logo
#

Dernières actualités avec #Brasilia

Les avocats de Bolsonaro affirment qu'il n'a pas enfreint une ordonnance judiciaire
Les avocats de Bolsonaro affirment qu'il n'a pas enfreint une ordonnance judiciaire

La Presse

time23-07-2025

  • Politics
  • La Presse

Les avocats de Bolsonaro affirment qu'il n'a pas enfreint une ordonnance judiciaire

(Brasilia) La défense de Jair Bolsonaro a nié mardi que l'ex-président brésilien ait enfreint une ordonnance judiciaire lui interdisant de s'exprimer sur les réseaux sociaux, après qu'un juge de la Cour suprême l'a menacé « d'emprisonnement immédiat ». Agence France-Presse L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d'État contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s'est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux. Ainsi, lorsque M. Bolsonaro a fait des déclarations aux médias lundi, rapidement relayées sur les réseaux sociaux, le juge Alexandre de Moraes a donné 24 heures à ses avocats pour présenter des éclaircissements, « sous peine de décréter son emprisonnement immédiat ». Jair Bolsonaro « n'a en aucun cas été interdit de donner des entrevues » et n'a donc « pas enfreint » l'ordonnance, ont répondu ses avocats dans un communiqué. « Il n'a rien publié, n'a pas accédé à ses réseaux sociaux et n'a pas demandé à des tiers de le faire à sa place », ont-ils ajouté. Interrogé par l'AFP, le Tribunal suprême fédéral a dit ne pas savoir quelle serait la prochaine étape, bien que les médias brésiliens indiquent que M. de Moraes pourrait consulter le parquet avant de se prononcer sur l'éventuelle violation. Vendredi, le magistrat a interdit à M. Bolsonaro d'utiliser ses comptes de réseaux sociaux et ceux de tiers. Et lundi, M. de Moraes a précisé que toute diffusion sur des plateformes des interventions de M. Bolsonaro – qui avait accordé plusieurs interviews pendant le week-end – constituerait une violation des mesures et a averti que l'ancien président risquait d'être arrêté. Les avocats de Jair Bolsonaro ont affirmé qu'il n'avait pas été informé de cette deuxième décision. M. de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des « actes hostiles » des États-Unis contre le Brésil et de tenter de faire « obstruction » au procès, dont il a la charge. La pression judiciaire s'accroît sur M. Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis. Dénonçant une « chasse aux sorcières » à l'encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50 % à partir d'août. Lula a réprouvé un « chantage inacceptable ».

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro risque la prison pour bris de condition
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro risque la prison pour bris de condition

La Presse

time22-07-2025

  • Politics
  • La Presse

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro risque la prison pour bris de condition

(Brasilia) Un juge de la Cour suprême du Brésil a donné 24 heures aux avocats de Jair Bolsonaro pour expliquer le « non-respect » de l'interdiction faite à l'ex-président d'utiliser les réseaux sociaux, « sous peine d'emprisonnement immédiat », selon un document judiciaire consulté par l'AFP lundi. Agence France-Presse L'ancien dirigeant d'extrême droite, contraint de porter un bracelet électronique et de se plier à d'autres mesures de précaution en raison d'une enquête pour entrave présumée à la justice, a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux, provoquant l'avertissement judiciaire. Plus de détails suivront.

Lula qualifie d'« arbitraires » les sanctions américaines contre les juges
Lula qualifie d'« arbitraires » les sanctions américaines contre les juges

La Presse

time19-07-2025

  • Politics
  • La Presse

Lula qualifie d'« arbitraires » les sanctions américaines contre les juges

(Brasilia) Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié samedi d'« arbitraires » les sanctions américaines contre les juges du procès pour tentative de coup d'État de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, soutenu par Donald Trump qui a lancé une guerre commerciale contre le Brésil. Juan Sebastian SERRANO Agence France-Presse Jugé pour tentative de coup d'État contre l'actuel président de gauche Lula, Jair Bolsonaro, âgé de 70 ans et qui a dirigé le Brésil de 2019 à 2022, s'est vu contraint vendredi de porter un bracelet électronique et interdit de recourir aux réseaux sociaux. Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des « actes hostiles » des États-Unis contre le Brésil et de tenter de faire « obstruction » au procès en cours, dont il a la charge. PHOTO MATEUS BONOMI, ARCHIVES REUTERS Jair Bolsonaro En réaction, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé la révocation des visas pour les États-Unis de M. de Moraes, de l'ensemble des juges qui siègent au procès et de leurs parents proches. Ces sanctions sont une « mesure arbitraire et complètement infondée des États-Unis », a dénoncé samedi le président Lula dans un communiqué de la présidence. « L'interférence d'un pays dans le système judiciaire d'un autre est inacceptable et porte atteinte aux principes fondamentaux de respect et de souveraineté entre les nations », a-t-il ajouté. Jair Bolsonaro a été surpris vendredi matin par une perquisition de la police à son domicile à Brasilia, puis conduit au secrétariat de la Justice de la capitale. À la sortie, il a dénoncé devant une foule de journalistes une « suprême humiliation » après l'imposition du bracelet électronique. Également interdit de contact avec ambassades et autorités étrangères et forcé de rester chez lui soir et week-end, il a nié tout projet de fuite. À quelques semaines de la fin attendue de son procès, cette fracassante décision judiciaire intervient en pleine crise diplomatique et commerciale entre le Brésil et les États-Unis. Tonnant contre une supposée « chasse aux sorcières », le président américain Donald Trump, 79 ans, a menacé la semaine dernière le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50 % à partir du 1er août. Lula, 79 ans, a défendu la « souveraineté » du plus grand pays d'Amérique latine et menacé de « réciprocité ». Dans un discours jeudi soir à la télévision nationale, il a réprouvé un « chantage inacceptable », tout en plaidant de nouveau pour la négociation. Il a aussi qualifié de « traîtres à la patrie » « certains politiciens brésiliens » qui soutiennent les menaces américaines. « Otage » Dans un communiqué publié par les médias brésiliens, la défense de Jair Bolsonaro a estimé que les « graves mesures » judiciaires prises à son encontre avaient « été imposées en raison d'actes commis par d'autres ». M. Bolsonaro est ciblé cette fois pour ses liens avec la Maison-Blanche et la mouvance trumpiste, dont la cheville ouvrière est son fils Eduardo. Ce dernier vit actuellement aux États-Unis, où il plaide auprès des autorités américaines pour des sanctions contre la justice brésilienne. C'est à ce titre qu'il fait, comme son père, l'objet d'une enquête spécifique au Brésil, pour des soupçons d'obstruction au procès pour tentative de coup d'État. Sur le réseau social X, Eduardo Bolsonaro a accusé Alexandre de Moraes de prendre son père en « otage » en représailles aux « actions légitimes du gouvernement des États-Unis ». Les deux hommes « incitent, encouragent et aident un gouvernement étranger à mener des actes hostiles contre le Brésil » et « tentent ostensiblement de soumettre le fonctionnement de la Cour suprême aux États-Unis d'Amérique », estime le juge Moraes. M. Bolsonaro a en outre « reconnu avoir aidé financièrement » son fils en lui transférant quelque 360 000 dollars aux États-Unis, selon le magistrat, ce qui attesterait d'une « convergence d'objectifs ». Il voit dans son procès une « persécution » et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé mardi sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l'époque pour avoir essayé d'assurer leur « maintien autoritaire au pouvoir ». M. Bolsonaro est en outre inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022. Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026. Déjà au pouvoir de 2003 à 2010, Lula a redit vendredi sa volonté de briguer un quatrième mandat.

La pression juridique s'accentue sur l'ancien président Bolsonaro
La pression juridique s'accentue sur l'ancien président Bolsonaro

La Presse

time19-07-2025

  • Politics
  • La Presse

La pression juridique s'accentue sur l'ancien président Bolsonaro

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Brasilia) La pression judiciaire s'est accrue vendredi sur l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro, malgré l'offensive de Donald Trump, qui en soutien à son allié d'extrême droite a lancé une guerre commerciale contre le Brésil. Juan Sebastian SERRANO Agence France-Presse Limité dans ses mouvements et dans son expression : jugé pour tentative de coup d'État contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, l'ancien chef d'État (2019-2022), 70 ans, s'est vu contraint de porter un bracelet électronique et interdit de recourir aux réseaux sociaux. Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des « actes hostiles » des États-Unis contre le Brésil et de tenter de faire « obstruction » au procès en cours, dont il a la charge. PHOTO EVARISTO SA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Eduardo Bolsonaro, le fils de Jair Bolsonaro En réaction, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé la révocation des visas pour les États-Unis de M. de Moraes, de l'ensemble des juges qui siègent au procès et de leurs parents proches. « La chasse aux sorcières politique du juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes contre Jair Bolsonaro a créé une persécution et une censure telles qu'elles ne violent pas seulement les droits fondamentaux des Brésiliens, mais s'étendent au-delà des côtes brésiliennes pour atteindre les Américains », a-t-il développé dans un communiqué. Jair Bolsonaro a été surpris vendredi matin par une perquisition de la police à son domicile à Brasilia, puis conduit au secrétariat de la Justice de la capitale. À la sortie, il a dénoncé devant une foule de journalistes une « suprême humiliation » après l'imposition du bracelet électronique. Également interdit de contact avec ambassades et autorités étrangères et forcé de rester chez lui soir et week-end, il a nié tout projet de fuite : « Je n'ai jamais pensé quitter le Brésil, je n'ai jamais pensé me réfugier dans une ambassade ». À quelques semaines de la fin attendue de son procès, cette fracassante décision judiciaire intervient en pleine crise diplomatique et commerciale entre le Brésil et les États-Unis. Tonnant contre une supposée « chasse aux sorcières », le président américain Donald Trump, 79 ans, a menacé la semaine dernière le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50 % à partir du 1er août. PHOTO ERALDO PERES, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva Lula, 79 ans, a défendu la « souveraineté » du plus grand pays d'Amérique latine et menacé de « réciprocité ». Dans un discours jeudi soir à la télévision nationale, il a réprouvé un « chantage inacceptable », tout en plaidant de nouveau pour la négociation. Il a aussi qualifié de « traîtres à la patrie » « certains politiciens brésiliens » qui soutiennent les menaces américaines. « Otage » Dans un communiqué publié par les médias brésiliens, la défense de Jair Bolsonaro a estimé que les « graves mesures » judiciaires prises à son encontre « ont été imposées en raison d'actes commis par d'autres ». M. Bolsonaro est ciblé cette fois pour ses liens avec la Maison-Blanche et la mouvance trumpiste, dont la cheville ouvrière est son fils Eduardo. Ce dernier vit actuellement aux États-Unis, où il plaide auprès des autorités américaines pour des sanctions contre la justice brésilienne. C'est à ce titre qu'il fait, comme son père, l'objet d'une enquête spécifique au Brésil, pour des soupçons d'obstruction au procès pour tentative de coup d'État. Sur le réseau social X, Eduardo Bolsonaro a accusé Alexandre de Moraes de prendre son père en « otage » en représailles aux « actions légitimes du gouvernement des États-Unis ». Les deux hommes « incitent, encouragent et aident un gouvernement étranger à mener des actes hostiles contre le Brésil » et « tentent ostensiblement de soumettre le fonctionnement de la Cour suprême aux États-Unis d'Amérique », estime le juge Moraes. M. Bolsonaro a en outre « reconnu avoir aidé financièrement » son fils en lui transférant quelque 360 000 dollars aux États-Unis, selon le magistrat, ce qui attesterait d'une « convergence d'objectifs ». Au domicile de l'ancien président ont par ailleurs été trouvés « 7000 reais (environ 1700 $ CAN) et à peu près 14 000 dollars US », de son propre aveu. Il nie toute irrégularité. Il voit dans son procès une « persécution » et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé mardi sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l'époque pour avoir essayé d'assurer leur « maintien autoritaire au pouvoir ». M. Bolsonaro est en outre inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022. Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026. Déjà au pouvoir de 2003 à 2010, Lula a redit vendredi sa volonté de briguer un quatrième mandat. « Je ne vais pas rendre ce pays à cette bande de fous », a-t-il dit lors d'un évènement public dans le nord-est du pays.

Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour « coup d'État »
Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour « coup d'État »

La Presse

time15-07-2025

  • Politics
  • La Presse

Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour « coup d'État »

Le parquet réclame la condamnation de Bolsonaro pour « coup d'État » (Brasilia) Le parquet brésilien a demandé mardi à la Cour suprême de condamner pour « coup d'État » l'ancien président Jair Bolsonaro, qui clame son innocence et dont le procès a provoqué une crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis. Agence France-Presse Après plusieurs journées d'audience, le parquet s'en est tenu à la thèse selon laquelle l'ex-chef de l'État d'extrême droite et sept de ses collaborateurs de l'époque ont essayé d'assurer leur « maintien autoritaire au pouvoir par des tentatives de perturber violemment l'ordre démocratique », peut-on lire dans son communiqué. Jugé pour tentative de coup d'État, M. Bolsonaro, qui a exercé la fonction suprême de 2019 à 2022, encourt jusqu'à 40 ans de prison. Il est accusé d'être le « leader d'une organisation criminelle » ayant conspiré pour son maintien au pouvoir, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, remportée par l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Menaces américaines « Après avoir vérifié l'implication des individus dans les faits », le procureur général a conclu qu'il était « nécessaire qu'ils soient condamnés […] pour organisation criminelle armée », « tentative d'abolition de l'État démocratique », « coup d'État » ainsi que pour d'autres délits en lien avec des dommages causés aux biens publics, a précisé le parquet. Le sort de M. Bolsonaro et de ses anciens associés est entre les mains du juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, menacé de sanctions par Washington pour ses décisions contre des plateformes américaines de réseaux sociaux. Le procès intenté à l'ex-chef de l'État a en outre provoqué la colère de Donald Trump, qui accuse le Brésil de « chasse aux sorcières » et a annoncé des droits de douane de 50 % à partir du 1er août sur les produits brésiliens importés. Le président américain est un allié de Jair Bolsonaro. Par ailleurs, le député brésilien Eduardo Bolsonaro, un des fils de ce dernier, s'est installé aux États-Unis, où il cultive d'étroites relations avec le camp républicain. Il y encourage le gouvernement à sévir contre les autorités brésiliennes, juges compris. « Attaquer les institutions publiques » De son côté, Jair Bolsonaro affirme qu'il est victime d'une « persécution politique » destinée à l'empêcher de se représenter à la présidentielle de l'an prochain, bien qu'il soit inéligible jusqu'en 2030 pour avoir diffusé de fausses informations sur le système électoral. Devant la Cour, Jair Bolsonaro, qui se dit innocent des faits lui étant reprochés, a simplement reconnu avoir envisagé « un dispositif constitutionnel » pour empêcher l'investiture de Lula. L'ancien président a « instrumentalisé l'appareil d'État et délibérément mis en œuvre un plan visant à attaquer les institutions publiques et le processus de succession » à l'élection présidentielle, a en revanche conclu le parquet. Ce plan a échoué faute de soutien de la part des commandants des forces armées. Lula a quant à lui affirmé qu'il chercherait à négocier avec Washington pour éviter les droits de douane, tout en condamnant « l'ingérence » de Donald Trump dans le système judiciaire brésilien. Il a également annoncé que le Brésil pouvait décider d'opter pour la « réciprocité » face à « toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale ».

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store