
Qui sont ces «gilets jaunes» nouvelle version qui appellent à un «arrêt total et illimité» du pays à la rentrée ?
DÉCRYPTAGE - Contre le plan d'austérité annoncé mi-juillet par François Bayrou, un appel à la paralysie du pays est lancé sur les réseaux sociaux avec un slogan : « Bloquons tout ».
Les « gilets jaunes », nouvelle version, vont-ils agiter la rentrée ? Depuis plusieurs semaines déjà, un mouvement bat le rappel sur les réseaux sociaux en vue d'une mobilisation nationale. Avec comme mot d'ordre paralyser le pays. Vent debout contre le plan d'austérité présenté le 15 juillet dernier par le premier ministre, François Bayrou, qui veut réaliser 44 milliards d'économies, une action citoyenne baptisée « Bloquons tout » appelle à la résistance civile. Un premier rendez-vous est déjà fixé, mercredi 10 septembre.
Celui-ci doit marquer le point de départ d'un « arrêt total et illimité » du pays. Relayant des consignes de boycott sur divers sites et plateformes en ligne, les initiateurs de ce mouvement demandent aux Français de ne pas sortir de chez eux le 10 septembre et les jours suivants, de ne pas travailler, de ne pas faire d'achats en grande surface et de ne pas retirer d'argent dans les banques. Ils entendent également jouer la carte du service minimum…
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Vous hésitez à prendre un abonnement Vélib ? Hâtez-vous si vous ne voulez pas payer plus cher
« J'suis dégoûté par les nouveaux tarifs. N'essayez même pas de justifier en disant que ça rendra plus accessible les vélibs bleus (…) Ciao Vélib. » Ce tweet rageur, posté dès la fin juillet, résume bien le sentiment d'agacement qui a gagné une partie du demi-million d'abonnés Vélib'après l'annonce du relèvement des tarifs du « service public » francilien de location de vélos en libre-service au cœur de l'été.


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- Le HuffPost France
Jours fériés : François Bayrou donne des détails sur cet « effort demandé aux actifs » et les économies espérées
POLITIQUE - François Bayrou persiste sur cette mesure, pourtant bien loin d'être populaire. Le gouvernement a confirmé viser un rendement de 4,2 milliards d'euros dès 2026 pour le budget de l'État avec la suppression de deux jours fériés, invitant les partenaires sociaux à dire s'ils sont prêts à négocier d'ici le 1er septembre. Matignon a envoyé un document d'orientation à ce sujet aux partenaires sociaux, que l'AFP a pu consulter dimanche. Dans cette lettre révélée par le quotidien économique Les Echos, le gouvernement souhaite « porter en projet de loi de finances pour 2026 une mesure de suppression du caractère férié de deux jours, le lundi de Pâques et le 8 mai », pour les salariés du secteur privé comme du public, ajoutant que le choix des deux jours concernés peut encore être « discuté ». « Les salariés mensualisés et les agents publics ne seront pas rémunérés davantage pour ces nouvelles heures de travail » et « en contrepartie, les employeurs du secteur privé s'acquitteront d'une contribution qui sera affectée au budget de l'État », un dispositif calqué sur celui de la journée de solidarité. « Un effort demandé aux actifs » « C'est un effort demandé aux actifs » qui doit « nous permettre de réduire notre déficit d'activité et de production », souligne le chef du gouvernement dans une lettre accompagnant le document. Le gouvernement invite les partenaires sociaux à lui faire savoir « d'ici au 1er septembre » s'ils souhaitent engager une négociation, qui devra le cas échéant se conclure « au plus tard le 30 septembre ». Les modalités de la mise en œuvre de cette mesure, présentée comme un levier pour augmenter le volume annuel de travail, produire davantage et renforcer la compétitivité de la France, doivent encore être précisées. Il s'agira notamment de définir jusqu'où les entreprises peuvent disposer de flexibilité dans l'organisation de ces deux journées de travail supplémentaires, par exemple pour les salariés qui travaillent déjà le lundi de Pâques et le 8 mai. Le document envisage d' « éventuelles spécificités à prévoir pour l'Alsace, la Moselle et Saint-Pierre-et-Miquelon » où la loi de 1905 de séparation de l'Église et de l'État ne s'applique pas. « Le choix des jours fériés identifiés peut également être discuté » à condition que « le rendement de la mesure soit préservé », selon le texte. « Revenir sur 70 ans de luttes et d'acquis sociaux » Plus de 20 ans après la conversion du lundi de Pentecôte en « journée de solidarité », travaillée mais non payée, la suppression programmée de deux autres jours fériés fait bondir les syndicats qui dénoncent « une volonté explicite de revenir sur 70 ans de luttes et d'acquis sociaux ». « L'article L1 du Code du Travail s'inscrit dans une volonté, par la négociation, de maintenir un équilibre et une cohésion au sein de la société. Avec une négociation supprimant deux jours fériés, le projet du gouvernement vise exactement l'inverse », a réagi dans un communiqué l'intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC). Les syndicats et le patronat ont reçu le document d'orientation en même temps que la lettre de cadrage sur l'assurance chômage datée du 8 août, visant à atteindre « 2 à 2,5 milliards d'euros » d'économies par an de 2026 à 2029. Une nouvelle réforme qui doit intervenir alors que les partenaires sociaux ont conclu un accord en novembre 2024, avec de nouvelles règles pour quatre ans, entrées en vigueur pour la plupart au 1er avril de cette année. Au micro de franceinfo, le secrétaire national de la CFDT, Olivier Guivarc'h a estimé dimanche que « rien ne justifie que le gouvernement demande de renégocier six mois plus tard, ou même un an plus tard ». La décision de participer aux négociations sera « prise collectivement au cours du mois de septembre, sans doute lors de la première quinzaine », a-t-il ajouté. Les organisations syndicales ont prévu de se réunir le 1er septembre pour définir ensemble « les moyens de réagir ».


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
SNCF : quels sont les trains supprimés à cause des fortes chaleurs ?
Alors qu'une canicule s'abat sur la moitié sud de la France, «cette mesure vise à prévenir les pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures», précise la SNCF. Les fortes chaleurs qui s'abattent ce week-end sur la moitié sud de la France perturbent le trafic ferroviaire. Depuis jeudi, des trains Intercités sont annulés par la SNCF de façon préventive sur certaines lignes : Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont. «Cette mesure vise à prévenir les pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures», précise la SNCF. En cause, la vétusté des vieux trains Corail qui circulent sur ces lignes. «Leur conception ancienne ne leur assure pas la même robustesse que celle des trains plus récents dans certaines conditions météorologiques comme celles rencontrées» en cette fin de semaine et en début de semaine prochaine, soit de fortes chaleurs, explique la compagnie ferroviaire. Publicité Dans le détail, 3 allers-retours ont été supprimés entre le jeudi 7 août et lundi 11 août sur la ligne Bordeaux-Marseille. Sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse, 2,5 allers-retours ont été supprimés ce dimanche 10 août, après 3 suppressions samedi. Sur la ligne Paris-Clermont, 1,5 aller-retour est supprimé ce dimanche. Il y avait eu 2 trajets supprimés samedi. Des trains supprimés à la mi-journée «Ces allègements temporaires ciblent les trains de mi-journée en tenant compte au cas par cas des prévisions de température sur les territoires desservis par chacune des lignes», indique la SNCF, qui ne donne pas plus d'informations sur les horaires des trains supprimés. Néanmoins, elle affirme que tous les clients concernés par ces suppressions sont contactés depuis le début de la semaine «afin de leur permettre la réorganisation de leur voyage avec le maximum d'anticipation possible, des places restant disponibles dans les trains encadrants». Ceux-ci bénéficient par ailleurs de l'échange ou du remboursement sans frais de leurs billets. Si les plus anciennes rames Corail ont été retirées du parc de la SNCF ces dernières années, elles sont encore plusieurs centaines à être toujours en circulation. Toutefois, elles seront progressivement remplacées par de nouvelles rames, baptisées «Oxygène» : 28 nouvelles rames doivent arriver à partir de début 2027 sur les lignes Paris-Clermont Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Puis 22 rames sur la ligne Bordeaux-Marseille en 2028 et 2029.