidarité, les manifestants sont venus pour la plupart vêtus de rouge à proximité de la place de la République, dans l'est de la capitale. « L'idée (…) c'est d'essayer de tirer la sonnette d'alarme sur le génocide en Palestine . Une sonnette d'alarme qui a été tirée par plein d'ONG mais que les gouvernements ne prennent pas en compte. Et du coup, créer un mouvement de mobilisation civile », explique l'un d'eux, Stanley Menthor, danseur de 25 ans. Pour le collectif d'organisations à l'origine du rassemblement, « le déchaînement de violence et de destruction envers la population palestinienne semble sans fin. Gaza n'a plus le temps d'attendre. L'inaction de nos gouvernements tue ». Les organisateurs, qui entendaient « symboliquement rappeler que toutes les lignes rouges ont été franchies à Gaza », avaient appelé les participants à ne brandir « aucun drapeau d'organisation ou de parti politique ». Beaucoup en revanche arboraient des drapeaux palestiniens. L'enclave de Gaza, où quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent dans conditions terribles, selon l'ONU et des ONG, a été ravagée par 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël . Cette offensive a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Plus de 57 575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages à Gaza ont commencé dimanche soir à Doha, alors que le président américain Donald Trump reçoit le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour, selon ses mots, « trouver une solution » à cette « tragédie ». Pour Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, tout cessez-le-feu « en termes d'aide humanitaire sur Gaza pour une population qui est exsangue et affamée, est bon à prendre. Mais c'est un cessez-le-feu total et c'est un engagement beaucoup plus massif de la communauté internationale qu'on doit observer, pas des gesticulations communicationnelles comme on peut les voir aujourd'hui ».

Aide au développement: Yverdon soutient quatre projets de coopération internationale
Aide au développement: Yverdon soutient quatre projets de coopération internationale

24 Heures

time08-07-2025

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Aide au développement: Yverdon soutient quatre projets de coopération internationale

La Municipalité renouvelle son engagement, via la Fedevaco, avec trois projets existants et un nouveau au Guatemala, dans la santé ou les droits humains. Publié aujourd'hui à 16h20 Mis à jour il y a 1 heure La Ville d'Yverdon-les-Bains soutiendra quatre projets de coopération internationale en 2025, comme l'annonce la Municipalité dans un communiqué publié le 8 juillet 2025. Depuis 1994, la Commune collabore avec la Fédération vaudoise de coopération (Fedevaco) et consacre 2 francs par habitant à cette aide au développement. Trois projets déjà soutenus en 2023 et 2024 seront reconduits, tandis qu'un nouveau projet verra le jour au Guatemala. Au Cameroun, l'association Médecins du monde poursuit son projet «Protéger, c'est soigner» dans cinq villes du nord-ouest et de l'ouest du pays. L'initiative vise à améliorer les services de santé sexuelle et à réduire les violences basées sur le genre. Des cliniques mobiles ont été déployées dans les zones touchées par les conflits pour aller à la rencontre des victimes. En 2024, 587 personnes ont bénéficié d'une prise en charge médicale, 92 d'un accompagnement juridique, et 360 professionnelles et professionnels ont été formés dans les domaines de la santé, de la justice et du social. Madagascar, Pérou et Guatemala À Madagascar, le projet «Eau potable et assainissement» mené par l'association CICAFE pour Nouvelle Planète a permis la construction de plus de 1300 latrines en 2024 dans la région d'Ambatomanjak. Le taux d'accès aux installations sanitaires atteint désormais 90% dans les villages ciblés. Selon les centres de santé locaux, les maladies hydriques ont diminué de moitié chez les enfants de moins de 5 ans. Le projet bénéficie actuellement à 6567 personnes et s'étendra à deux nouveaux villages en 2025. Au Pérou, Atelier des Enfants poursuit son action de prévention de la santé infantile dans un quartier défavorisé de Lima. Le projet prend en charge des enfants de moins de 5 ans et transmet son modèle d'intervention à des étudiantes et étudiants en médecine. Des accords de coopération ont été signés avec treize universités et instituts techniques pour former le personnel de santé. Le nouveau projet soutenu par la Ville concerne le Guatemala. L'organisation Peace Brigades International accompagne des défenseuses et défenseurs des droits humains actifs dans la protection de l'environnement et des peuples autochtones. Ces personnes font face à des menaces allant jusqu'à l'assassinat. L'organisation assure une présence physique sur le terrain, mène des actions de plaidoyer et sensibilise l'opinion publique pour créer un lien entre les militantes et militants exposés et les autorités responsables de leur protection. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

À Gaza, l'organisation caritative GHF inquiète les ONG humanitaires
À Gaza, l'organisation caritative GHF inquiète les ONG humanitaires

24 Heures

time08-07-2025

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À Gaza, l'organisation caritative GHF inquiète les ONG humanitaires

Accueil | Monde | Israël/Hamas | Le réseau de distribution alimentaire Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenu par les États-Unis et Israël, est jugé opaque. La Suisse a déjà annoncé vouloir dissoudre sa filiale genevoise. Publié aujourd'hui à 08h13 Plus de 500 personnes ont été tuées à Gaza près des sites de distribution de nourriture gérés par GHF, selon l'ONU (photo d'archive). AFP/Eyad Baba S'il y a déjà des acteurs privés engagés lors de crises humanitaires et parfois une militarisation de l'aide, jamais de l'avis d'ONG il n'y a eu de modèle similaire au réseau de distribution alimentaire GHF à Gaza . «D'un seul coup» avec l'arrivée fin mai de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, «on mélange tout, comme s'il n'y avait plus aucun principe ni morale ni surtout aucun droit», pas même celui de la «protection des civils», déplore Adéa Guillot, de l' ONG Care . L'opérateur, dont la maison mère est au Delaware aux États-Unis, recourt à des contractuels armés. Depuis, c'est dans le territoire palestinien dévasté par 639 jours de guerre «une remise en question fondamentale de tout ce que le monde a essayé de penser depuis la Seconde Guerre mondiale», dit-elle, «ça nous alarme tous». «Ce qui est inédit, c'est l'instrumentalisation de l'opérationnalité et de la symbolique de la raison humanitaire», commente Jean-François Corty, président de Médecins du Monde . 500 morts près des lieux de distribution d'aide humanitaire La GHF est une organisation caritative privée, assure son président Johnnie Moore, un évangélique chrétien allié à Donald Trump . L'organisme au financement opaque affirme avoir livré plus d'un million de boîtes de produits alimentaires, après qu'Israël a interrompu les flux d'aide alimentaire dans la bande de Gaza pendant plus de deux mois, malgré les risques de famine. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Or, «ils ne sont pas professionnels. Ils vont par exemple distribuer de la nourriture lyophilisée. Quand il n'y a pas d'eau, à quoi ça sert?», souligne Adéa Guillot. «Le fait que des civils soient obligés de parcourir des kilomètres et des kilomètres vers des zones fermées où ils sont contrôlés par l'armée les met clairement en danger», déplore pour sa part Alexandra Saieh de Save the Children . Et ce système «exclut les personnes les plus vulnérables». Plus de 500 personnes ont été tuées près des sites gérés par GHF, selon l'ONU. Indépendance de l'aide humanitaire «Ce n'est pas la première fois que des entrepreneurs privés sont employés pour livrer des marchandises dans des contextes de conflit armé. Cependant, il est rare de voir» l'un d'eux travailler «aussi explicitement au nom d'une partie au conflit», souligne Alexandra Saieh. La confusion des mandats n'est pas neuve. Les équipes provinciales de reconstruction (PRT) en Afghanistan sont un exemple d'actions civilo-militaires. Constituées de militaires et de fonctionnaires américains, elles agissent en tenue civile et réparent notamment des infrastructures. Cela «met en tension la notion d'espace humanitaire indépendant», note Jean-François Corty. «Les ONG impartiales deviennent suspectes», ce qui «ne facilite pas la relation de confiance et d'opérationnalité avec des acteurs de terrain qui vous voient comme, potentiellement, des barbouzes». Les ONG peuvent aussi se retrouver dans des stratégies de stabilisation (Afghanistan, Kosovo, Sahel), dit Olivier Routeau de Première urgence internationale , des opérations menées directement par des armées, sans se prévaloir toutefois «d'opérations dites humanitaires». Et dans un autre registre, selon lui, des entreprises privées, à l'instar de l'Américain Chemonics, peuvent remporter des marchés pour des travaux de reconstruction. Aide humanitaire et piège mortel Quant à l'instrumentalisation de l'aide humanitaire, rien de nouveau non plus. Après les attaques du 11 septembre, l'ex-chef de la diplomatie américaine Colin Powell défendait ainsi le concept «avec ou contre nous» face au terrorisme, sommant les ONG d'être «un multiplicateur de forces». Mais rien ne ressemble au système né à Gaza. Si ce n'est cet épisode cité par l'ex-président de Médecins Sans Frontières Rony Brauman: «l'exercice humanitaire utilisé comme un appât dans des pièges mortels». En 1996-97, les forces rwandaises ont traqué des forces génocidaires réfugiées au Zaïre, devenu depuis République démocratique du Congo, en les attirant «vers certains endroits par des distributions de vivres assurées par des organisations humanitaires ou des soins». À Gaza , «on assiste à une sorte de réplique de cette histoire», estime Rony Brauman, mais «encore plus sous contrôle d'une force politique puisqu'on ne recourt même pas aux humanitaires existants», auxquels on a «substitué une entité appelée humanitaire chargée de la suite de la stratégie de pénurie voulue par les Israéliens. Il y avait 400 sites de distribution de vivres, il y en a quatre». Après la construction d'un port temporaire américain au printemps 2024, où il était question d'utiliser des opérateurs privés, Gaza est selon lui, «le lieu d'une forme d'expérimentation militarisée de l'aide extérieure». La GHF est «un genre d'ovni», conclut Olivier Routeau. En Suisse, l'Autorité fédérale de surveillance des fondations avait annoncé le 3 juillet que la filiale genevoise de GHF serait dissoute dans un délai de 30 jours si aucun créancier ne s'annonce. À lire aussi sur la guerre à Gaza AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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