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Droits de douane : Donald Trump vole au secours de Bolsonaro et impose 50% de taxes sur le Brésil
Droits de douane : Donald Trump vole au secours de Bolsonaro et impose 50% de taxes sur le Brésil

Le Figaro

time7 hours ago

  • Politics
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Droits de douane : Donald Trump vole au secours de Bolsonaro et impose 50% de taxes sur le Brésil

Le président américain a signé un décret mercredi, en représailles aux poursuites lancées dans le pays contre l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État. Coup dur pour Brasília. Le gouvernement américain a renforcé mercredi sa pression sur le Brésil, en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro, en annonçant de nouvelles sanctions contre le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, avant de rendre effectifs les 50% de droits de douane annoncés sur les produits brésiliens. Le premier coup est venu du département du Trésor, avec des sanctions visant Alexandre de Moraes, que Washington accuse de «détentions arbitraires» et de non-respect de «la liberté d'expression». Le Trésor estime que le juge a profité de sa position pour «cibler des opposants politiques, notamment l'ex-président Jair Bolsonaro, des journalistes, des réseaux sociaux américains et d'autres entreprises américaines et internationales». Publicité L'ancien président brésilien, allié de Donald Trump, est poursuivi dans son pays pour une tentative présumée de coup d'État après sa défaite lors de l'élection de 2022. «Alexandre de Moraes s'est octroyé le droit d'être juge et jury pour orchestrer une chasse aux sorcières illégale contre des citoyens et entreprises américaines et brésiliennes. Les sanctions de ce jour rappellent que le Trésor tiendra pour responsable ceux qui menacent les intérêts américains et la liberté de nos citoyens», a déclaré le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, cité dans un communiqué. Ces sanctions entraînent le gel de l'ensemble des avoirs détenus par Alexandre de Moraes aux États-Unis ainsi que l'interdiction pour des citoyens ou entreprises américaines de faire affaire avec le juge brésilien, sous peine de poursuites. Elles viennent compléter celles annoncées par le département d'État le 18 juillet, qui visaient tous les juges de la Cour suprême ainsi que leurs proches parents, qui sont tous désormais interdits d'entrer aux États-Unis. «Que cela serve d'avertissement à ceux qui voudraient bafouer les droits de leurs concitoyens. Une robe de juge ne peut pas vous protéger», a réagi sur X le secrétaire d'État américain, Marco Rubio. Le gouvernement brésilien a qualifié ces sanctions d'«arbitraires» et d'«injustifiables», et y voit «une attaque grave et inacceptable contre la souveraineté» du Brésil, d'après un communiqué de l'Agence brésilienne pour la défense légale de l'État (AGU). La ministre en charge des Relations institutionnelles du Brésil, Gleisi Hoffmann, a de son côté exprimé le «rejet total du gouvernement Lula» envers ces sanctions. Trump dénonce une «chasse aux sorcières» Mais Washington ne s'est pas arrêté là, pour lutter contre ce que Donald Trump présente comme une «chasse aux sorcières» à l'encontre de son allié d'extrême droite. Après avoir menacé depuis plusieurs jours Brasilia de 50% de surtaxes douanières à compter du 1er août, le président américain a finalement signé, un peu plus tard dans la journée, un décret en ce sens. Selon le décret, publié sur le site de la Maison-Blanche, la surtaxe, qui entrera en vigueur à partir du 6 août, se justifie par «la menace inhabituelle et extraordinaire que constitue le Brésil pour la sécurité nationale, l'économie et la politique étrangère des États-Unis». Fort de ce soutien américain, le fils de l'ancien président, Eduardo Bolsonaro, s'est dit «très reconnaissant», appelant «les autres leaders du monde libre à s'unir aux États-Unis». En réaction, le président brésilien Lula s'est engagé mercredi à «défendre» la «souveraineté» de son pays. Ce jour est un «jour sacré de la souveraineté», a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva lors d'une cérémonie officielle à Brasilia. Il a promis de «défendre (...) la souveraineté du peuple brésilien face aux mesures annoncées par le président des États-Unis». Le procès de Jair Bolsonaro pour une tentative présumée de coup d'État contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva doit s'achever dans les prochaines semaines. L'ex-chef d'État (2019-2022), âgé de 70 ans, risque plus de 40 ans de prison. Outre le port d'un bracelet électronique, Jair Bolsonaro est contraint de rester chez lui soir et week-end, et interdit de recourir aux réseaux sociaux et de contacter ambassades et autorités étrangères. Publicité Les autorités brésiliennes ont également adopté une posture très ferme concernant la lutte contre la désinformation, la Cour suprême ayant durci en juin 2024 la régulation des réseaux sociaux. Le juge Moraes avait bloqué durant 40 jours X au Brésil, jusqu'à ce que le réseau du multimilliardaire Elon Musk se conforme aux ordres de supprimer des comptes accusés de diffuser des infox. Pour les mêmes raisons, il a ordonné en février le blocage de la plateforme vidéo Rumble, prisée des conservateurs américains.

Droits de douane: Donald Trump impose 50% de taxes sur le Brésil
Droits de douane: Donald Trump impose 50% de taxes sur le Brésil

Le Figaro

timea day ago

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Droits de douane: Donald Trump impose 50% de taxes sur le Brésil

Le président américain a signé un décret mercredi, en représailles aux poursuites lancées dans le pays contre l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État. Coup dur pour Brasília. Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret imposant 40 points de pourcentage (pp) de droits de douane supplémentaires sur les produits brésiliens, ce qui porte la surtaxe à 50%, a annoncé la Maison Blanche. M. Trump avait menacé ces dernières semaines Brasília d'imposer une telle surtaxe en représailles aux poursuites lancées contre l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, poursuivi pour une tentative de coup d'État après sa défaite lors de l'élection présidentielle en 2022, une action judiciaire qualifiée par le président américain de «chasse aux sorcières». Publicité Le département américain du Trésor a également annoncé mercredi une série de sanctions visant le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes, en charge du procès contre Jair Bolsonaro, et que Washington accuse de «détentions arbitraires» et non respect de «la liberté d'expression». Le gouvernement brésilien a d'ores et déjà réagi, dénonçant des sanctions «arbitraires et injustifiables».

Brésil: Menacé d'emprisonnement, Bolsonaro se défend
Brésil: Menacé d'emprisonnement, Bolsonaro se défend

24 Heures

time23-07-2025

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Brésil: Menacé d'emprisonnement, Bolsonaro se défend

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro n'a pas enfreint l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux, affirment ses avocats. Publié aujourd'hui à 04h06 Mis à jour il y a 8 minutes Jair Bolsonaro arrive au Congrès national à Brasília pour rencontrer des législateurs du Parti libéral, le 21 juillet 2025. AFP La défense de Jair Bolsonaro a nié mardi que l'ex-président brésilien ait enfreint une ordonnance judiciaire lui interdisant de s'exprimer sur les réseaux sociaux, après qu'un juge de la Cour suprême l'a menacé «d'emprisonnement immédiat». L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s'est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux. Ainsi, lorsque Jair Bolsonaro a fait des déclarations aux médias lundi, rapidement relayées sur les réseaux sociaux, le juge Alexandre de Moraes a donné 24 heures à ses avocats pour présenter des éclaircissements, «sous peine de décréter son emprisonnement immédiat». Jair Bolsonaro «n'a en aucun cas été interdit de donner des interviews» et n'a donc «pas enfreint» l'ordonnance, ont répondu ses avocats dans un communiqué. «Il n'a rien publié, n'a pas accédé à ses réseaux sociaux et n'a pas demandé à des tiers de le faire à sa place», ont-ils ajouté. Suspense Interrogé par l'AFP, le Tribunal suprême fédéral a dit ne pas savoir quelle serait la prochaine étape, bien que les médias brésiliens indiquent que Alexandre de Moraes pourrait consulter le parquet avant de se prononcer sur l'éventuelle violation. Vendredi, le magistrat a interdit à Jair Bolsonaro d'utiliser ses comptes de réseaux sociaux et ceux de tiers. Et lundi, Alexandra de Moraes a précisé que toute diffusion sur des plateformes des interventions de Jair Bolsonaro – qui avait accordé plusieurs interviews pendant le week-end – constituerait une violation des mesures et a averti que l'ancien président risquait d'être arrêté. Les avocats de Jair Bolsonaro ont affirmé qu'il n'avait pas été informé de cette deuxième décision. Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des «actes hostiles» des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire «obstruction» au procès, dont il a la charge. La pression judiciaire s'accroît sur Jair Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis. Dénonçant une «chasse aux sorcières» à l'encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d'août. Lula a réprouvé un «chantage inacceptable». Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Brésil: Jair Bolsonaro risque la prison pour avoir utilisé les réseaux sociaux
Brésil: Jair Bolsonaro risque la prison pour avoir utilisé les réseaux sociaux

24 Heures

time22-07-2025

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Brésil: Jair Bolsonaro risque la prison pour avoir utilisé les réseaux sociaux

Jair Bolsonaro est requis depuis vendredi de ne plus recourir aux réseaux sociaux, mais a du mal à se plier à la règle. Publié aujourd'hui à 03h40 Jair Bolsonaro s'adresse à la presse au Sénat fédéral à Brasília, le 17 juillet 2025. AFP Un juge de la Cour suprême du Brésil a donné 24 heures aux avocats de Jair Bolsonaro pour expliquer le «non-respect» de l'interdiction faite à l'ex-président d'utiliser les réseaux sociaux, «sous peine d'emprisonnement immédiat», selon un document judiciaire consulté par l'AFP lundi. L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d'État contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s'est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux. Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des «actes hostiles» des États-Unis contre le Brésil et de tenter de faire «obstruction» au procès, dont il a la charge. Pression judiciaire En réaction, l'ancien président a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux, provoquant l'avertissement judiciaire. La pression judiciaire s'accroît sur Jair Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les États-Unis. Dénonçant une «chasse aux sorcières» à l'encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d'août. Lula a réprouvé un «chantage inacceptable». Jair Bolsonaro, 70 ans, voit dans son procès une «persécution» et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l'époque pour avoir essayé d'assurer leur «maintien autoritaire au pouvoir». Jair Bolsonaro est en outre inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022. Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026. En lire plus sur Jair Bolsonaro Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'ancien président Bolsonaro doit porter un bracelet électronique
L'ancien président Bolsonaro doit porter un bracelet électronique

La Presse

time18-07-2025

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L'ancien président Bolsonaro doit porter un bracelet électronique

(São Paulo) L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a reçu l'ordre de porter un bracelet électronique, a annoncé vendredi son service de presse. Gabriela Sá Pessoa Associated Press Cette décision survient alors que la police fédérale a perquisitionné son domicile et le siège de son parti à Brasília, selon des personnes au courant de l'ordonnance. Les médias locaux ont rapporté que M. Bolsonaro se voit également interdire d'utiliser les réseaux sociaux ou de contacter d'autres personnes faisant l'objet d'une enquête de la Cour suprême fédérale, notamment son fils, Eduardo Bolsonaro, un député brésilien résidant actuellement aux États-Unis et connu pour ses liens étroits avec le président américain Donald Trump. Un communiqué de la police indique que les agents de Brasília ont exécuté « deux mandats de perquisition et de saisie, en plus de mesures de précaution autres que l'arrestation, conformément à une décision de la Cour suprême ». Le communiqué ne mentionne pas le nom de Jair Bolsonaro. M. Bolsonaro est actuellement jugé par la Cour suprême et accusé d'avoir mené une tentative présumée de coup d'État visant à renverser l'élection de 2022, lors de laquelle il a été battu par le président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva. Des images aériennes en direct des chaînes de télévision locales ont montré des véhicules de la police fédérale devant la résidence de M. Bolsonaro à Brasília. Le député Sóstenes Cavalcante, chef du parti de M. Bolsonaro à la Chambre des représentants, a déclaré à l'Associated Press que des policiers avaient également perquisitionné le bureau de M. Bolsonaro au siège du parti. Il a décrit cette opération comme « un nouveau chapitre de la persécution des conservateurs et des personnalités de droite » au Brésil. Un avocat de M. Bolsonaro n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Mardi, le procureur général du Brésil, Paulo Gonet, a indiqué dans un rapport à la Cour suprême que « les preuves sont claires : l'accusé a agi systématiquement, tout au long de son mandat et après sa défaite électorale, pour inciter à l'insurrection et à la déstabilisation de l'État de droit démocratique ». M. Bolsonaro a qualifié le procès de « chasse aux sorcières » sur le réseau social X, reprenant une expression utilisée par le président Trump lorsqu'il a pris la défense de son allié sud-américain. La semaine dernière, M. Trump a imposé des droits de douane de 50 % sur les importations au Brésil, liant ainsi directement ces droits au procès de M. Bolsonaro. Le président américain a accueilli l'ancien président brésilien dans sa station balnéaire de Mar-a-Lago lorsqu'ils étaient tous deux au pouvoir en 2020. Donald Trump a comparé la situation du Brésilien à la sienne. Mardi, s'adressant aux journalistes à la Maison-Blanche, M. Trump a réitéré l'affirmation selon laquelle le procès était une « chasse aux sorcières ».

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