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Festivités du 14 Juillet : 150 personnes interpellées en France, selon la police

Festivités du 14 Juillet : 150 personnes interpellées en France, selon la police

Le Parisien10 hours ago
Les festivités de la Fête nationale « se sont déroulées dans une ambiance permettant à chacun de participer à la fête », a affirmé mardi matin sur
franceinfo
la porte-parole de la police nationale, Agathe Foucault. Néanmoins,
plusieurs épisodes « de violences urbaines »
ont tout de même été relevés dans la soirée de lundi et dans la nuit.
« Il y a eu, comme chaque année lors du 13 et 14 juillet, des violences urbaines avec des prises à partie de policiers, et des interpellations, à Paris et sur l'ensemble du territoire national », a-t-elle déclaré. « On dénombre ce matin environ 150 interpellations sur le territoire national, dont 120 en province », a détaillé la porte-parole de la police nationale, précisant que « le bilan est en cours de consolidation ».
Les personnes interpellées l'ont été « principalement pour des violences à l'endroit des forces de l'ordre, des violences urbaines, des jets de projectiles et de jets de mortiers », a expliqué Agathe Foucault.
La veille, le préfet de police de Paris
Laurent Nuñez
avait annoncé
un bilan de 176 interpellations
à Paris et en petite couronne pour la soirée du 13 juillet, 43 d'entre elles l'étaient pour « le port ou l'usage de mortiers », parfois contre les forces de l'ordre.
Cet « usage détourné des engins pyrotechniques »
est un « phénomène qu'on constate au quotidien » au sein de la police nationale, a souligné Agathe Foucault, pas seulement les 13 et 14 juillet. « C'est un risque qui est pris en compte au quotidien par les policiers sur le terrain », a-t-elle ajouté, « ce qui les oblige à adapter leur tenue de protection et leurs moyens d'intervention ».
Face à
ce phénomène qui tend à prendre de l'ampleur
selon la police nationale, les chefs de police partout sur le territoire avaient été invités par le directeur général de la police nationale à « effectuer des contrôles en amont », a-t-elle rappelé.
Dans les jours qui ont précédé les festivités de la Fête nationale, les services de la préfecture de police de Paris avaient procédé à de nombreux contrôles - environ 250 – sur la voie publique,
dans des véhicules ou des commerces,
et avaient mis la main sur 15 000 mortiers, avait annoncé lundi Laurent Nuñez.
Il y a eu « plus d'interpellations » cette année que l'an passé, selon la porte-parole de la police nationale, notamment parce que l'action de la police a été « largement orientée vers ces interpellations en amont ».
En revanche,
contrairement à la Fête de la musiqu
e
, il n'y a « pas eu de remontées
de phénomènes de piqûres
», a assuré Agathe Foucault.
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En ciblant les retraités, François Bayrou brise l'un des plus puissants tabous politiques
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Le HuffPost France

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En ciblant les retraités, François Bayrou brise l'un des plus puissants tabous politiques

POLITIQUE - La fin de la retraite fiscale, au sens propre. En dévoilant les pistes du budget 2026 ce mardi 15 juillet, le Premier ministre François Bayrou a annoncé une année blanche dans les dépenses de l'État. Avec dans son baluchon deux mesures qui touchent directement les retraités, une tranche de la population jusqu'à présent épargnée par la classe politique. Dans son plan d'économie de 43,8 milliards d'euros en 2026, François Bayrou a annoncé une année blanche, qui exclut de fait toute revalorisation des pensions de retraite sur l'inflation. La seconde disposition porte sur la révision de l'abattement de 10 % sur le calcul de l'impôt sur les revenus pour « frais professionnels » dont bénéficiaient jusqu'à présent toutes les classes de retraités. En conférence de presse, François Bayrou a insisté sur la nécessité de « partager » l'effort général, difficilement acceptable sinon. Avant de tenter de minimiser l'annonce, en assurant que l'abattement ne sera pas purement supprimé mais « sera revu et transformé en forfait annuel, ce qui permettra de protéger davantage les petites retraites, de garantir un pouvoir d'achat inchangé aux retraites moyennes et de remettre dans le droit commun les retraites importantes ». Déjà fragilisé à Matignon, le chef du gouvernement a senti le besoin de justifier cette mesure qui, il le sait, va coincer. Car toucher au niveau de vie des retraités était jusqu'alors un tabou, pour tous les camps. « Toujours les mêmes » qui trinquent Avant François Bayrou, Michel Barnier avait lui aussi tenté de faire contribuer davantage cette catégorie de population. En octobre 2024, l'éphémère chef du gouvernement envisageait de « demander un effort à tout le monde » en décalant au 1er juillet l'indexation des pensions sur l'inflation. Que n'avait-il pas dit ? De l'extrême droite au Parti socialiste, tous les ténors s'étaient élevés contre une mesure « mesquine » (Marine Le Pen) ou « injuste » pour la gauche. Le gouvernement Barnier censuré, l'idée resurgit en janvier 2025 par la voix de la ministre chargée du Travail et de l'Emploi Astrid Panosyan-Bouvet. Elle évoque alors une contribution de « peut-être 40 % des retraités » à la protection sociale. Et provoque immédiatement un tollé, sans renoncer pour autant. Trois jours avant la présentation du budget, elle persiste et signe dans une interview au Nouvel Obs: « Il faut arrêter de voir les retraités comme un bloc homogène. L'effort ne sera juste que s'il est partagé par tous. » Voilà la mesure confirmée. François Bayrou a bien pris soin d'y mettre les formes, en soulignant que tous ne seraient pas concernés. Mais la classe politique reste arc-boutée. « La rigueur promise par François Bayrou franchit toutes les lignes rouges : non-remboursement des médicaments, hausse des impôts, désindexation des retraites », s'insurge sur X l'allié du RN Éric Ciotti, quand le socialiste Arthur Delaporte dénonce « des milliards d'économies, toujours pour les mêmes : demandeurs d'emploi, retraités, fonctionnaires, patients ». Des élections et des chiffres Si l'opposition est vent debout, ce n'est pas parce que tous les partis plébiscitent de concert une autre méthode d'économie : la gauche veut taxer les plus aisés, l'extrême droite et la droite ciblent les immigrés et les prestations sociales. En revanche, tous partagent une analyse commune, bien que difficilement avouable : s'attaquer aux portefeuilles des retraités et les mécontenter représente un vrai risque électoral. Surtout à un an des élections municipales, quand cette part de l'électorat ne cesse d'augmenter et qu'ils sont toujours nombreux à se rendre aux urnes. « Sur les 54 millions de Français en âge de voter, à peu près la moitié a plus de 50 ans. Et d'ici à dix ans, le nombre de personnes ayant entre 75 et 85 ans va passer de 4 à 6 millions. C'est en quelque sorte un électorat d'avenir ! », observait en octobre dans La Croix Luc Rouban, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Preuve de la sensibilité du dossier ? Dans les partis du socle gouvernemental, aucun député n'a soutenu spécifiquement les efforts demandés aux retraités. Pas même au sein du MoDem, où on se contente de vanter un discours « de vérité, de crédibilité et de justice » sans faire explicitement mention de ces deux mesures. Il n'empêche, une fois sorti des considérations politiques (et électoralistes), les chiffres vont dans le sens de François Bayrou. Car selon plusieurs économistes, cette tranche d'âge est loin d'être la plus à plaindre financièrement – même si d'importantes disparités peuvent exister. En parallèle, la seule suppression de l'abattement fiscal pour les « frais professionnels » pourrait faire économiser « 4 milliards et demi d'euros par an », chiffrait en janvier le président du Medef Patrick Martin qui y est favorable. François Bayrou n'a pas repris cette donnée lors de sa conférence de presse et se fixe un objectif global de 9,9 milliards d'économies dans son volet « mesures de justice sociales et fiscales ». Mais s'il venait à rétropédaler, le Premier ministre devrait faire une croix sur près de la moitié des économies voulues. Pour un gain politique dont il n'est pas sûr de profiter, vu l' épée de la censure brandie à peine les pistes présentées.

Paris : 20 000 personnes se sont déjà baignées dans la Seine en dix jours
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Paris : 20 000 personnes se sont déjà baignées dans la Seine en dix jours

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