Dernières actualités avec #BloquonsTout


Le Figaro
10 hours ago
- Entertainment
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L'éditorial d'Yves Thréard : «Jean-Luc Mélenchon, ingénieur du chaos»
Réservé aux abonnés Avec ses amis, le chef des Insoumis cherche à récupérer le mouvement « Bloquons tout » pour le gauchiser et mettre ainsi sa partition en musique. Jean-Luc Mélenchon se reprend à rêver du Grand Soir. L'occasion lui en est donnée par « Bloquons tout ». Une initiative née au printemps sur les réseaux sociaux, sans meneur ni bannière. L'objectif est de mettre durablement la France à l'arrêt à partir du 10 septembre. Sept ans après les « gilets jaunes », face auxquels il ne savait trop sur quel pied danser car trop à droite à son goût, l'Insoumis en chef se dit qu'il y a, cette fois, quelque chose à jouer. Quand les événements nous dépassent, dit-on, feignons d'en être les organisateurs. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié À lire aussi Comment Jean-Luc Mélenchon tente d'enflammer la rentrée sociale Avec ses amis, l'ingénieur du chaos cherche donc à récupérer le mouvement pour le gauchiser et mettre ainsi sa partition en musique. Les mots d'ordre sont désormais à la grève générale, au boycottage de la société de consommation, à la chasse « aux 500 fortunes qui se gavent », à l'augmentation des salaires et des retraites, à la création du référendum d'initiative populaire… Et, bien sûr, à la censure « immédiate » du gouvernement…


Le Figaro
31-07-2025
- Business
- Le Figaro
Qui sont ces «gilets jaunes» nouvelle version qui appellent à un «arrêt total et illimité» du pays à la rentrée ?
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Contre le plan d'austérité annoncé mi-juillet par François Bayrou, un appel à la paralysie du pays est lancé sur les réseaux sociaux avec un slogan : « Bloquons tout ». Les « gilets jaunes », nouvelle version, vont-ils agiter la rentrée ? Depuis plusieurs semaines déjà, un mouvement bat le rappel sur les réseaux sociaux en vue d'une mobilisation nationale. Avec comme mot d'ordre paralyser le pays. Vent debout contre le plan d'austérité présenté le 15 juillet dernier par le premier ministre, François Bayrou, qui veut réaliser 44 milliards d'économies, une action citoyenne baptisée « Bloquons tout » appelle à la résistance civile. Un premier rendez-vous est déjà fixé, mercredi 10 septembre. Celui-ci doit marquer le point de départ d'un « arrêt total et illimité » du pays. Relayant des consignes de boycott sur divers sites et plateformes en ligne, les initiateurs de ce mouvement demandent aux Français de ne pas sortir de chez eux le 10 septembre et les jours suivants, de ne pas travailler, de ne pas faire d'achats en grande surface et de ne pas retirer d'argent dans les banques. Ils entendent également jouer la carte du service minimum…


Le Parisien
22-07-2025
- Politics
- Le Parisien
« Un arrêt total et illimité du pays » : c'est quoi ce mouvement qui appelle à bloquer la France « à partir du 10 septembre » ?
Une mobilisation qui prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux. Depuis plusieurs jours, des appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre 2025 se multiplient, notamment sur X (anciennement Twitter). Ce mouvement a émergé après la présentation du plan budgétaire par François Bayrou , le 15 juillet. Le Premier ministre, qui vise 43,8 milliards d'euros d'économies pour ramener le déficit public à 4,6 % en 2026, prévoit notamment « une année blanche » pour 2026, mais aussi de « supprimer deux jours fériés », le lundi de Pâques et le 8 mai. Des mesures qui doivent encore être validées par le Parlement. Mais ces annonces ne passent pas pour certains citoyens qui sont déterminés à paralyser le pays à la rentrée. « On s'est dit qu'on ne pouvait pas laisser passer ça. Alors on a lancé cet appel. Ce n'est pas juste une manifestation classique, mais un vrai blocage », explique un trentenaire qui dit travailler chez Enedis. Ce dernier — qui refuse de donner son prénom et son nom et privilégie des réponses écrites sur une messagerie, plutôt qu'un appel téléphonique — est l'une des personnes à l'origine de cette mobilisation. Sur les réseaux sociaux, ces appels à la mobilisation sont apparus avant le 19 juillet. « Des visuels ont commencé à circuler entre personnes et collectifs dédiés à faire bouger les choses, sur X, Facebook, TikTok », retrace le trentenaire. Par la suite, un site, « mobilisation10septembre », a été lancé le 19 juillet, puis un compte X « Bloquons tout » le lendemain pour relayer cet appel ( il compte un peu plus de 300 abonnés ce mardi ). « Dès le 21 juillet, ça a pris sur le terrain : soignants, étudiants, précaires, Gilets jaunes, etc. ont commencé à relayer s'organiser localement », assure le trentenaire. Le collectif « Mobilisation10septembre » serait composé d'une vingtaine de personnes qui se sont rencontrées sur les réseaux sociaux, raconte notre interlocuteur. Ils se décrivent comme « apolitique », ne comptent pas sur les syndicats et indiquent avoir choisi la date du 10 septembre, « parce que c'est la rentrée sociale, le moment où tout redémarre ». L'appel à la mobilisation a notamment été largement partagé sur les réseaux sociaux par des comptes liés à l'extrême droite. C'est le cas d'« AuBonTouiteFrançais », dont l'utilisateur aux 130 000 abonnés se définit comme « un peu complotiste » et décrit l'immigration « massive » comme l'un des « quatre piliers fondamentaux pour la destruction des sociétés occidentales ». La seule publication mise en avant par ce collectif, sur la page d'accueil de son site Internet, émane d'ailleurs de ce compte. « Il y a un appel à l'arrêt complet du pays à partir du 10 septembre qui tourne sur X, TikTok, etc. Les gens n'en peuvent plus (…) Est-ce sérieux ? Dans le doute je relaie », y écrit-il. Ce message a été vu près de 240 000 fois. Interrogé sur la présence de ce post sur le site de leur collectif, le trentenaire membre du collectif s'agace. « Ce tweet s'est retrouvé là parce que c'était l'un des premiers à relayer. Ce n'est ni un membre du collectif, ni une prise de position, affirme-t-il. Il faut arrêter de tout politiser. » L'appel à la mobilisation a également été relayé, plus timidement, par des militants classés à gauche ou à l'extrême-gauche. Notre interlocuteur raconte d'ailleurs ne pas contrôler qui partage leurs contenus, mais porter « un appel à la désobéissance, au boycott, à la solidarité ». « Le mouvement ne dépend d'aucun parti, d'aucune organisation, d'aucune couleur. C'est un ras-le-bol général, conclut-il. Si des gens de tous bords s'y reconnaissent, c'est justement parce que les attaques touchent tout le monde. » Reste désormais à voir si le mouvement sera suivi.