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Le Figaro
12 hours ago
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Fast food: les enseignes manquent de transparence sur les additifs, déplore l'UFC-Que Choisir
L'association de défense des consommateurs déplore que les enseignes McDonald's, Burger King, KFC et Quick ne dévoilent pas la composition précise des produits aux clients. Elle réclame l'affichage obligatoire du Nutri-Score et la liste complète des ingrédients. «Une regrettable opacité» pointe l'UFC-Que Choisir. Les principales enseignes de restauration rapide en France, McDonald's, Burger King, KFC et Quick, manquent de transparence sur les additifs utilisés dans leurs recettes et seules deux d'entre elles affichent un Nutri-Score, pointe mercredi l'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir. L'association souligne les «limites criantes du volontariat» en matière d'information aux clients et demande aux autorités européennes «de rendre obligatoire la mention du Nutri-Score et des listes complètes des ingrédients», selon un communiqué. «S'agissant de la composition précise de leurs produits, les quatre enseignes font preuve ici d'une regrettable opacité avec de vagues compositions très génériques sans intérêt pour le consommateur», estime l'UFC. Publicité L'association indique ainsi que dans des pays hors UE où la législation contraint ces enseignes à lister précisément leurs ingrédients, comme en Suisse, le hamburger de base de McDonald's contient 44 ingrédients et additifs quand en France ne sont listés que 6 ingrédients principaux. De la même façon, chez Burger King, les «Chicken nuggets» sont composés de 31 ingrédients en Suisse mais «aucun n'est indiqué pour les 'King nuggets' français», selon elle. Problème, selon l'UFC : parmi les additifs listés à l'étranger, certains «sont suspectés d'augmenter selon le cas les risques de problèmes digestifs, d'inflammations de l'intestin, de diabète ou de cancer du côlon». L'enquête de l'UFC se penche aussi sur l'affichage du score nutritionnel des différents burgers et salades vendus dans ces enseignes et souligne que Quick et Burger King font l'impasse sur le Nutri-Score. «Une bonne information nutritionnelle est d'autant plus indispensable dans les fast-food que l'offre y est globalement très déséquilibrée», pointe l'UFC. Enfin, l'UFC a regardé l'affichage des allergènes. Si McDonald's et Burger King font figure de bons élèves, l'association déplore que chez McDonald's cette information soit cantonnée aux bornes et que Burger King propose un étiquetage de précaution «susceptible de créer la confusion entre les allergènes à l'état de traces potentielles et ceux véritablement ajoutés dans la recette». En bas du classement sur ce critère, Quick «ne donne pas la moindre information sur les allergènes en bornes, ce qui oblige à demander l'information au personnel et, pour son appli et son site, se contente de renvoyer vers un tableau général» tandis que KFC «renvoie à un tableau général très complexe» sur ses bornes.


Le Parisien
13 hours ago
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- Le Parisien
Composition des produits, allergènes et Nutri-Score : les fast-foods épinglés pour leur manque de transparence
« Quand je viens chez McDo , je sais que je ne vais pas bien manger », admet Fatoumata, 25 ans, un rictus au coin des lèvres. Mais sait-on vraiment ce qu'on mange dans les enseignes de restauration rapide ? Pas vraiment, à en croire une étude de l'UFC-Que Choisir publiée ce mercredi 16 juillet, qui souligne le manque d'informations sur la composition des produits, sur la présence d'allergènes ou l'affichage du Nutri-Score . Des manques d'autant plus dommageables que 3 Français sur 4 mangent au moins une fois par mois au fast-food. « Les enseignes ont une énorme responsabilité », pointe Olivier Andrault, auteur de l'étude de l'UFC-Que Choisir. L'organisme a attribué des notes aux quatre principaux acteurs du secteur (McDonald's, Burger King, KFC et Quick ). Tous sans exception ont obtenu 0/20 en termes de transparence sur les ingrédients utilisés. « J'aimerais bien avoir plus d'informations, juste pour savoir ce que je mange », confirme Maïa, 12 ans, qui vient de commander un hamburger chez McDonald's. En Suisse, où la législation est plus contraignante, la composition du produit fait apparaître 46 ingrédients. Et le constat est le même chez Burger King . Les Chicken Nuggets contiennent 33 ingrédients et les Chili Cheese Nuggets 43. « Dans tous les pays où il existe une transparence sur la composition ( Norvège, Canada et Australie entre autres ), les recettes sont très complexes et incluent des additifs, ce qui laisse planer de sérieux doutes sur la simplicité des recettes présentées en France », analyse Olivier Andrault. Comment réagissent les enseignes de la restauration rapide ? Sollicité, Burger King n'a pas répondu à nos questions. KFC estime que « toutes les informations nutritionnelles et relatives aux allergènes sont disponibles sur son site Internet et en restaurant ». « Nous donnons la liste des ingrédients principaux de nos recettes, affirme de son côté McDonald's France. Pour le hamburger, on a du pain, de la viande, du ketchup, de la moutarde, des oignons et des cornichons. » Une liste qui ne convainc pas Olivier Andrault : « Quel est l'ingrédient indiqué pour la sauce ? Sauce. Celui pour le pain ? Pain, ironise le chercheur. Nous réclamons une plus grande transparence sur la composition des plats. » L'étude de l'UFC-Que Choisir se penche également sur l'affichage du Nutri-Score. Quick et Burger King obtiennent un zéro pointé : aucune information relative à cette échelle bien connue des consommateurs n'est disponible. KFC et McDonald's obtiennent 14/20, alors même que ce dernier a recours à l'ancienne version du barème. « Quand je me rends en magasin, je suis très attentive au Nutri-Score. Mais chez McDo, je ne regarde même pas », reconnaît Inès, 20 ans, qui attend ses nuggets-frites, sa glace McFlurry et son coca. Mais avec ou sans notation, l'avis des diététiciens est implacable. « Les produits proposés dans la restauration rapide ne sont pas équilibrés, précise Chantal Julia, nutritionniste et chercheuse à l'université Sorbonne Paris-Nord. Les plats sont très salés, sucrés et contiennent des acides gras saturés. Vous pouvez aller dans les fast-foods pour vous faire plaisir, mais ces repas doivent rester exceptionnels. » Hervé, 59 ans, se sent un peu coupable. Assis avec son fils en terrasse d'un Burger King, place de la Nation, à Paris (XIe), il a seulement « grignoté une ou deux frites ». « Je ne viens pas plus d'une à deux fois par mois. J'ai du cholestérol, je suis en surpoids et je fais de l'hypertension . Je sais que ce n'est pas très bon pour moi », reconnaît le père de famille. Les sorties au fast-food, certains les abordent avec appréhension, notamment quand les aliments contiennent des allergènes. Si McDonald's et Burger King ont une communication efficace sur les ingrédients à risque, les autres n'en font pas assez, selon l'UFC-Que Choisir. Chez KFC, il faut consulter chaque fiche produit pour accéder à l'information, une opération complexe à réaliser lorsque la file d'attente s'allonge derrière vous. Chez Quick, le client doit en général s'adresser directement à l'équipe. « Je me suis fait passer pour un client et le manager m'a répondu : Cet allergène ? Non, il n'y en pas dans ce produit . Je vous avoue que ce n'était pas très rassurant », confie Olivier Andrault.


Le Figaro
07-07-2025
- Business
- Le Figaro
Burger King lance ses boîtes de mini-burgers à partager à partir de ce mardi 8 juillet
Après McDonald's et son offre «Croquez le monde», au tour de son rival Burger King de lancer sa propre opération estivale. Jusqu'au 25 août, l'enseigne proposera ses «Baby Burgers», déclinés dans trois de ses recettes les plus emblématiques. La guerre des fast-foods fait rage. Après McDonald's et son opération «Croquez le monde», au tour de Burger King vient de dégainer son offre estivale. L'enseigne américaine de restauration rapide proposera pour la première fois en France, à partir de ce mardi 8 juillet, une boîte de mini-burgers à partager. Baptisés «Baby Burgers», ces formats réduits déclinent trois de ses recettes les plus emblématiques : le Whopper, le Steakhouse et le Big King. Les clients pourront choisir entre deux formats : une boîte de trois burgers, au prix conseillé de 9,90 euros seule ou 11,90 euros en menu, et une version de neuf burgers, à 24,90 euros seule ou 29,90 euros en menu à partager, avec trois portions de frites et trois boissons. Disponibles «dans tous les restaurants Burger King en France» du 8 juillet au 25 août, ces nouvelles boîtes font de l'enseigne «la première en France à proposer une box de mini-burgers à partager», se félicite-t-elle. Publicité Un secteur ultra-concurrentiel Ces «Baby Burgers» permettront de goûter plusieurs recettes en achetant une unique boîte, seul ou à plusieurs. Une manière pour Burger King de «réinventer les moments de consommation» en misant sur le partage grâce à une expérience jugée «accessible et différenciante», décrit l'enseigne. Cette offre est pensée comme un complément aux menus classiques, «sans cannibaliser les menus classiques ni les offres 'bons et pas chers'», précise la firme. En misant sur le format mini et l'esprit de convivialité, Burger King espère séduire un nouveau public, et s'inviter à table lors des évènements estivaux. Comme le montre cette opération spéciale, l'innovation est devenue un levier incontournable pour attirer les clients et se différencier, dans un secteur du fast-food ultra-concurrentiel. Pour rivaliser avec le géant McDonald's, Burger King redouble ainsi d'efforts, en misant sur ses burgers signatures ou les «Masters du chef», trois créations originales imaginées chaque année par des chefs étoilés. Le lancement des «Baby Burgers» intervient quelques jours après la relance de l'offre «Croquez le monde» de McDonald's, qui propose notamment des burgers à la crevette ou encore le Teriyaki Chicken, une variante du célèbre McChicken venue du Japon.


Le Parisien
07-07-2025
- Business
- Le Parisien
Guerre des fast-foods : Burger King lance des formules à partager avec des « baby burgers »
La guerre des nouveautés redouble chez les géants de la restauration rapide. Alors que McDonald's vient de dévoiler de nouvelles recettes inédites en France (burger de crevettes, le plat québécois poutine…), Burger King, son principal challenger dans l'Hexagone, le talonne avec une autre opération estivale : à partir du 8 juillet et jusqu'au 25 août, ses 578 restaurants en France (contre plus de 1 560 pour McDo) proposeront des « mini-burgers » à partager. « C'est une première au niveau mondial, présente Alexandra Laviolette, directrice marketing de Burger King France. Nous nous sommes inspirés de l'appétence des Français pour le sharing (partage) , une des dernières tendances que nous avons vues émerger. Aujourd'hui les consommateurs sortent pour se faire plaisir mais ils sont aussi à la recherche de bons plans pour faire des économies. C'est pour jouer la convivialité et le côté accessible que nous avons pensé à ce nouveau format ». Ces « baby burgers » permettront de goûter plusieurs recettes en achetant une unique boîte, seul ou à plusieurs. Ils seront présentés par box de trois ou de neuf avec les formats réduits de trois produits bien connus des aficionados : le Whopper , le Steakhouse, et le Big King. Mais ces mignonneries ne seront pas si riquiquis que ça, promet l'enseigne. « Leur taille (près de 9 cm de diamètre) ne sera pas beaucoup plus petite que le plus petit de nos sandwichs, le cheeseburger (environ 10 cm), parce que faire trop mini ne nous ressemblerait pas », assure Alexandra Laviolette. La boîte de trois sera vendue au prix conseillé de 9,90 euros (11,90 euros en version menu avec 1 boisson et 1 portion moyenne de frites), celle de neuf à 24,90 euros (29,90 euros en version menu à partager avec 3 boissons et 3 portions moyennes de frites). Soit 3,30 euros par burger dans la première et 2,77 dans la deuxième. À titre de comparaison, le cheeseburger actuel, « beaucoup plus basique dans sa composition », rappelle la directrice marketing, est à 2,95 euros. L'innovation et la sortie de nouvelles recettes sont le nerf de la guerre pour les fast-foods qui bataillent en permanence pour continuer à grignoter des parts de marché. Devant KFC et Quick, Burger King a récemment mis les bouchées doubles pour conforter sa croissance face au leader McDonald's. « Les manières de consommer évoluent tellement vite, nous devons sans cesse proposer des nouveautés, nous expliquait l'an dernier Alexandre Simon, son directeur général. Avec le groupe Bertrand (qui a orchestré le retour de l'enseigne en France en 2013 après 15 ans d'absence), nous avons cette force de pouvoir prendre des risques. » Adepte de la stratégie de « test and learn » (tester et apprendre), le directeur général a déjà mis en place deux nouveautés : la commande et le service à table (via des QR codes), aujourd'hui déployé dans tous ses restaurants, et des « crush corners » (bars à desserts) dans 13 restaurants d'Île-de-France. Après une première expérimentation cet été, les « baby burgers » pourraient aussi être pérennisés à la carte si la recette rencontre son public : « On ne s'interdit pas de les garder et d'en proposer d'autres versions », souligne Alexandra Laviolette. L'objectif est également d'attirer de nouveaux clients qui connaîtraient moins bien la marque. Voire, pourquoi pas, de s'inviter dans les foyers pour venir concurrencer la traditionnelle pizza de match de foot (ou autres).