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« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU
« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU

Le Parisien

timea day ago

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« Il n'existe pas d'alternative » à la solution à deux États israélien et palestinien, plaide Jean-Noël Barrot à l'ONU

Jean-Noël Barrot a pris la parole. Le ministre des Affaires étrangères d'Emmanuel Macron a ouvert ce lundi après-midi la conférence de l'ONU coprésidée par la France et l'Arabie saoudite . Réunissant les ministres de plus de 100 nations à New York, cette dernière doit permettre aux pays engagés de débattre sur la solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien , avant un grand sommet, qui concernera cette fois les chefs d'État, en septembre. « La conférence de New York doit constituer une étape décisive pour la mise en œuvre de la solution à deux États », a lancé le chef de la diplomatie française, dans la continuité des propos du président de la République la semaine dernière. « Nous devons travailler aux moyens de passer de la fin de la guerre à Gaza à la fin du conflit israélo-palestinien alors que cette guerre menace la stabilité de la région tout entière. Seule cette solution politique à deux États permettra de répondre aux aspirations légitimes des deux peuples à vivre en paix. Il n'existe pas d'alternative », a affirmé Jean-Noël Barrot. « La perspective d'un État palestinien viable doit être préservée à travers la mise en œuvre de mesures concrètes », a-t-il poursuivi. « Nous avons enclenché une dynamique inédite et inarrêtable en faveur d'une solution politique au Proche-Orient. Dans le cadre de cette conférence, nous avons remis au centre des efforts diplomatiques la reconnaissance de la Palestine, la normalisation et l'intégration régionale d'Israël, la réforme de la gouvernance palestinienne et le désarmement du Hamas », a-t-il assuré. « Nous lançons un appel collectif à l'action. Cette guerre doit cesser, les armes doivent se taire et laisser place à un cessez-le-feu durable. Tous les otages doivent être immédiatement libérés et sans conditions. La catastrophe humanitaire doit prendre fin », a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères. Alors que la pression internationale s'intensifie sur l'État hébreu face à la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza , Emmanuel Macron a annoncé la semaine dernière que la France reconnaîtrait officiellement l'État de Palestine en septembre, lors d'un grand sommet une nouvelle fois coprésidé par la France et l'Arabie saoudite, après le premier segment ministériel ouvert jusqu'à mardi. La conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, devait avoir lieu en juin. Mais elle a été reportée en raison de la guerre déclenchée par Israël contre l'Iran .

La France copréside une réunion à l'ONU sur la mise en œuvre de la solution à deux États
La France copréside une réunion à l'ONU sur la mise en œuvre de la solution à deux États

Le Figaro

time2 days ago

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La France copréside une réunion à l'ONU sur la mise en œuvre de la solution à deux États

La conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, et coprésidée par Paris et Ryad, espère enclencher une dynamique en la matière. Poussée par la France et l'Arabie saoudite, l'ONU se penche à partir de lundi sur la mise en œuvre d'une solution à deux États, israélien et palestinien, au moment où la pression internationale sur Israël s'intensifie pour mettre un terme à la guerre à Gaza. «À cette occasion, le ministre (français) et ses homologues lanceront un appel pour que d'autres pays poursuivent la dynamique politique globale impulsée par la France, qui doit permettre la reconnaissance de l'État de Palestine, la normalisation avec Israël [...] le désarmement et l'exclusion du Hamas», fait savoir le Quai d'Orsay. Après l'annonce jeudi du président français, Emmanuel Macron, qu'il reconnaîtra un État Palestinien formellement en septembre, la conférence convoquée par l'Assemblée générale des Nations unies, et coprésidée par Paris et Ryad, espère enclencher une dynamique en la matière. Alors que la conférence semblait «vouée à l'insignifiance», «l'annonce de Macron change la donne», estime Richard Gowan, analyste à l'International Crisis Group. «D'autres participants vont réfléchir à la hâte pour savoir s'ils doivent aussi déclarer une intention de reconnaître la Palestine», déclare-t-il à l'AFP. Publicité Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a d'ailleurs affirmé dans un entretien à l'hebdomadaire La Tribune Dimanche que d'autres pays européens confirmeraient «leur intention de reconnaître l'État de Palestine» lors de la conférence, sans préciser lesquels. Parmi les grandes puissances que la France aimerait convaincre de sauter le pas figure le Royaume-Uni. Mais le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a répété vendredi qu'une reconnaissance devait «s'inscrire dans un plan plus global». Tandis que l'Allemagne ne l'envisage pas «à court terme». À lire aussi Pierre Lellouche : «Macron reconnaît la Palestine, mais le monde reconnaît-il encore la France ?» Selon le décompte et les vérifications de l'AFP, au moins 142 des 193 États membres de l'ONU - en comptant la France - reconnaissent désormais l'État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988. En 1947, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU avait décidé le partage de la Palestine alors sous mandat britannique, en deux États indépendants, l'un juif et l'autre arabe. Une solution rejetée par les Arabes. L'année suivante, l'État d'Israël était proclamé et une longue guerre s'en était suivie. Malgré leur écrasante supériorité numérique et militaire les sept pays arabes ont été défaits par le minuscule État juif. Pas de normalisation en vue Depuis plusieurs décennies, la grande majorité de la communauté internationale soutient le principe d'une solution à deux États, israélien et palestinien, vivant côte à côte en paix et sécurité. Toutefois, personne ne s'accorde sur les frontières exactes à lui donner. Mais après plus de 21 mois de guerre à Gaza, l'extension de la colonisation israélienne en Cisjordanie et les velléités de responsables israéliens d'annexer ce territoire occupé, la crainte que la création d'un État palestinien ne soit physiquement impossible gagne du terrain. D'où l'idée de cette conférence à laquelle sont notamment attendus le premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, et plusieurs dizaines de ministres du monde entier. La réunion intervient à un moment où «la perspective de l'existence d'un État de Palestine n'a jamais été aussi menacée ni aussi nécessaire», a commenté Jean-Noël Barrot. Au-delà de créer une dynamique pour la reconnaissance de l'État palestinien, la conférence se concentrera sur trois autres axes: la réforme de la gouvernance de l'Autorité palestinienne, le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance palestinienne, et enfin la normalisation des relations avec Israël par les États arabes qui ne l'ont pas encore fait. À lire aussi Que va changer la reconnaissance par la France d'un État palestinien ? Aucune annonce de normalisation avec Israël n'est attendue cette semaine, selon une source diplomatique française. Mais «pour la première fois, les pays arabes condamneront le Hamas et appelleront à son désarmement», a assuré Jean-Noël Barrot. Publicité «Courage» La conférence «offre une opportunité unique de transformer le droit international et le consensus international en un plan réaliste, et de prouver la détermination de mettre fin à l'occupation et au conflit une fois pour toutes», a plaidé la semaine dernière l'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, en réclamant du «courage». Israël et les États-Unis en revanche ne participeront pas à la réunion, qui avait été reportée en juin en raison de la guerre en Iran. Après le segment ministériel cette semaine, un sommet devrait suivre en septembre. La pression internationale ne cesse de s'intensifier sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza, déclenchée par les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. La catastrophe humanitaire dans le petit territoire ravagé devrait donc être au cœur des discours des représentants de plus de 100 pays annoncés à la tribune de lundi à mercredi, même si Israël a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs.

Mercato Nice : après Marcin Bulka, Gaëtan Laborde rejoint aussi l'Arabie saoudite
Mercato Nice : après Marcin Bulka, Gaëtan Laborde rejoint aussi l'Arabie saoudite

Le Parisien

time21-07-2025

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Mercato Nice : après Marcin Bulka, Gaëtan Laborde rejoint aussi l'Arabie saoudite

De la Ligue 1 à la deuxième division saoudienne. L'attaquant de Nice, Gaëtan Laborde, 31 ans, s'est engagé avec le club de Diriyah, a annoncé ce lundi le club azuréen. « Au moment de se dire au revoir, l'OGC Nice remercie Gaëtan pour ces belles années communes et lui souhaite une pleine réussite dans la suite de son parcours », apprend-t-on dans un communiqué. En trois saisons avec Nice , Laborde a disputé 118 rencontres, inscrit 33 buts et fait 11 passes décisives. La saison dernière, il avait participé activement à la qualification du club pour le 3e tour préliminaire de Ligue des champions en inscrivant 11 buts et effectué quatre passes décisives en 28 matches de L1. Joueur expérimenté de l'élite en France où il compte 297 matches de L1 (88 buts) sous les couleurs de Nice, Rennes, Montpellier et Bordeaux, Gaëtan Laborde va connaître la première expérience à l'étranger de sa carrière, dans un club qui lui offre des conditions salariales supérieures à celles de Nice, où il possédait l'un des salaires les plus élevés du vestiaire. Transféré à un an de la fin de son contrat pour un peu plus de 4 millions d'euros, selon différentes sources proches du dossier, Laborde est le deuxième Niçois à signer en Arabie saoudite cet été, après le gardien polonais Marcin Bulka à Neom. Pendant ce temps, un effectif de 27 joueurs niçois, dont Evann Guessand très courtisé, est parti en stage à Anif en Autriche, où sera préparé le 3e tour préliminaire de Ligue des champions contre Benfica (aller: 5 ou 6 août à Nice, retour: 12 août à Lisbonne) avec deux matches, contre les Néerlandais du Feyenoord Rotterdam et les Allemands de Sankt Pauli, le samedi 26 juillet, le matin pour le premier, dans l'après-midi pour le second.

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