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Le Figaro
2 days ago
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Tour de France : «Je détestais ce que je faisais», lance Arnaud De Lie sur son burn-out avant la Grande Boucle
Actuellement sur le Tour de France, Arnaud De Lie, sprinter belge de l'équipe Lotto, a connu des jours de galère sur le plan mental, allant presque jusqu'à stopper le vélo. Non, il n'est pas forcément cité comme le favori principal de peloton sur les sprints, pourtant, Arnaud de Lie n'a connu presque que des places honorables depuis le début de ce Tour de France 2025. Cinquième à Laval et troisième à Châteauroux. De belles performances qu'il était loin d'imaginer au printemps dernier. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Une coupure qui a fait du bien En effet, lors d'une interview accordée à l'Équipe, le coureur de 23 ans est revenu sur la période de doute qu'il a traversée, le poussant à mettre le vélo entre parenthèses pendant quelques jours après un abandon sur Gand-Wevelgem le 30 mars dernier. «Cette fois, le dégoût a duré une semaine ou deux», a-t-il lancé. «J'ai fait quatre ou cinq jours sans vélo mais je sentais que je détestais ce que je faisais. Je me posais beaucoup de questions, trop sûrement. Il fallait retrouver tout ce que j'aime dans le vélo, rouler avec passion, prendre du plaisir à l'entraînement et en course. Depuis le début du Tour, c'est exactement ce que je fais.» Publicité Il explique alors que les quelques jours auprès de sa famille lui ont permis de se changer les idées. Bref, ce séjour lui a fait beaucoup de bien. «Il fallait que je retrouve les petites choses de la vie, comme aller traire mes vaches. Ce n'est peut-être pas grand-chose mais pour moi, cela fait une grande différence, comme aller voir la famille. Je ne mettais plus l'accent dessus, je pensais que cela ne me faisait pas du bien alors que cela participe à mon bien-être.» Une coupure qui a manifestement fait beaucoup de bien au Belge, tant il a de bonnes jambes pour le moment sur le Tour de France.

L'Équipe
2 days ago
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« Le mental brûlait à feu doux » : Arnaud De Lie revient sur son début de saison difficile où il a frôlé la dépression
Le coureur belge de chez Lotto, Arnaud De Lie, a vécu un printemps particulièrement difficile et « broyé du noir » pendant quelques semaines avant de revenir à l'essentiel, ses attaches familiales. Juste avant l'entretien, Arnaud De Lie (23 ans) a croisé, dans le hall de l'hôtel, Benjamin Thomas et le Belge l'a sondé sur l'étape de mercredi, escarpée, qui passe sur les terres du Tarnais. Le coureur de Cofidis lui a expliqué que c'était dur « mais qu'en étant bien placé dans les bosses, cela pouvait passer » pour quelques sprinteurs. « Dis-moi que ça va le faire ! », lui a alors répondu le sprinteur de Lotto. Car, après un printemps marqué par l'absence de résultats et une période où la dépression a affleuré et l'a obligé à couper avec le vélo, le Taureau de Lescheret cherche absolument à positiver. Sans que cela passe forcément par la victoire. « Cinquième à Laval, troisième à Châteauroux, avez-vous l'impression de retrouver de bonnes sensations, de revivre sur un vélo ?Le début de Tour a été difficile, pas mentalement car j'étais confiant, je savais que j'étais en forme. Mais, physiquement, j'étais un peu bridé si on parle de moteur. La veille avant Laval (le 12 juillet), j'étais déjà un peu mieux et le jour même, je sentais bien que les jambes étaient là. Avec cette cinquième place puis la troisième à Châteauroux (dimanche dernier), j'étais content de me revoir à ce niveau. Cela prouve que c'était bien de rester calme et que cela tourne quand tu travailles. Vos derniers bons résultats remontaient à l'Étoile de Bessèges (une victoire d'étape) et au Tour d'Algarve (deux top 10). Que s'est-il passé entre-temps ?C'est compliqué. Il y a un peu de tout. Après Bessèges, je suis tombé un peu malade, à l'Algarve, j'étais bien et pas bien en même temps, je cherchais mes sensations. Juste après, j'étais complètement cassé, plus rien n'allait. J'essayais de me dire "Allez Arnaud, tu as travaillé pour" mais cela n'a jamais tourné et au final, je sentais bien que j'étais en train de "couler le navire". On a pris alors la meilleure décision en arrêtant après Gand-Wevelgem (le 30 mars dernier). « La vie, ce n'est pas que le vélo, le sport. Moi, ma base, c'est tout ce qui touche à la terre » Pour quelles raisons ?J'avais abandonné au bout de cent kilomètres et j'avais un dégoût énorme du vélo. Parfois, on se pose la question "est-ce que j'aime bien le vélo ?" pendant une étape de montagne où on a bien souffert mais à la fin, quand on est dans les délais, on se dit qu'on l'aime (sourires). Cette fois, le dégoût a duré une semaine ou deux. J'ai fait quatre ou cinq jours sans vélo mais je sentais que je détestais ce que je faisais. Je me posais beaucoup de questions, trop sûrement. Il fallait retrouver tout ce que j'aime dans le vélo, rouler avec passion, prendre du plaisir à l'entraînement et en course. Depuis le début du Tour, c'est exactement ce que je fais. Cette coupure aurait-elle dû intervenir plus tôt ? Vous aviez eu des signaux, des alertes ?On se dit toujours que l'espoir fait vivre. Au Nieuwsblad (86e, le 1er mars), j'étais combatif, j'en voulais et on pouvait penser que c'était un jour sans. Au Samyn (14e, le 4 mars), j'étais un peu meilleur physiquement mais ni bien, ni mal. Ensuite, cela n'allait vraiment plus. Je ne récupérais plus entre les entraînements. Que je fasse une heure, deux heures ou trois heures, j'avais mal aux jambes. Il y a des signaux mais on y croit toujours. Et c'est trop tard. Ce dégoût du vélo vous venait alors des jambes ou de la tête ?Mentalement, trois jours avant le Nieuwsblad, j'étais bien. Puis on a fait la reconnaissance et là, je me suis demandé si j'avais déjà fait du vélo. C'est la saison où j'ai le plus roulé en hiver et, sur le moment, j'ai vu que cela n'avait servi à rien. Pendant la coupure, qu'avez-vous fait ? Vous avez travaillé dans la ferme familiale ?Ce n'était pas pour "travailler", je dis toujours que j'aide mon père. Ce n'est pas la même énergie (sourire). J'avais besoin de retourner aux bases de la vie. Car la vie, ce n'est pas que le vélo, le sport. Moi, ma base, c'est tout ce qui touche à la terre. « A part être à la ferme, je ne prenais plus aucun plaisir à la vie, cela pèse beaucoup » Peut-on parler de dépression ?C'est sûr que mentalement, je n'étais pas top mais est-ce que c'était un burn-out ou une dépression, je ne sais pas. Mais sûrement, il y avait un peu de ça. À part être à la ferme, je ne prenais plus aucun plaisir à la vie, cela pèse beaucoup. Tu te sens un peu incompris, tu ne sais pas dire ce que tu ressens. Tu as l'impression que tout le monde est contre toi et mon échappatoire était d'aller aider mon papa. Avec ma maman, ils ont su trouver les bons mots et me redonner le goût de la vie. Parce que je l'avais perdu. J'avais tellement d'attentes personnelles que, quand tout tombe à l'eau, ce n'est vraiment pas chouette. Il fallait que je retrouve les petites choses de la vie, comme aller traire mes vaches. Ce n'est peut-être pas grand-chose mais pour moi, cela fait une grande différence, comme aller voir la famille. Je ne mettais plus l'accent dessus, je pensais que cela ne me faisait pas du bien alors que cela participe à mon bien-être. Vous avez toujours parlé de votre attachement familial et territorial. Vous l'aviez oublié ?Non mais je voulais être focus sur ma préparation, j'ai passé trois mois en Espagne, je n'ai jamais autant roulé. Trop ?Non mais c'est juste le mental qui brûlait à feu doux. Quand avez-vous senti que cela repartait ?J'ai commencé à rouler au bout d'une semaine, deux heures par jour. Dix heures par semaine, ce n'est pas beaucoup mais cela m'a redonné le plaisir d'aller rouler avec des habitués, des gens de ma région, ou seul avec mon gravel. Je voulais diversifier mon entraînement, ne pas regarder mes chiffres, juste rouler et reprendre plaisir à entendre un oiseau siffler. Comme avant, lorsque j'aimais le vélo. « Pour moi, évoquer ses faiblesses te rend plus fort » Vous parlez assez facilement de cette période, ce qui est assez rare chez les sportifs de haut en parle s'il veut. Pour moi, évoquer ses faiblesses te rend plus fort. Le vélo, tous les sports de haut niveau, sont tellement médiatisés, il y a beaucoup d'attentes, les nôtres aussi, qu'on peut oublier ce qui est bien pour soi. Et cela peut monter à la tête. Il faut trouver le bon équilibre entre les tâches à réaliser et le bien-être, sans être à 50/50, mais il faut trouver la bonne balance. S'il n'y a pas d'équilibre, tu ne peux pas marcher. Êtes-vous à l'abri de replonger ?Non, car c'est un travail sur le long terme, mais je ne "broie plus de noir", c'est déjà une grande victoire personnelle. Depuis un ou deux mois, je vois beaucoup plus de positif. Quand je devais rouler deux heures et que je voyais un orage, je me disais "merde, il y a un orage." Maintenant, je le vois différemment, je me dis qu'il ne pleut pas. C'est cet état d'esprit que j'essaie de mettre en place et cela porte ces fruits, on le voit sur le Tour. Les sept premiers jours, je n'étais pas bien physiquement mais je revenais dans le bus avec un point positif. Quand je suis tombé à Dunkerque (le 6 juillet) où j'avais déjà gravement chuté par le passé, je me disais "cette fois, ce n'est pas trop grave". Hier (lundi, lors de l'étape au puy de Sancy), le point positif, c'étaient les magnifiques paysages. Dans les cols, je vois un mec déguisé en grenouille, cela me fait rigoler et je me mets ça dans la tête (sourires). Être positif, cela t'aide à mordre dans toute ta journée, c'est fou. Pour replonger, ce sera plus difficile. En 2023, vous disiez "Je fais du vélo pour m'amuser". Vous vous amusez encore ?En 2023, je m'amusais car je gagnais. Pour s'amuser, il faut gagner ?Non et c'est ça le problème, je l'ai oublié en 2023. L'objectif est de gagner, c'est sûr, mais aujourd'hui je prends beaucoup plus de plaisir même si je ne gagne pas. » À lire aussi Une étape «sous contrôle» pour UAE Emirates Visma, un feu d'artifice sans bouquet final Healy, l'un des pires compagnons d'échappée Au milieu des frelons de la Visma, Pogacar imperturbable


L'Équipe
4 days ago
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« Je suis hyper fier » : Arnaud De Lie se confie sur sa 3e place au sprint lors de la 9e étape du Tour de France 2025
Le Belge Arnaud De Lie (23 ans), déjà deux fois sur le podium d'une étape du Tour en 2024, a fini 3e de la 9e étape de l'édition 2025 à Châteauroux, remportée par Tim Merlier. Il s'est félicité de ce résultat à l'arrivée. Arnaud De Lie (Lotto), 3e de la 9e étape du Tour de France à Châteauroux, au micro d'Eurosport : « Toute la journée, je me sentais vraiment bien, de mieux en mieux, donc c'est déjà un point très positif. Je voulais me caler dans la roue de (Tim) Merlier et de (Jonathan) Milan, je l'avais dit ce matin. C'est ce que je fais. Je voulais juste déborder dans les cinquante derniers mètres, mais déborder les deux meilleurs sprinteurs du monde, c'est difficile. Je fais troisième. Je suis hyper fier du travail de toute l'équipe. Toute la journée, j'étais toujours très bien mis. C'est pas la victoire, mais c'est encore mieux qu'hier (5e, ndlr) et les sensations aussi étaient mieux, donc c'est des points très positifs. C'est fou comment les jambes fonctionnent bien pour l'instant. »


L'Équipe
5 days ago
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« J'ai été un peu trop gentil » : juge Arnaud De Lie, 5e du sprint de la 8e étape du Tour de France 2025
Le Belge Arnaud De Lie (23 ans), qui ne s'était pas mêlé au premier sprint du Tour de France lors de la 3e étape, était plutôt satisfait de sa 5e place à l'arrivée de la 8e étape samedi. Mais il se trouve encore trop tendre dans l'emballement final. Arnaud De Lie (Lotto), 5e de la 8e étape du Tour de France 2025 à Laval, au micro d'Eurosport : « J'avais à coeur de faire le sprint, je me suis bien battu. J'ai été moins gentil que l'autre fois, mais encore un peu trop gentil, je pense. J'étais dans la roue de Mathieu (Van der Poel) et de (Jonathan) Milan, il me manque un petit peu de bataille à ce moment-là pour passer comme un vrai sprinteur. Au final, je fais 4e ou 5e, je ne sais pas (5e, NDLR), donc ça reste pas mal. Je n'avais pas la place, premièrement, mais je pense qu'un vrai sprinteur y aurait été. Moi, j'ai freiné (sourire), je n'ai pas freiné, mais j'ai arrêté de pédaler, ça me fait perdre un peu de vitesse et quelques places. Ensuite, j'ai vu le panneau 500 mètres, j'ai voulu y aller une première fois, Biniam (Girmay) est venu, ç'a un petit peu frotté. Après, j'ai essayé de lancer, je reviens vite, mais comparé à ceux qui gagnent, j'étais encore loin. Content d'avoir su me mettre à bloc pour une fois. Les jambes étaient beaucoup mieux que les autres jours. »