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Sommet Trump-Poutine en Alaska : la délégation russe a payé 255 000 dollars en espèces pour ravitailler ses avions en carburant
Sommet Trump-Poutine en Alaska : la délégation russe a payé 255 000 dollars en espèces pour ravitailler ses avions en carburant

Le Parisien

timea day ago

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  • Le Parisien

Sommet Trump-Poutine en Alaska : la délégation russe a payé 255 000 dollars en espèces pour ravitailler ses avions en carburant

C'est l'une des premières sanctions infligées à la Russie dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine. Dès mars 2022, l'Union européenne a exclu des banques russes et biélorusses de Swift, un service de messagerie facilitant considérablement l'échange d'informations entre les banques et autres établissements financiers. Aujourd'hui, près d'une cinquantaine d'établissements « ne peuvent ni obtenir des devises étrangères, ni transférer des avoirs à l'étranger. Cela a des conséquences négatives pour les économies russe et biélorusse », rappelle le Conseil européen. Interrogé par la presse après le sommet Trump-Poutine, Marco Rubio, le Secrétaire d'État américain, a confirmé dimanche que « l'impact de ces sanctions se fai(sait) toujours sentir » à Moscou. Avec un exemple très parlant : « Quand les Russes ont atterri en Alaska, ils ont essayé de faire le plein. Ils ont dû proposer de régler en espèces le plein de leurs avions car ils ne peuvent pas utiliser notre système bancaire ». Selon NBC, le ravitaillement de l'avion du maître du Kremlin a coûté la bagatelle de 85 000 dollars. Or la délégation russe est d'ordinaire composée de trois appareils. Soit quelque 255 000 dollars au total. VidéoVolodymyr Zelensky juge "impossible" l'abandon de territoires ukrainiens à la Russie Les sanctions n'ont « pas changé la direction de la guerre » Marco Rubio insiste : « Ils (les Russes) en subissent les conséquences tous les jours ». Et si Donald Trump a menacé, ces derniers mois, les partenaires économiques de la Russie de sanctions secondaires, le secrétaire d'État américain estime que les mesures de rétorsion existantes n'ont « pas changé la direction que prenait la guerre ». « Ce qui ne veut pas dire que les sanctions ne sont pas appropriées, nuance-t-il. Cela signifie qu'elles n'ont pas altéré l'issue de la guerre. » Pour mettre fin au conflit en Ukraine, le Floridien juge indispensable de maintenir les Russes dans le jeu des négociations. « Même si cela ne plaît pas aux gens, aussi dégoûtant que cela puisse leur paraître, la seule solution pour mettre fin à cette guerre est d'obtenir un accord des Russes et des Ukrainiens pour la paix », certifie-t-il. Un nouveau paquet de sanctions à l'encontre de Moscou serait contre-productif dans la mesure où « votre capacité à les mettre autour de la table sera (it) drastiquement plus faible », image-t-il. Marco Rubio n'exclut pas totalement cette hypothèse mais considère que cela reviendrait en quelque sorte à reconnaître « qu'il n'y a pas de possibilité de paix à cet instant ». « Ajouter des sanctions et laisser les bombes pleuvoir et tuer les gens, c'est ce que nous essayons d'empêcher », soutient le Républicain. Si la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska a été jugée « constructive » par les deux parties, elle n'a pas abouti sur une promesse de cessez-le-feu tangible. Ce lundi soir, le locataire de la Maison-Blanche rencontrera l'autre belligérant du conflit, Volodymyr Zelensky. Cette fois, contrairement à février, le président ukrainien ne sera pas seul à Washington, il pourra compter sur l'appui de ses partenaires européens.

Biélorussie : cinq ans après la crise postélectorale, l'opposition en exil ne baisse pas les bras
Biélorussie : cinq ans après la crise postélectorale, l'opposition en exil ne baisse pas les bras

Le Figaro

time09-08-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Biélorussie : cinq ans après la crise postélectorale, l'opposition en exil ne baisse pas les bras

Réservé aux abonnés Des manifestations commémorant la présidentielle contestée du 9 août 2020 sont organisées samedi à travers le monde par l'opposition en exil, sous le patronage de Svetlana Tikhanovskaïa. Le 9 août 2020, il y a cinq ans jour pour jour, se déroulait en Biélorussie une élection présidentielle qui allait ouvrir une crise politique majeure. Svetlana Tikhanovskaïa, cheffe de l'opposition en exil réfugiée en Lituanie, appelle à commémorer ces événements par plusieurs rassemblements à travers le monde. Elle avait à l'époque revendiqué la victoire et avait dû fuir la répression dans son pays. Le refus d'Alexandre Loukachenko, l'autocrate qui dirige le pays depuis 1994, de céder le pouvoir, avait entraîné une vague massive de protestation dans le pays, réprimée dans la violence. Pour marquer cet anniversaire, l'opposition en exil organise des manifestations de soutien aux prisonniers politiques et contre le régime autoritaire de Loukachenko. L'occasion de faire le bilan de cette lutte, très liée au conflit en Ukraine, contre un régime de plus en plus vassalisé par le Kremlin. Depuis son exil, Svetlana Tikhanovskaïa a construit un réseau diplomatique au nom de la Biélorussie démocratique…

La Lituanie appelle l'OTAN à l'aide pour sa défense aérienne après la découverte sur son sol d'un drone explosif russe
La Lituanie appelle l'OTAN à l'aide pour sa défense aérienne après la découverte sur son sol d'un drone explosif russe

Le Figaro

time05-08-2025

  • Le Figaro

La Lituanie appelle l'OTAN à l'aide pour sa défense aérienne après la découverte sur son sol d'un drone explosif russe

Un drone chargé d'explosifs, qui serait rentré en Lituanie depuis l'espace aérien biélorusse, a été retrouvé sur une base d'entraînement militaire la semaine dernière. Nouveau coup de chaud à l'est de l'Europe. Vilnius a affirmé mardi 5 août qu'un drone de fabrication russe entré en Lituanie depuis l'espace aérien bélarusse, et retrouvé dans une zone d'entraînement militaire la semaine dernière portait de deux kilogrammes d'explosifs. «Lors de l'inspection de l'appareil, il a été constaté qu'il transportait un engin explosif, qui a été neutralisé avec succès sur place», a indiqué à la presse la procureure générale lituanienne Nida Grunskiene. Plus d'informations à venir...

« Une provocation » : après avoir survolé la capitale, un drone présumé russe retrouvé sur un terrain militaire de Lituanie
« Une provocation » : après avoir survolé la capitale, un drone présumé russe retrouvé sur un terrain militaire de Lituanie

Le Parisien

time01-08-2025

  • Le Parisien

« Une provocation » : après avoir survolé la capitale, un drone présumé russe retrouvé sur un terrain militaire de Lituanie

Un drone, présumé être de fabrication russe et entré en Lituanie depuis l'espace aérien biélorusse, a été retrouvé dans une zone d'entraînement militaire, a annoncé vendredi l'armée lituanienne. Le drone est entré en Lituanie lundi matin, avant de disparaître. Des riverains l'ont vu survoler des quartiers de la capitale du pays , Vilnius. « Il est probable qu'il s'agisse du même drone qui a pénétré sur le territoire lituanien lundi. D'après les premières informations, il s'agirait d 'un drone Gerbera , mais les détails seront précisés » plus tard, a indiqué l'armée dans un communiqué. Les drones russes de type Gerbera sont utilisés par Moscou comme leurres lors d'attaques contre l'Ukraine, dans le but notamment de détourner l'attention des défenses aériennes. Les forces armées lituaniennes ont trouvé le drone sur un terrain d'entraînement militaire de Gaiziunai, près de la ville de Rukla qui accueille le bataillon international de l'OTAN. « Je considère cela comme une provocation », a déclaré Mindaugas Sinkevicius, chef par intérim du Parti social-démocrate lituanien (LSDP) au pouvoir, aux journalistes, en raison de l'endroit où le drone s'est posé. Les autorités lituaniennes ont indiqué avoir suivi l'objet dans l'espace aérien biélorusse avant d'en perdre la trace. Les responsables ont été critiqués pour leur réponse tardive. Le ministère de la Défense a promis de revoir les protocoles de réponse, s'engageant à permettre à l'armée d'abattre les drones plus facilement. Un drone Gerbera était déjà entré dans l'espace aérien lituanien depuis le Bélarus le 10 juillet, ce qui a poussé certains responsables du pays à se réfugier dans des abris anti-bombes. Moscou utilise des centaines de drones pour attaquer l'Ukraine, certains d'entre eux finissent leur vol sur le territoire d'autres pays frontaliers de l'Ukraine, comme la Pologne, la Roumanie et la Moldavie. Un drone de frappe russe de type Shahed s'est écrasé en septembre 2024 en Lettonie, un autre pays balte membre de l'Otan et de l'Union européenne.

Guerre en Ukraine : les premiers mots de Poutine après l'ultimatum américain ne vont pas plaire à Trump
Guerre en Ukraine : les premiers mots de Poutine après l'ultimatum américain ne vont pas plaire à Trump

Le HuffPost France

time01-08-2025

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  • Le HuffPost France

Guerre en Ukraine : les premiers mots de Poutine après l'ultimatum américain ne vont pas plaire à Trump

INTERNATIONAL - Il se dit pour la fin de la guerre, mais ne prévoit pas l'ombre d'une concession. Vladimir Poutine a assuré ce vendredi 1er août vouloir une « paix durable » en Ukraine, tout en affirmant que les conditions de paix proposées par Moscou, à savoir que Kiev cède des territoires et renonce à l'Otan, restaient « inchangées ». « Nous avons besoin d'une paix durable, stable, sur de bonnes bases qui satisferaient à la fois la Russie et l'Ukraine », a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko. Mais le maître du Kremlin a été clair : « les conditions » posées par la Russie pour la paix « restent bien sûr inchangées ». Moscou exige que l'Ukraine lui cède quatre régions ukrainiennes que l'armée russe contrôle partiellement (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) ainsi que la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014. En plus de ces annexions, le Kremlin souhaite que Kiev renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie. Poutine ne semble pas reculer face à l'ultimatum de Trump Les dernières déclarations de Vladimir Poutine ne devraient pas plaire à Donald Trump, qui ne cache plus son exaspération face à la poursuite de la guerre. Il a qualifié jeudi d' « écœurante » la dernière vague d'attaques russes sur l'Ukraine et menacé à nouveau Moscou de sanctions économiques. « Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire », a lancé le locataire de la Maison Blanche. Ce dernier avait affirmé lundi, lors de son voyage en Écosse, que le Kremlin n'avait plus que « 10 ou 12 jours » pour mettre fin au conflit. Un ultimatum qui n'a visiblement pas suffi à calmer les ardeurs de Vladimir Poutine, qui a également déclaré ce vendredi que Moscou avait lancé la production en série de l'Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération qui peut porter une charge nucléaire. L'année dernière, la Russie avait utilisé l'Orechnik, sans charge nucléaire, pour frapper une usine militaire dans la ville de Dnipro, dans le centre de l'Ukraine. Aux côtés de son homologue biélorusse, Vladimir Poutine a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles en Biélorussie, alliée de Moscou et frontalier de plusieurs pays de l'Otan et de l'UE. « Nos spécialistes – des spécialistes militaires à la fois biélorusses et russes – ont choisi l'emplacement pour de futures positions (de batteries de missiles, ndlr). Et désormais le travail pour préparer ces positions est en cours », a déclaré le président russe. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répété ce vendredi sa volonté de rencontrer en personne Vladimir Poutine pour tenter de faire avancer les discussions, une proposition pour l'heure écartée par le Kremlin. « Nous comprenons qui prend les décisions en Russie et qui doit terminer cette guerre », a affirmé le président ukrainien sur les réseaux sociaux, ajoutant que l'Ukraine était prête « à tout moment » à une « rencontre au niveau des dirigeants ».

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