Dernières actualités avec #BenoîtPayan


Le Figaro
09-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Benoît Payan et cinq adjoints de Marseille devant la justice pour injures et diffamation contre Nicolas Pagnol
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - La bataille entre le petit-fils de Marcel Pagnol et la municipalité se poursuivra devant la 17e chambre correctionnelle à Paris, le 8 septembre. En juin 2023, le petit-fils de Marcel Pagnol et son équipe étaient priés de quitter le château de la Buzine, connu pour être le « Château de ma mère », à Marseille. Après des mois de scandales, Benoît Payan le maire de la cité phocéenne, et son adjoint communiste à la Culture Jean-Marc Coppola ont pris en gestion ce lieu mythique, symbole patrimonial de la Provence. Depuis, le lieu culturel dépérit. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour La longue guerre entre Nicolas Pagnol et Benoît Payan a fait des ravages. En 2024, l'année du 50e anniversaire de la disparition de Marcel Pagnol s'est faite sans participation de la mairie. Mercredi, la tension est encore montée d'un cran. Après une enquête de plusieurs mois, Nadia Otmani, vice-présidente chargée de l'instruction au tribunal judiciaire de Paris vient de délivrer une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Le procès se tiendra devant la 17e chambre correctionnelle à Paris, le 8 septembre. À lire aussi Marius, Fanny, César, Le Schoupntz... Dix chefs-d'œuvre de Marcel Pagnol au cinéma Mises en examen Nicolas Pagnol avait déposé plainte avec constitution de partie civile…


Le Parisien
09-07-2025
- Le Parisien
Incendies : pourquoi vaut-il mieux se confiner plutôt que fuir face à l'arrivée des flammes ?
Le système FR-Alert a retenti sur le smartphone de milliers de Marseillais, mardi vers 16 heures. Face à l'incendie qui se propageait à une vitesse folle, aidé par un fort mistral, les habitants du XVIe arrondissement de la cité phocéenne ont reçu l'ordre de se confiner chez eux. « On ferme les volets, on reste à la maison », a sommé le maire de Marseille, Benoît Payan. Une décision qui a pu étonner. « Comment vous arrivez humainement à vous confiner lorsque les flammes lèchent votre maison et brûlent vos arbres dans le jardin ? », s'est par exemple interrogée sur RMC Anifa, une habitante de Marseille. À la télévision, Benoît Payan a dit qu'il comprenait la peur de cette habitante, mais il a rappelé l'importance de respecter les consignes de sécurité. « Quand on dit aux gens qu'ils doivent se confiner, c'est qu'ils sont en sécurité à la maison. Quand on évacue des gens, c'est qu'on considère qu'ils ne peuvent pas rester confinés », déroule simplement l'élu. Cela peut paraître contre-intuitif, mais le premier réflexe à avoir en cas de feu de forêt est de s'abriter chez soi. « On est beaucoup plus en sécurité dans une maison avec des murs que sur la route dans une voiture, à la merci des flammes », confirme Christian Pouget, le préfet de l'Aude. Pour les forces de secours, un confinement est aussi plus simple à gérer qu'une évacuation. « Imaginez qu'il faille évacuer 15 000 personnes, illustre Anthony Chauveau, porte-parole de l'UNSA Sdis, un syndicat de pompiers. En termes de gestion du flux humain, ça demande des moyens importants de la part des forces de l'ordre, sinon ça peut vite partir dans tous les sens. » Et ralentir l'intervention des pompiers, si les routes sont encombrées par des départs précipités et simultanés. Anthony Chauveau conseille de respecter « scrupuleusement » les consignes de FR-Alert, qui sonnent même lorsque le portable est en silencieux. Chez soi, pour se protéger des fumées toxiques, il faut fermer et arroser les portes et volets , garder un œil ou une oreille sur l'actualité, occulter les ouvertures et ventilations avec du linge humide, fermer le gaz et l'électricité. Les pompiers recommandent aussi d'éviter de téléphoner (sauf appels d'urgence) et de mettre sa voiture à l'abri. Puis on reste à la maison tant qu'on n'a pas reçu l'ordre d'évacuer. Cette décision est prise en dernier recours, en cas de danger immédiat. « Les forces de secours savent quand le feu arrive sur des habitations, insiste Anthony Chauveau. Et lorsqu'il y a un point sensible à défendre, il devient la priorité. » À Marseille, mardi, seules 400 personnes ont été évacuées, dont les 71 résidents d'un Ehpad aux Pennes-Mirabeau, la ville voisine. Même si le ciel est redevenu bleu mercredi matin au-dessus de Marseille, elles ne peuvent toujours pas regagner leur domicile. « Il est beaucoup trop tôt (pour rentrer chez soi) car l'incendie peut repartir, explique Benoît Payan. Je ne ferai pas rentrer de gens chez eux si la maison présente un danger structurel. » En revanche, les habitants du XVIe arrondissement et de Pennes-Mirabeau ont été déconfinés dans la matinée. Aucune victime n'est à déplorer , notamment grâce aux mesures prises par les pompiers et les autorités. « Les consignes ont été, dans une immense majorité, respectées par les Marseillais », félicite Benoît Payan. D'après un bilan provisoire de la préfecture, 71 bâtiments — dont 68 maisons — ont été touchés par les flammes. Dix d'entre eux ont été détruits .


Le Figaro
09-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Incendie à Marseille : la mairie veut créer un fonds d'aide exceptionnelle
Lors du conseil municipal de vendredi, le maire de Marseille soumettra au vote de l'hémicycle municipal un rapport visant à la création d'un fonds d'aide exceptionnelle à destination des victimes de l'incendie qui a ravagé plus de 700 hectares et plusieurs maisons dans les quartiers nord de la ville. Après le choc vient le temps de la reconstruction. Ce vendredi, le maire de Marseille Benoît Payan soumettra au conseil municipal de la cité phocéenne un rapport pour «la création d'un fonds d'aide financière pour les personnes ayant tout perdu dans l'incendie », selon un communiqué de presse de la municipalité. «Ce fonds permettra d'apporter un soutien concret et rapide aux plus touchés.» Selon un récent bilan de la préfecture des Bouches-du-Rhône, dix maisons ont été entièrement détruites par l'incendie virulent qui a parcouru 750 hectares ce mardi entre les Pennes-Mirabeau et les quartiers nord de Marseille.« 71 bâtiments sont impactés, dont 68 habitations», précise la préfecture. «Deux entrepôts et une quinzaine de véhicules ont également été touchés.» Publicité Un guichet d'accompagnement La mairie de Marseille annonce par ailleurs que «119 personnes ont été prises en charge dans différentes structures de la ville : 99 personnes ont été accueillies au Centre social Estaque Bassin de Séon, dont 11 transférées vers les hôpitaux après avoir été incommodées par les fumées, 10 personnes ont passé la nuit au gymnase Vallier et 10 autres ont été accueillies au gymnase Rosé-Fuveau.» «Pour faire face à cette situation d'urgence, la Ville de Marseille maintient l'ouverture du Centre social Estaque Bassin de Séon, qui devient un guichet unique d'accompagnement pour les victimes», précise la mairie. À la mi-journée, selon la préfecture de département, «le feu n'est pas éteint mais continue de régresser». «Il ne progresse plus, poursuit cette même source. Les lisières restent cependant actives et mobilisent toujours de nombreuses équipes.»


Le HuffPost France
09-07-2025
- Business
- Le HuffPost France
Incendie de Marseille : baisse d'intensité, déconfinement… Où en est le feu ce mercredi matin ?
FRANCE - Du mieux, mais une situation loin d'être réglée. Alors qu'un terrible incendie s'est déclenché mardi à Pennes-Mirabeau puis à Marseille, avec près de 730 hectares parcourus par les flammes, la situation semble en amélioration ce mercredi 9 juillet au petit matin. Dans un point de situation à 5h ce mercredi, la préfecture des Bouches-du-Rhône indiquait que le feu baissait en intensité, mais que les lisières étaient toujours actives et n'étaient pas encore stabilisées. « Au moment où je vous parle, l'incendie est en très nette régression », a confirmé sur franceinfo le maire de Marseille, Benoît Payan, aux alentours de 7h. Néanmoins, à Pennes-Mirabeau, la préfecture a constaté une réactivation du feu. « Le feu n'est pas encore fixé », avait souligné le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau mardi soir depuis Marseille. La population avait été appelée à se confiner ce mardi soir aux Pennes-Mirabeau et à Marseille, et notamment dans le XVIe arrondissement de la cité phocéenne, particulièrement touché par les flammes. La préfecture a annoncé ce mercredi matin que « les habitants du XVIe arrondissement de Marseille sont déconfinés », même s'il est « encore trop tôt pour que les personnes évacuées hier regagnent leur domicile ». « Près de 400 personnes » avaient été évacuées de leur logement dans la soirée, a précisé la mairie auprès de franceinfo. Selon le maire de Marseille, une « soixantaine d'habitations » ont été touchées par les incendies, même si ce dernier craint « qu'il y en ait beaucoup plus ». Benoît Payan a également souligné sur franceinfo le respect « exemplaire » des consignes de sécurité par les habitants. Reprise des trains La circulation des trains à grande vitesse doit en tout cas reprendre à Marseille ce mercredi matin après son interruption ce mardi, tandis que celle des trains locaux reste fortement perturbée avec notamment l'interruption des trains vers Miramas, a annoncé la SNCF. « Il est à nouveau possible d'exploiter la ligne à grande vitesse entre Marseille et Aix TGV », a indiqué la SNCF dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi. Les circulations grande vitesse doivent reprendre « normalement » dès mercredi matin. Certains trains avaient été supprimés au départ et à l'arrivée de Marseille en direction du nord et du sud-ouest en raison d'un grand incendie. Le premier train de la matinée, prévu à 5h18 pour Paris, a cependant été annoncé avec un retard de 35 minutes lié à des « difficultés de préparation », selon le tableau des départs en ligne de la gare de Marseille. À l'aéroport de Marseille-Provence, le trafic a aussi été suspendu mardi après-midi en raison de l'incendie mais a repris partiellement à la tombée de la nuit.


Le HuffPost France
08-07-2025
- Business
- Le HuffPost France
Avec l'incendie à Marseille, retour à la normale compliqué pour les trains et les avions
MARSEILLE - L'incendie qui touche Marseille, deuxième ville de France, n'était pas encore maîtrisé ce mardi 8 juin en milieu de soirée, mais les transports tentent un retour à la normale pénible pour la journée de mercredi. Le feu a parcouru en quelques heures 700 hectares, atteignant « plus d'une dizaine d'habitations, au moins cinq aux Pennes-Mirabeau et cinq à Marseille », dont une « 100 % détruite », a expliqué le préfet des Bouches-du-Rhône Georges-François Leclerc, cité par BFMTV. « Le feu a eu à son paroxysme, une progression de 1.200 mètres par minute, je vous laisse imaginer ce que ça a pu faire. On a même eu un saut de flamme de 300 mètres », a illustré Benoît Payan, maire de Marseille. Situé à Marignane, l'aéroport de Marseille-Provence, le quatrième de France en nombre de passagers, avait été fermé à 12h12, pour « laisser travailler les avions et hélicoptères bombardiers d'eau, le feu se trouvant dans l'axe de la piste », a précisé une porte-parole dans la journée citée par l'AFP. Reprise partielle mardi soir Le trafic de l'aéroport devait partiellement à la tombée de la nuit, aux alentours de 21h30, a appris l'AFP de source aéroportuaire. Cette « reprise partielle » va permettre de « faire partir et arriver les avions prévus en fin de soirée, ainsi que quelques vols aux fins de régulation », a indiqué à l'AFP le service de communication du quatrième aéroport de France, situé à Marignane (Bouches-du-Rhône). Depuis, 48 vols ont été annulés et ne seront pas reprogrammés, prévient l'aéroport dans un communiqué. Une quinzaine de vols ont également été déroutés. Dix départs et neuf arrivées programmés après 21h30 seront assurés. « Pour la journée de mercredi, la situation sera réévaluée en fonction de l'évolution de l'incendie », a indiqué l'aéroport, qui « conseille aux passagers de consulter le site de l'aéroport ou de se rapprocher de leur compagnie aérienne avant de se déplacer ». La circulation des trains « très impactée » mercredi Du côté des trains, la SNCF a annoncé mardi soir que le trafic à la gare de Marseille Saint-Charles resterait « très impacté » mercredi. « La gare de Marseille n'est pas fermée » et « les circulations sont maintenues en train régional vers Nice-Vintimille et Aix-Ville », selon le dernier point de situation à 19H30 mardi, cité par l'AFP. Cependant, « il n'y aura aucun train grandes lignes Paris-Marseille-Toulon-Nice ce (mardi) soir et cette nuit » (de mardi à mercredi, NDLR), a ajouté la SNCF. En revanche, « les TGV SNCF Voyageurs Paris-Lyon-Nîmes-Montpellier-Perpignan circulent », a-t-elle également indiqué. « Les agents de SNCF Réseau n'ont pas accès aux zones impactées » et « nous n'avons donc pas de visibilité sur l'état des installations. Nous sommes déjà en train de rassembler des agents pour être capable d'intervenir rapidement pour faire le diagnostic et les réparations dès que nous en aurons l'autorisation », a détaillé l'entreprise. , a-t-elle prévenu. SNCF Voyageurs « invite toujours les passagers à reporter leur voyage et à ne pas se rendre en gare ».