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Avec l'incendie à Marseille, retour à la normale compliqué pour les trains et les avions

Avec l'incendie à Marseille, retour à la normale compliqué pour les trains et les avions

MARSEILLE - L'incendie qui touche Marseille, deuxième ville de France, n'était pas encore maîtrisé ce mardi 8 juin en milieu de soirée, mais les transports tentent un retour à la normale pénible pour la journée de mercredi. Le feu a parcouru en quelques heures 700 hectares, atteignant « plus d'une dizaine d'habitations, au moins cinq aux Pennes-Mirabeau et cinq à Marseille », dont une « 100 % détruite », a expliqué le préfet des Bouches-du-Rhône Georges-François Leclerc, cité par BFMTV.
« Le feu a eu à son paroxysme, une progression de 1.200 mètres par minute, je vous laisse imaginer ce que ça a pu faire. On a même eu un saut de flamme de 300 mètres », a illustré Benoît Payan, maire de Marseille.
Situé à Marignane, l'aéroport de Marseille-Provence, le quatrième de France en nombre de passagers, avait été fermé à 12h12, pour « laisser travailler les avions et hélicoptères bombardiers d'eau, le feu se trouvant dans l'axe de la piste », a précisé une porte-parole dans la journée citée par l'AFP.
Reprise partielle mardi soir
Le trafic de l'aéroport devait partiellement à la tombée de la nuit, aux alentours de 21h30, a appris l'AFP de source aéroportuaire. Cette « reprise partielle » va permettre de « faire partir et arriver les avions prévus en fin de soirée, ainsi que quelques vols aux fins de régulation », a indiqué à l'AFP le service de communication du quatrième aéroport de France, situé à Marignane (Bouches-du-Rhône).
Depuis, 48 vols ont été annulés et ne seront pas reprogrammés, prévient l'aéroport dans un communiqué. Une quinzaine de vols ont également été déroutés. Dix départs et neuf arrivées programmés après 21h30 seront assurés.
« Pour la journée de mercredi, la situation sera réévaluée en fonction de l'évolution de l'incendie », a indiqué l'aéroport, qui « conseille aux passagers de consulter le site de l'aéroport ou de se rapprocher de leur compagnie aérienne avant de se déplacer ».
La circulation des trains « très impactée » mercredi
Du côté des trains, la SNCF a annoncé mardi soir que le trafic à la gare de Marseille Saint-Charles resterait « très impacté » mercredi. « La gare de Marseille n'est pas fermée » et « les circulations sont maintenues en train régional vers Nice-Vintimille et Aix-Ville », selon le dernier point de situation à 19H30 mardi, cité par l'AFP.
Cependant, « il n'y aura aucun train grandes lignes Paris-Marseille-Toulon-Nice ce (mardi) soir et cette nuit » (de mardi à mercredi, NDLR), a ajouté la SNCF. En revanche, « les TGV SNCF Voyageurs Paris-Lyon-Nîmes-Montpellier-Perpignan circulent », a-t-elle également indiqué.
« Les agents de SNCF Réseau n'ont pas accès aux zones impactées » et « nous n'avons donc pas de visibilité sur l'état des installations. Nous sommes déjà en train de rassembler des agents pour être capable d'intervenir rapidement pour faire le diagnostic et les réparations dès que nous en aurons l'autorisation », a détaillé l'entreprise.
, a-t-elle prévenu. SNCF Voyageurs « invite toujours les passagers à reporter leur voyage et à ne pas se rendre en gare ».
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« On a commencé entre le 20 et le 25 juin. Je n'avais jamais démarré aussi tôt. » Dans la famille de Rodolphe Bourgeot, on cultive la terre à Poisvilliers ( Eure-et-Loir ) depuis au moins 1820, et les moissons d'orge commençaient habituellement entre début et mi-juillet. « Mon père est parti en voyage de noces début juillet 1972. À son retour, vers le 25, la moisson n'avait même pas commencé ! », se souvient l'agriculteur de 45 ans. Cette année, la récolte a encore été avancée de quelques jours. La cause principale ? Une chaleur intense combinée à la sécheresse, dès le printemps. « En avril-mai, on n'a presque rien eu en termes de pluie. Les températures élevées de juin ont fini de brûler les cultures », explique-t-il. L'impact est visible à la récolte : des grains plus petits et moins lourds. « Sur les bonnes terres, on perd quelques pourcents de rendement, mais dans les sols plus caillouteux, les pertes peuvent atteindre plusieurs dizaines de pourcents », chiffre Rodolphe Bourgeot. Cette baisse des rendements se conjugue à des prix du blé trop faibles pour compenser les charges en forte hausse . « Aujourd'hui, une tonne de blé vaut entre 170 et 180 euros. Il y a dix ans, à 200 euros, je vivais correctement. Mais les engrais ont doublé, le matériel coûte cher… C'est plus dur aujourd'hui », se désole-t-il. À Beaune-la-Rolande (Loiret), Emmanuel Chemin, agriculteur de 50 ans, connaît le même phénomène sur l'exploitation de céréales et de pommes de terre qu'il a reprise il y a six ans. Lors de notre appel, c'est sa mère, ancienne agricultrice aujourd'hui retraitée, qui a répondu pour lui. « Récolter aussi tôt, c'est exceptionnel », confirme-t-elle. « On n'avait jamais connu ça. Mais cette précocité engendre une baisse de rendement et une qualité dégradée : les grains sont plus petits à cause des fortes pluies. » Dans cette partie du Loiret qui a connu de nombreuses inondations depuis un an, la situation semble plus compliquée qu'ailleurs. « L'humidité favorise les attaques de maladies comme les mycotoxines », indique Mme Chemin. Tout comme Rodolphe Bourgeot, Emmanuel Chemin doit aussi faire face à la baisse des prix. « Cela fait deux ans que ce n'est pas terrible », confirme sa mère. Au niveau national, le ministère de l'Agriculture estime que la récolte de blé tendre devrait tout de même être meilleure que celle, catastrophique, de 2024 . Selon des chiffres communiqués le 15 juillet dernier, elle devrait s'établir à 32,6 millions de tonnes, soit 27 % de plus que l'an dernier. Cette hausse est à relativiser : à ce niveau, la production serait à peine supérieure à la moyenne des années 2020-2024, « période qui compte deux années de faibles récoltes », souligne Agreste, le service de statistique du ministère.

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Après la résiliation du marché de nettoyage du métro à Marseille et la plainte pour escroquerie, un autre prestataire avait été réquisitionné par le préfet de police, sans que la situation ne s'améliore. Des montagnes de détritus sur les poubelles du métro marseillais. Le triste spectacle s'offre aux yeux des voyageurs de la RTM depuis plusieurs semaines. En juin dernier, la société qui exploite le réseau de transports marseillais a décidé de résilier le marché qui la lie à Atalian pour le nettoyage du métro de la deuxième ville de France. La RTM avait également porté plainte contre X pour escroquerie, faux et usage de faux. La société Atalian avait repris le nettoyage du métro le 30 septembre dernier après des mois de conflit et de tension entre la RTM et la précédente société lauréate de ce marché public, Laser Propreté. Au début du mois de juin, le Canard enchaîné affirmait avoir découvert «la mainmise d'un clan» sur le nettoyage du métro marseillais, alors que la société Laser Propreté était encore aux manettes. Citant un rapport de l'administrateur judiciaire de Laser, le Canard enchaîné affirmait notamment qu'un représentant syndical bénéficiait d'une grande influence au sein de la société, faisant recruter plusieurs membres de sa famille qui bénéficiaient, comme lui, de confortables salaires. Publicité Nettoyage quotidien En conséquence, afin de continuer à assurer le service de nettoyage des rames et des quais du métro, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait décidé de prendre un arrêté de réquisition jusqu'au 19 juillet. Mais la situation ne s'améliorant pas et le service réalisé étant insatisfaisant, la RTM annonce dans un communiqué de presse qu'un nouvel arrêté a été pris par Corinne Simon, «au vu de l'insuffisance manifeste des prestations pouvant être réalisées dans le cadre qu'il fixait». «Le nouvel arrêté de réquisition va permettre le nettoyage quotidien de chaque station et de chaque rame (nettoyage des sols et ramassage des poubelles), se réjouit la RTM. Les prestations renforcées ont pu débuter hier soir.»

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