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Le Figaro
5 days ago
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«Situation critique» : plusieurs bassins-versants placés en crise dans le sud de l'Indre
La préfecture du département a annoncé avoir placé plusieurs bassins-versants de l'Indre en «crise» ce vendredi à cause d'un mois de juin sec. Plusieurs bassins-versants de l'Indre ont été placés en «crise» ce vendredi par la préfecture du département, qui indique que le mois de juin 2025 a été le troisième plus sec à la station de Châteauroux Déols depuis son ouverture en 1893. «Les rivières du sud du département sont particulièrement touchées et il est observé à certains endroits des situations pires qu'en 2019 et 2022, deux années pourtant exceptionnelles d'un point de vue sécheresse», a indiqué la préfecture dans un communiqué. La rivière Creuse par exemple a atteint un débit jamais observé aussi tôt dans l'année. Le mois de juin 2025 «est le troisième plus sec à la station de Châteauroux Déols, depuis son ouverture en 1893», derrière juin 1925 et juin 1976, précise le communiqué. Publicité Une sécheresse des nappes phréatiques La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, avait jugé lundi «déjà préoccupante» la situation sur la ressource en eau en France, tandis que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) évoquait mardi une sécheresse des nappes phréatiques «inquiétante», mais à ce stade «moins inquiétante qu'en 2022 et 2023. Particulièrement touchée, l'Indre voit donc la moitié sud du département basculer en situation de crise, comme certaines zones du Loiret et du Cher dans la région. Les départements voisins de la Creuse et de la Vienne sont pour l'instant en «alerte renforcée». La préfecture de l'Indre, où aucune pluie n'est annoncée dans les jours qui viennent et la précocité de cette sécheresse fait craindre une situation comparable à 2019, indique que les prélèvements en eau sont réduits au minimum sur les bassins en crise. Arroser sa pelouse a été interdit, tout comme le lavage des voitures et la pêche de loisirs sur certains cours d'eau, «afin de préserver les milieux naturels et garantir les usages prioritaires». Ailleurs en France, la ministre avait évoqué des alertes «intermédiaires» pour la Bretagne, certaines zones des Hauts-de-France, le Massif central, et bien plus grave pour »le Languedoc«, région déjà confrontée à des nappes phréatiques à des niveaux »très bas" depuis trois ans.


Le Parisien
07-07-2025
- Business
- Le Parisien
Sécheresse : la situation « déjà préoccupante » sur l'eau, « 18 départements en situation de crise »
La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a jugé ce lundi « déjà préoccupante » la situation de la ressource en eau en France , « impact du dérèglement climatique » selon elle, lors d'un déplacement à Orléans (Loiret) consacré notamment à la sécheresse. « 18 départements sont en situation de crise et 48 départements font l'objet de mesures de restriction », « alors même que les nappes ne sont pas dans une situation très dégradée par rapport à 2022 et 2023 », a affirmé Agnès Pannier-Runacher. Dans certains départements, seules des parties bien définies du territoire sont concernées par ces alertes. Selon son cabinet, les départements des Ardennes, de l'Aude, de la Charente, de la Dordogne, de la Gironde, de l'Indre et de l'Indre-et-Loire sont par exemple en situation de crise. « Il faut faire en sorte que notre capital eau de ce début d'été soit conservé le plus longtemps possible, jusqu'à ce que nous disposions de précipitations qui le rechargent », a justifié la ministre, au sujet de mesures qualifiées de « bon sens ». Sourçant le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), son entourage précise que 87% des nappes surveillées ont un niveau qui diminue, contre 62% en 2024. 39% possèdent des niveaux inferieurs aux normales mensuelles (17% en 2024). La situation est « contrastée », a détaillé Agnès Pannier-Runacher : la « région parisienne, l'est lyonnais en particulier, sont en bonne posture » avec « un haut niveau d'optimisme ». Mais d'autres régions sont « déjà avec des niveaux d'eau qui sont bas, voire très bas ». La Bretagne, certaines zones des Hauts-de-France, le Massif central sont par exemple plutôt en situation « intermédiaire ». Mais parmi les régions qui suscitent le plus de vigilance, Agnès Pannier-Runacher a cité « le Languedoc », une région qui fait face « depuis trois ans très fortement au dérèglement climatique », et déjà confrontée à des nappes phréatiques à des niveaux « très bas ». « Cela doit être une invitation à la vigilance pour tous sur notre usage de l'eau », a-t-elle ajouté. La situation reste également « très préoccupante » dans les Pyrénées-Orientales, selon le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher. Ces conséquences sur l'eau sont « l'impact du dérèglement climatique, un impact avec lequel nous allons devoir apprendre à vivre en pilotant les risques, en faisant en sorte de les réduire », a conclu la ministre.